D'après Laurie Hawkes, tout le monde parle seul, et c'est même plutôt inquiétant de ne pas le faire. Celles et ceux qui ne parlent jamais seules ont des personnalités très inhibées, mais parlent dans leur tête sans le vocaliser. Les personnes extraverties, elles, le font de manière plus ouverte…
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.
Plusieurs études se sont penchées sur cette manie de se parler à haute voix. Premier constat, et ce à tout âge, parler seul(e) n'est en rien un problème, ni un symptôme d'un trouble psychiatrique. Ce serait même une méthode d'apprentissage efficace et reconnue.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler.
Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
Parler tout seul est un bon signe!
En effet, des scientifiques de l'Université de Bangor au Royaume-Uni ont mené une étude qui le confirme. Parler à voix haute développe des bienfaits cognitifs ! Les personnes qui utilisent cette pratique, supposée être un réflexe, peuvent être très intelligents.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
L'érotomanie s'inscrit dans une temporalité. Le postulat est non seulement la conviction d'être aimé mais aussi celle de l'avoir été en premier avant même d'y avoir répondu : pour l'érotomane, même quand il est amoureux de l'autre, c'est cet autre qui a initié la relation amoureuse.
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.
Bien que les autistes aient une grande difficulté à parler d'eux-mêmes, certains peuvent s'exprimer avec éloquence, et même décrire précisément leur vécu, mais il leur faut alors parvenir à ne pas engager la jouissance vocale en leur témoignage, d'où leur prédilection pour le passage par la chose écrite.
Parler à nous-mêmes, cela veut dire avant tout qu'on a confiance en nous-mêmes et qu'on a une certaine autonomie. En général, on note que les personnes qui ont cette habitude sont plus efficaces et prolifiques, et ils peuvent compter sur eux-mêmes pour résoudre leurs problèmes…
Comment se matérialise ce trouble délirant ? Sébastien Garnero : L'érotomane projette son amour sur l'autre. Parfois sur quelqu'un d'aussi lointain qu'une célébrité.
L'alexithymie est un trouble de la régulation émotionnelle, largement observée dans les maladies psychosomatiques. Elle se concrétise par de grandes difficultés à identifier et à décrire ses sentiments et ceux des autres.
La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Un fou qui pense qu'il est fou est pour cette raison même un sage. Le fou qui pense qu'il est un sage est appelé vraiment un fou. Cette phrase de Bouddha contient 28 mots. Il s'agit d'une citation de longueur normale.
La peur de devenir fou est parfois la raison-même qui mène au premier rendez-vous avec le psychologue. Il s'agit souvent d'une grosse inquiétude, qui provient généralement de pensées intrusives automatiques et incontrôlables, qui sont souvent à caractère agressif (faire du mal à quelqu'un, à un enfant, à soi-même).
Penser tout haut par exemple nous aide à réfléchir, nous permet de clarifier nos pensées, "cela rend les choses plus concrètes que si on les garde dans sa tête", ajoute Laurie Hawkes.
"Parler à haute voix existe dans les troubles psychotiques sévères où les personnes ont perdu cet autre intérieur qui nous permet de nous parler en silence, précise le psychiatre. Ils ont besoin de soliloquer, d'être dans des invectives, ce que provoque aussi l'ivresse.
Vous lisez ce texte et il est plus que probable que vous vous entendiez le lire dans votre tête. Ce phénomène porte un nom: inner speech, traduit en français par parole intérieure.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ : QU'EST-CE QUE C'EST ? Les troubles de la personnalité sont caractérisés par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations entrainant une souffrance pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.
Le but de l'amour est d'unir si parfaitement deux êtres, que leur existence est confondue en une seule ; et, si la vie est un bienfait des dieux, l'amour double ce bienfait pour nous ; quand on aime bien, on sent deux âmes ensemble, on goûte également la volupté qu'on donne et celle qu'on reçoit, et on jouit autant du ...