On apprend dès les premières leçons pour passer le permis auto ou le permis moto, conduire nécessite vigilance et réactivité: Dès que la vitesse s'accroît, le nombre d'informations à analyser augmente en quantité et en rapidité, ce qui induit une grande fatigue et des risques accrus.
Les facteurs de dégradation de la vigilance peuvent être liés à la fatigue, à la somnolence, à la consommation de psychotropes (alcool, stupéfiants ou/et médicaments), mais aussi au caractère parfois répétitif ou monotone de la conduite (le conducteur est passé en mode mental de « pilotage automatique »), …
La vigilance, l'attention
D'autre part, l'horloge interne de l'organisme est programmée pour relâcher la vigilance à certains moments de la journée : en début d'après-midi (entre 14 h et 16 h - et cela n'a rien à voir avec la prise d'un repas ou non), et la nuit (surtout entre 5 h et 7-8 h du matin).
Tout d'abord, il y a des horaires à risque dans la journée, pendant lesquels, la vigilance du conducteur baisse naturellement. Il s'agit des créneaux entre 2h et 5h du matin et entre 13h et 15h de l'après-midi.
Lorsque vous garez votre véhicule dans une pente, serrez toujours le frein de stationnement et placez la boîte de vitesses en position P s'il s'agit d'une boîte de vitesses automatique ou passez en première vitesse ou en marche arrière s'il s'agit d'une boîte de vitesses manuelle.
Comment l'expliquer ? La clé réside peut-être dans un effet de synchronisation des ondes cérébrales : les vibrations du simulateur de conduite pourraient stimuler les ondes de même fréquence – en l'occurrence 4 à 7 Hertz – dans le cerveau.
Pour limiter les risques d'accident, il est recommandé de s'arrêter toutes les 2 heures et plus fréquemment encore si vous conduisez la nuit. Si vous ne souhaitez vraiment pas vous arrêter afin de ne pas ralentir votre progression, vous devez impérativement donner le volant à un autre conducteur s'il y en a un.
Une étude australienne incrimine les vibrations du véhicule, qui induisent un état de somnolence au bout d'une quinzaine de minutes. Peut-être parce que les ondes cérébrales se synchronisent avec elles.
Des facteurs de risque de fatigue et de somnolence
Ne pas faire régulièrement des pauses pour s'aérer et se dégourdir les jambes. Prendre certains médicaments aux effets incompatibles avec la conduite. Conduire au-dessus des limitations de vitesse. Consommer de l'alcool, même sous le seuil autorisé.
Manger au volant, fouiller dans la boîte à gants ou se maquiller est interdit depuis le 1er juillet 2017.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
La somnolence, premier facteur d'accidents mortels, est au cœur des actions de prévention menées par les sociétés et l'ASFA, mais c'est bien entendu l'ensemble des facteurs identifiés et présentés dans ce document sur lesquels portent les efforts d'analyse et de connaissance.
Évitez de partir après une journée de travail, optez plutôt pour un départ matinal. Sachez que vous partez pour de longues heures de route, pensez à mettre une tenue dans laquelle vous vous sentez à l'aise pour conduire. En chemin, faites une pause dès que le besoin s'en fait ressentir, ne luttez pas contre le sommeil.
On le répète depuis plusieurs années : il faut faire une pause toutes les deux heures sur la route, sur les longs trajets. Une évidence quand on sait qu'un accident mortel sur trois est associé à la somnolence selon la Sécurité Routière.
Plus longtemps vous conduisez pour vous rendre au travail, plus vous risquez de vous sentir frustré, irrité et stressé. La même chose est vrai du voyagement en train selon des recherches américaines et britanniques.
Il existe une maladie qui touche les gros ronfleurs et que l'on appelle l'apnée du sommeil. Elle se caractérise la nuit par des pauses respiratoires, longues et fréquentes, qui rendent la vie pénible pendant la journée en raison de ce sommeil perturbé.
La conduite elle-même génère une fatigue physique et mentale du conducteur. Lors d'un long trajet, il est indispensable de faire une pause de 15 à 20 minutes toutes les deux heures au minimum, et de s'arrêter dès les premiers signes de fatigue.