On voit parfois des mères s'inquiéter de ce que leur enfant mange trop. Cela ne signifie rien en soi. Nous avons déjà insisté sur ce point. Chaque enfant a ses besoins propres, et certains ont besoin de calories plus que d'autres.
N'oubliez pas que l'enfant, en pleine croissance, a des besoins nutritionnels élevés. Dès lors, il est tout à fait normal de le voir se servir une deuxième assiette. À l'opposé, ne vous inquiétez pas si votre enfant n'a pas faim lors d'un repas; l'appétit des petits est très variable, mais aussi très fiable!
Il ne faut surtout pas s'inquiéter de l'alimentation de votre tout-petit suite à un seul repas. S'il a beaucoup bougé dans sa journée, bébé peut avoir une grosse faim. Mais, il peut aussi être fatigué et manger très peu. Les poussées de croissance, elles, sont souvent accompagnées de grandes faims chez les enfants.
Évitez les distractions comme les téléphones cellulaires, les jouets, les livres, la télévision, ou autres écrans pendant le repas. Offrez des aliments sains et variés aux repas et aux collations. La plupart des enfants mangent ce dont ils ont besoin, même si leur appétit fluctue d'un jour à l'autre.
La boulimie
Un enfant boulimique va se jeter sur la nourriture à tout moment de la journée de manière impulsive et ingurgiter des quantités d'aliments avec excès. Ces crises peuvent conduire à des malaises physiques et psychologiques, qui vont pousser votre enfant à se faire vomir.
Après un repas, vous sentez un inconfort au niveau de l'abdomen; Vous terminez souvent ou toujours vos assiettes; Suite à un repas, vous ne pourriez pas aller vous entraîner car vous vous sentez un peu trop lourd(e); Il vous arrive régulièrement d'être affamé(e) avant un repas (et donc de manger rapidement et trop);
La seule façon de vous défaire d'une compulsion alimentaire consiste à remettre les aliments à leur place dans votre vie. Renouez avec la faim. Commencez par éliminer les régimes amaigrissants et efforcez-vous d'accepter votre taille et votre poids. Cessez de criminaliser les aliments.
Les compulsions alimentaires
Ce trouble est différent de l'hyperphagie boulimique. Les compulsions alimentaires consistent à grignoter tout au long de la journée ou à manger toujours un peu au-delà du seuil de satiété ou pour des raisons autres que la faim physiologique. Certains parlent de « manger leurs émotions ».
Peu de temps après la tétée, votre bébé présente déjà des signes de faim : pleurs, nervosité, troubles du sommeil… Il est important de respecter les besoins nutritifs du tout-petit pour veiller à son bon développement !
Un manque d'activité physique ou trop de temps passé devant les écrans favoriserait l'obésité. C'est pourquoi pratiquer une activité sportive extrascolaire est nécessaire pour aider votre enfant à garder la forme. Ces activités aident les enfants à communiquer avec les autres et à dépenser leur trop plein d'énergie.
Lorsque bébé n'a plus faim, il va naturellement arrêter de téter, serrer les lèvres et fermer la bouche. Si vous approchez la tétine ou le sein à nouveau, il détourne alors la tête ou met sa main à sa bouche. C'est le signal qu'il est rassasié !
Il n'y a donc pas de risque qu'il dépasse les doses de lait nécessaires à son développement.
En ce qui concerne la satiété nocturne, il est important de prévoir un repas du soir nourrissant, mais également que l'enfant soit suffisamment nourri tout au long de la journée. Pour que le bébé tienne toute la nuit sans avoir faim, il est important que ses besoins nutritionnels soient couverts la journée.
Il est préférable de commencer par les légumes, puis les fruits, et les céréales infantiles. Entre 1 et 3 ans, l'apport en protéines animales (viande, poisson, oeuf) doit augmenter progressivement, de 5 grammes à 6 mois à 30 grammes à 2 ans. Il faut donc éviter la viande le soir si l'enfant en a mangé à midi.
- Matin : lait maternel ou biberon, 240 g de lait 2e âge. - Midi : une purée de 150 g, avec légumes +10 g viande, poisson ou ¼ œuf +100 g de compote de fruits ou lait maternel/2e âge s'il n'y a pas de protéine dans le plat principal. - Goûter : apport lacté + fruit.
Puisque bébé suit son instinct, à vous de respecter son appétit, qu'importe s'il n'est pas régulier. Si sa courbe de croissance est bonne et qu'il semble satisfait après ses biberons, il mange suffisamment. Seule une perte de poids sur plusieurs jours pourrait justifier une réelle inquiétude.
« Donnez-lui à manger quand il réclame »
Il faut savoir qu'il n'y a pas d'intervalles à respecter entre les tétées. C'est le bébé qui manifeste sa faim par des signes, il ne faut pas attendre qu'il pleure pour le nourrir. La tétée doit se faire, autant que possible ! - sans stress pour bien se dérouler. »
1/ Il a faim
Vous savez, les pics de croissance ou simplement une fringale… A quoi bon le laisser hurler sous prétexte que ce n'est pas l'heure ? Une tétée ou un petit biberon de rab, jusque quelques centilitres pour l'apaiser, cela vaut vraiment le coup d'essayer !
Si votre enfant accepte bien la cuillère, vous pouvez lui donner une petite purée de légumes bio, c'est l'idéal, et de saison (pour un apport en fibres, vitamines et minéraux) mélangés à un peu de pomme de terre, de riz, de quinoa, de millet, de pâtes ou de semoule (pour les glucides complexes qui vont « caler » bébé ...
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
Il existe quatre types de troubles alimentaires médicalement définis : l'anorexie mentale, la boulimie mentale, l'hyperphagie boulimique (aussi appelée frénésie alimentaire) et les troubles alimentaires non spécifiés. Entre 1 % et 2 % des adolescents et des jeunes adultes ont un trouble alimentaire.
Trouble psychologique de l'enfant consistant en une régurgitation volontaire d'aliments suivie de leur mâchonnement. Manifestation de type névrotique, le mérycisme est souvent lié à une perturbation des relations affectives entre l'enfant et son entourage.
La polyphagie, l'hyperphagie ou la suralimentation est un symptôme caractérisé par une faim excessive avec une absence de sensation de satiété, traduisant un excès dans le comportement alimentaire.
Définition "morfal"
n.m. Personne qui mange beaucoup, avidement, malproprement.
Hyperphagie : ce trouble du comportement alimentaire se traduit par des crises de surconsommation de nourriture répétées et incontrôlées. Le sentiment de satiété qui s'installerait autrement est tout simplement ignoré. De nombreux malades mangent en secret parce qu'ils en ont honte.