– Urine et attaques de requins : il n'y a pas de relation démontrée entre ces deux facteurs. Le seul risque hypothétique est celui du surfeur ou de la surfeuse en maillot présentant une hématurie (sang dans les urines) qui pourrait éventuellement attirer les requins dont l'odorat est très développé.
Les requins sont attirés par certaines couleurs plus que par d'autres. Les couleurs vives, et particulièrement le jaune (des plongeurs parlent du jaune miam miam), semblent attirer les requins des zones tropicales. Les couleurs sombres qui ne contrastent pas avec les eaux semblent protéger des attaques de requin.
On dit alors que le requin urine par la peau. A la mort de l'animal, les bactéries vont rapidement transformer cette urée en ammoniac et donner à la peau de l'animal une odeur qui rappelle très fortement l'urine.
Pour éviter les attaques de requin, ne nagez pas à la tombée de la nuit ou pendant la nuit. Évitez aussi de nager à l'aube. En respectant toutes ces précautions, vous diminuez le risque de vous faire attaquer par un requin.
Frappez-le. Si, malgré tout, le requin vous attaque, vous devrez répliquer. En effet, faire le mort ne sert absolument à rien, bien au contraire. Votre seule chance est de vous placer dos à un rocher (dans la mesure du possible) et de repousser le squale en le frappant avec un objet.
Les points faibles du requin à viser absolument en cas de combat au corps-à-corps : les yeux, le nez et les branchies. N'hésitez pas à venir en aide à un autre nageur en danger, les requins changent rarement de cible. Enfin, sachez que les chances de se faire attaquer par un requin seraient de 1 sur 11,5 millions.
«Un très grand nombre d'attaques se produisent dans les embouchures des rivières, où il y a de la vase», déclare Richard Peirce, un expert en requins. De même, il faut éviter les chenaux profonds entre le rivage et les bancs de sable plus éloignés. Et si vous voyez un bateau de pêche, fuyez!
On sait que les requins peuvent être attirés par des couleurs vives ou scintillantes. Et qu'ils sont plus attirés par le jaune et le rouge, que par le blanc et noir qui les repousseraient (d'où l'invention du Shark Camo).
La réponse est certainement NON. Les requins voient les plongeurs et les identifient comme étant étranger à leur régime alimentaire. Parfois, certains requins vont venir plus proche jusqu'à frôler ou bousculer un plongeur.
· Garder son calme
La première chose à faire est de rester calme et de ne pas paniquer. Il ne faut pas chercher à fuir ou à faire du bruit. "Sinon, on se comporte comme une proie et on va attirer la curiosité du requin", détaille Lucien Besnard.
Le sang humain a la réputation d'attirer un requin à des kilomètres… FAUX ! Depuis les terribles films sur les requins tels que Les Dents de la mer, le requin traîne derrière lui la réputation d'un tueur assoiffé de sang humain.
Les requins peuvent entendre des sons pouvant provenir d'une source située à plus de 20 kilomètres de distance. Il semblerait, d'après expériences, que les requins soient sensibles aux basses fréquences, moins de 1.000 hertz (maximalité vers 100 hertz).
Il en va de même avec le crocodile et avec le cas qui nous intéresse : le requin. Ainsi donc, pour savoir comment s'appelle la femelle du requin la réponse est simple : le requin femelle. Tout autre combinaison et tout autre nom sont incorrects : *la requin, la requine, etc.
Des expériences ont montré que des sons rythmiques de basses fréquences ( 20 à 60 cycles par seconde, avec un pic à 40 hertz), ressemblant à ceux d'un mérou harponné, peuvent attirer directement sur l'émetteur de nombreuses espèces de requins.
Les requins voient très bien dans le noir, bien qu'ils soient daltoniens (ils ne perçoivent pas toutes les couleurs). Il y a pourtant une limite à la très bonne vue du requin (enfin des requins, devrait-on dire, car il en existe plus de 500 espèces actuelles), c'est la turbidité de l'eau.
Ce dernier diffuse donc de la lumière dans le but d'intriguer ses futures proies : les petits poissons ou crustacés sont irrémédiablement attirés par cette lueur peu commune. Le requin a ainsi tout le loisir de leur attraper de manière furtive.
Le plus souvent l'attaque proviendrait d'une erreur d'identification ou serait motivée par la curiosité ; cette dernière hypothèse est crédible aux yeux de spécialistes du grand requin blanc comme R. Aidan Martin.
Il peut attaquer les pinnipèdes la journée. Il patrouille la journée près des colonies mais également la nuit .
Généralement dépeints comme des machines à tuer dénuées de toute espèce de raisonnement, les requins sont en fait bien plus intelligents qu'on ne le croit. Observer, planifier, mémoriser : ces capacités cognitives semblent présentes chez au moins trois espèces de requins étudiées par les scientifiques.
Taper sur le nez du prédateur
C'est en tous cas ainsi que l'océanographe Jacques-Yves Cousteau repoussait les grands requins blancs lors de ces périlleuses plongées. «Il leur tapait sur le nez ou les branchies. Ces zones couvertes de capteurs sont très sensibles, ça peut les dissuader», ajoute le biologiste.
Les requins sont présents dans toutes les mers et tous les océans du globe, à l'exception de l'Antarctique. Quelques espèces, comme le Requin-bouledogue (Carcharhinus leucas), sont capables de vivre en eau douce ou peu salée (fleuves, rivières, estuaires, lacs).
Tous les requins ont de cinq à sept paires de branchies sur le côté de la tête. L'échange gazeux se produit au niveau des branchies et l'eau oxygénée doit toujours s'écouler sur les filaments branchiaux pour assurer la respiration.
Le requin longimane, spécialiste des catastrophes
Le requin longimane "est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. C'est souvent la première espèce observée dans les eaux entourant les catastrophes en milieu océanique", explique le Florida Museum.
Il y a aussi le bétonnage de l'île, qui empêche l'infiltration dans le sol de l'eau douce, laquelle ruisselle donc jusqu'à la mer et diminue la salinité de l'eau, fournissant aux requins-bouledogues les eaux saumâtres qu'ils affectionnent particulièrement.
Pour avancer, un requin donne des coups de queue sur les côtés. Il corrige sa trajectoire en inclinant plus ou moins sa nageoire dorsale et maintient son équilibre grâce à ses nageoires latérales. Il peut ainsi rôder à 3 ou 4 km/h à la recherche d'une odeur de proie.