Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie. Évidemment, la construction (ou le démantèlement) d'une centrale nucléaire ou l'extraction de l'uranium émettent des gaz à effet de serre.
À l'état naturel, l'uranium est dangereux parce qu'il peut émettre des produits de désintégration radioactifs comme le radon et le radium dans l'environnement.
Ensuite, pour chaque tonne d'uranium extrait, il y a entre quatre et cent tonnes de déchets radioactifs. Ces déchets contiennent encore 80% des radio-isotopes initiaux, ce sont différents éléments radioactifs issus de la dégradation de l'uranium. Ils sont entreposés dans des étangs ou des champs de confinement.
Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard.
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années. Et ce n'est pas tout !
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19). (Sources : Nations unies, Ademe, EDF).
Le nucléaire, c'est moins polluant
L'avantage du nucléaire est de ne pas émettre de CO2, à l'inverse des énergies thermiques, comme le charbon et le gaz, qui contribuent au réchauffement climatique, comme l'indique cet article publié dans l'Express.
Notre sécurité d'approvisionnement sera diminuée notamment du fait d'une dépendance accrue des importations de gaz naturel et d'électricité.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
L'uranium terrestre est faiblement radioactif et ne présente pas de danger, tant qu'il reste dans son état naturel. Ainsi, l'eau (douce ou salée) et les légumes qui nous mangeons contiennent naturellement de faibles quantités d'uranium et aucun impact sur la santé n'a jamais été prouvé.
La partie du combustible usé qui ne peut pas être réutilisée, appelée déchets ultimes, est coulée dans du verre en fusion et entreposée pendant 30 à 40 ans à l'usine de La Hague.
Lorsqu'il est enrichi à des taux de 2 à 4 %, il est utilisé dans l'industrie nucléaire pour produire environ 10 % de l'électricité dans le monde. Cette énergie présente l'avantage d'être très peu émettrice de gaz à effet de serre.
Le nucléaire émet moins de CO2 que l'éolien.
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
Le nucléaire est une énergie propre
C'est plutôt FAUX car l'impact environnemental et sanitaire de la production nucléaire n'est pas négligeable (surtout en cas d'accident), même s'il est faible, selon la Société française d'énergie nucléaire (Sfen).
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Deuxième « segment » de la chambre à vide finalisé La deuxième « section » de 40 degrés de la chambre à vide ITER sera finalisé au mois d'avril 2022. Construit autour du secteur n°1(7) fourni par la Corée, ce « sous-assemblage » a été finalisé plus vite que le premier grâce aux enseignements tirés.
De l'autre côté, les opposants au nucléaire sont souvent des promoteurs de la sobriété énergétique et d'un mode de vie « alternatif » (anti-consumériste) autonomiste, local, simple et low-tech.
La présence de poisons radioactifs dans les centrales nucléaires présente un risque beaucoup plus grand pour le public. Lors d'un accident nucléaire, les poisons peuvent se dégager dans l'atmosphère ou contaminer l'approvisionnement en eau.
Les raisons évoquées pour la modification de la Loi sont la pénurie actuelle de gaz, un développement insuffisant des éoliennes et du réseau électrique dans le sud de l´Allemagne, la sécheresse, l´étiage et surtout la disponibilité réduite du parc nucléaire français l´hiver prochain.
Les dangers du nucléaire
Ceux du nucléaire sont bien connus : risques d'accident grave, irradiation diffuse, risques liés à la gestion des déchets, risques de prolifération.
L'énergie hydraulique assure l'indépendance énergétique française et ne génère pas d'émissions de CO2 ni de déchets. Néanmoins, comme nous l'avons précisé, les centrales hydrauliques, osmotiques ou marémotrices possèdent un impact plus ou moins important sur la biodiversité des mers et des rivières.
A l'heure actuelle, les pompes à chaleur, qu'elles soient de type air/air ou air/eau, représentent le système de chauffage le moins polluant de par leur fonctionnement.
En matière d'émissions de CO2, internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien. La moitié des gaz à effet de serre produits par internet provient de l'utilisateur, l'autre moitié étant divisée entre le réseau et les data centers.