Si vous êtes en arrêt maladie (maladie non-professionnelle, maladie professionnelle ou accident du travail) avant votre départ prévu en congé, vous avez droit au report de vos congés payés après la date de reprise du travail à la suite de votre maladie. Les congés payés acquis non pris ne sont donc pas perdus.
Cette position a été confirmée par la Cour de cassation française le 13 septembre 2023.La Cour de cassation considère désormais que les arrêts maladie constituent des périodes de travail effectif au regard de l'acquisition de congés payés.
Dispositions du juge européen et de la Cour de cassation
Ainsi, le salarié en arrêt de travail en raison d'accident du travail ou de maladie professionnelle ou de maladie ordinaire est en droit d'acquérir des congés payés.
Les périodes d'absence du salarié ne sont pas retenues pour le calcul des congés payés, sauf dispositions conventionnelles contraires ou assimilation par le Code du travail ou la jurisprudence à du travail effectif.
Ces 15 jours de congés payés doivent être pris sur la période de référence allant du 1er juin 2023 au 31 mai 2024. Si le salarié a posé sept jours de congés payés au 31 mai 2024, les huit jours restants sont perdus et ne peuvent pas être reportés sur la période de référence suivante (1er juin 2024 au 31 mai 2025).
Depuis le 13 septembre 2023, tout salarié continue d'acquérir des congés payés pendant son arrêt maladie. Si les syndicats ont salué cette nouvelle règle, le patronat, lui, en redoute le coût et demande une « clarification juridique ».
Si le report des congés n'est pas possible, les jours non pris ne sont pas perdus. Les congés non pris peuvent alors être payés selon des dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
Selon cette disposition, en cas d'arrêt-maladie d'origine non-professionnelle, les salariés pourront désormais acquérir deux jours de congés payés par mois, dans la limite de vingt-quatre jours par an, soit quatre semaines samedi compris.
Bonjour, Lorsque l'arrêt de travail débute avant les congés, le report des congés par l'employeur est obligatoire. Lorsque l'arrêt de travail débute pendant les congés, le report n'est pas obligatoire.
La période d'absence non assimilée à du temps de travail effectif ne peut pas entraîner une réduction des droits à congés plus importante que la durée de la période d'absence.
L'indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt de travail est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant votre arrêt de travail (12 mois en cas d'activité saisonnière).
Durant l'arrêt de travail, vous devez respecter les obligations suivantes : Suivre les prescriptions de votre médecin. Vous soumettre aux contrôles médicaux organisés par votre employeur et/ou la Sécurité sociale. Respecter l'interdiction de sortie ou les heures de sorties autorisées.
Cas général. L'organisme de Sécurité sociale (CPAM, MSA) verse au maximum 12 mois d'IJ par période de 3 ans consécutifs.
À la fin de cette période de 3 ans, vos droits aux arrêts de travail en lien avec votre ALD seront épuisés. Vos soins seront toujours pris en charge à 100 %. Dans le cas où vous auriez toujours besoin d'arrêt de travail, il est possible de faire une demande d'invalidité.
Tous les contrats de mutuelle ne prévoient pas un complément de salaire. Il ne faut surtout pas confondre un contrat d'assurance santé avec un contrat de prévoyance. C'est ce dernier qui complète vos indemnités journalières.
Pour une fraction de 2 semaines de congés, le calcul est le suivant : en jours ouvrables (soit 12 jours) : (21 840/10) x (12/30) = 873,60 € en jours ouvrés (soit 10 jours) : (21 840/10) x (10/25) = 873,60 €
Il est plus avantageux pour les services RH d'inciter les employés à prendre leurs congés payés pendant la période de référence, plutôt que de devoir verser une indemnité compensatrice en cas de rupture de contrat.
Les jours de fractionnement
Le fractionnement du congé principal donne alors droit à des jours de congés supplémentaires si une partie est prise en dehors de la période légale (1er mai au 31 octobre) : un jour supplémentaire pour trois, quatre ou cinq jours, deux jours supplémentaires, au-delà de six jours.
Si les congés payés non pris sont en principe perdus, le salarié peut parfois demander à son employeur de les lui payer, c'est-à-dire de lui verser ses indemnités de congés payés, si c'est à cause de l'employeur que les congés n'ont pas pu être pris - par exemple, si l'employeur a refusé d'accorder au salarié les ...
Pourquoi 25 jours de congés payés ? Le Code du travail prévoit le décompte des congés payés en jours ouvrables et jours ouvrés. De ce fait, un salarié a donc le droit à un congé de 2,5 jours ouvrables chaque mois de travail effectif au sein d'une même entreprise, ce qui donne 30 jours ouvrables sur une année.
En principe, les congés payés acquis au cours de la période du 1er juin de l'année N -1 au 31 mai de l'année N doivent être pris au plus tard le 31 mai de l'année N + 1. À défaut, ces congés ne peuvent pas être reportés sur la période de référence suivante et sont perdus.
Qu'est-ce que le complément de salaire en arrêt maladie ? Lorsqu'un salarié dispose de plus d'un an d'ancienneté dans l'entreprise au premier jour de son arrêt de travail, l'employeur est tenu de lui verser pendant son arrêt maladie un complément de salaire.
Un arrêt maladie est une absence de travail prescrite par un médecin et justifiée par un certificat médical pour raison de santé. Contrairement à l'arrêt de travail qui est lié à une cause professionnelle, l'arrêt maladie est lié à une maladie ou à un accident de la vie courante.