L'immunothérapie est une nouvelle forme de chimiothérapie utilisée dans de nombreux cancers, dont le cancer du poumon.
L'immunothérapie peut guérir ou prolonger de plusieurs mois l'espérance de vie, initialement très courte, de patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé. Malheureusement, moins de la moitié des patients répondent à ce traitement.
Contrairement à la chimiothérapie, qui cherche à détruire la tumeur, l'immunothérapie aide le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses et à s'en débarrasser.
Actuellement, l'immunothérapie fait déjà partie du traitement standard d'une série de cancers, notamment le mélanome, le carcinome pulmonaire non à petites cellules, le cancer du rein, le cancer de la vessie, certains cancers de la tête et du cou, le lymphome hodgkinien et certaines formes de leucémie.
L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre les cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires. Ils touchent plus souvent la peau, le côlon, le foie, les poumons et les organes endocriniens (hypophyse ou thyroïde).
Dans quels types de cancer est utilisée l'immunothérapie et à quel stade de la maladie ? Actuellement, l'immunothérapie est utilisée en pratique courante dans le traitement des stades avancés des mélanomes et des cancers du poumon.
« Pour la majorité des patients, si réponse il y a, elle est constatée après 2 ou 3 mois d'immunothérapie. Chez certains, c'est (beaucoup) plus rapide : on peut voir une différence après la première infusion.
Une des principaux avantages de l'immunothérapie tient à son efficacité potentielle sur un grand nombre de patients atteints d'une tumeur bronchopulmonaire. Jusqu'à présent, les grandes avancées thérapeutiques étaient réservées à une petite proportion de malades, comme celles des non-fumeurs pour les thérapies ciblées.
Immunotherapie. L'utilisation d'interféron alpha et d'interleukine-2 peut provoquer une forme légère de perte des cheveux. La chevelure s'éclaircit mais ne tombe pas entièrement. Les cheveux repoussent ensuite rapidement.
Qui peut bénéficier de l'immunothérapie ? "Tous les patients peuvent avoir accès à l'immunothérapie, il n'y a que peu de contre-indications et pas de condition d'âge" note le médecin oncologue.
Les immunothérapies ne sont efficaces que chez 30 % des patients. La première priorité des chercheurs est donc de mieux comprendre les mécanismes de l'immunité anticancer, pour améliorer l'efficacité des approches d'immunothérapie et en développer de nouvelles.
- les traitements par médicaments (chimiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie) ou la radiothérapie occasionnent une fatigue plus ou moins importante et fréquente. De plus, il n'est pas rare que les traitements soient combinés causant une accumulation de fatigue.
Ils font s'accroître le tissu adipeux tout en entraînant une baisse de la masse musculaire. Ainsi, « environ une femme sur deux prend entre 3 et 5 kg au cours de ses traitements, voire jusqu'à six mois après leur interruption. Et pour certaines, la surcharge peut atteindre 12 kg », selon Rose Magazine.
L'Institut Curie inaugure le premier Centre d'Immunothérapie des cancers en France | Institut Curie.
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.
Ainsi, si l'immunothérapie ne parvient pas à fonctionner chez certaines personnes, c'est parce que les lymphocytes tueurs, une des composantes majeures de notre système immunitaire, sont inopérant face aux cellules cancéreuses qu'elles ne savent pas désigner.
Radiothérapie : l'exposition à des rayons
La radiothérapie est l'un des traitements les plus fréquemment employés dans la prise en charge des cancers. Plus de la moitié des personnes atteintes d'un cancer reçoivent ce type de traitement. Le principe : il consiste à exposer les cellules cancéreuses à des rayons.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
La chirurgie
Elle est utilisée dans environ 80 % des cas et reste donc le principal traitement du cancer. Sa visée est curative (lorsqu'elle permet de retirer 100 % des cellules tumorales).
On dit d'un cancer qu'il est avancé lorsque la guérison est peu probable. Dans un tel cas, les soins seront axés différemment, non seulement au niveau physique mais aussi sur le plan affectif ou pratique.
Votre cancer est en rémission lorsque, suite au traitement, votre état de santé s'améliore et que vous ne présentez plus aucun signe de la maladie.
Elle peut même provoquer des vomissements ou la fracture d'une côte si vous toussez très fort. La toux peut être sèche et quinteuse ou grasse et productive (expectorations). Il arrive parfois que les expectorations contiennent du sang provenant des poumons.
L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre des cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires.
Il faut faire la distinction entre les médicaments ciblés et les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, qui ciblent non pas les processus cellulaires tumoraux, mais les « freins » du système immunitaire et qui se classent donc parmi les immunothérapies.