Si ce trouble de la respiration peut être bénin (sans danger), il peut parfois être à l'origine de graves complications. Dans les cas les plus graves, une hyperventilation peut conduire à une détresse respiratoire aiguë dont les conséquences peuvent engager le pronostic vital.
Le syndrome d'hyperventilation chronique (SHV) est une affection fréquente (6-10 % dans la population générale) mais souvent banalisée et difficile à diagnostiquer en raison de la variété des symptômes.
Il n'existe pas de traitement contre l'hyperventilation, puisque celui-ci est en fait une manifestation spécifique qui peut être causée par de nombreuses autres choses. Lors d'une crise passagère, il est nécessaire de calmer la personne qui pourrait être sujette à un stress ou un accès de panique.
Le diagnostic de SHV repose sur une anamnèse soigneuse et l'observation de signes évocateurs, l'absence d'autres causes d'hyperventilation, la mesure des gaz du sang, le score clinique de Nijmegen et un test de provocation.
Elle est accompagnée d'une agitation et d'un sentiment de terreur ou de symptômes somatiques tels qu'une douleur thoracique, des paresthésies (périphériques et péribuccales), une tétanie périphérique (p. ex., rigidité des doigts ou des bras), une lipothymie ou une syncope, ou parfois une association de ces symptômes.
Or, cette accélération de la pensée et ces hallucinations sont en fait liées à la baisse du flux sanguin vers le cerveau ainsi qu'à la diminution des réflexes respiratoires consécutives à l'hyperventilation.
Qu'est-ce que le syndrome d'hyperventilation chronique ? Le syndrome d'hyperventilation chronique ou dysfonction respiratoire est un désordre respiratoire, psychologique ou physiologique basé sur une respiration trop profonde et/ou trop rapide ou encore une respiration erratique, entrecoupée d'apnées ou de soupirs.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Face à une situation stressante, ce qu'on appelle un stresseur, le cœur s'emballe, le souffle devient court et nous avons des difficultés à respirer. Un rythme respiratoire très accéléré rend la respiration superficielle, et en fait, l'air pulmonaire n'est pas renouvelé efficacement.
Debout dans un coin tranquille, commencez par expirer profondément. Rejoignez ensuite vos avant-bras pliés devant votre poitrine. Ecartez de nouveau les coudes en sentant vos omoplates se rapprocher et votre cage thoracique s'ouvrir. Le sternum remonte et vous profitez de cette sensation de détente.
Ces cellules nerveuses activent ce mécanisme en réponse à un besoin de regonfler les alvéoles pulmonaires. Ces petits sacs situés dans les poumons, chargés de contrôler la bonne circulation de l'oxygène et du dioxyde de carbone, deviennent parfois fébriles. C'est à ce moment-là que le soupir intervient.
Respirer dans un sachet en papier
Cette technique va provoquer une augmentation du CO2 (dioxyde de carbone) dans le sang et inhiber le hoquet.
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
Sortez légèrement la poitrine pour diminuer la pression exercée sur le diaphragme et lui permettre de se relâcher davantage. Placez les deux pieds sur le sol. Penchez légèrement la poitrine vers l'avant. Posez les coudes sur les genoux.
Si l'essoufflement survient brutalement et qu'il est important, mieux vaut appeler les secours car il peut s'agir d'une crise cardiaque ou d'une embolie pulmonaire. Il est aussi important de consulter rapidement si l'essoufflement s'accompagne : d'un gonflement des pieds ou des chevilles.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
"Une crise d'angoisse, lorsqu'elle est très forte, se calme souvent à l'aide de médicaments, ajoute Catherine Serrurier. Mais si l'on n'a pas cela sous la main, il faut tenter de respirer le plus calmement possible, de parler, ou même de chanter.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Les origines les plus fréquentes chez l'adulte sont l'insuffisance cardiaque aiguë, l'embolie pulmonaire et une infection pulmonaire survenant sur un poumon déjà malade (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), etc.)
Elle consiste à diminuer la concentration de dioxyde de carbone dans le sang pour augmenter la durée de l'apnée. Néanmoins, l'hyperventilation volontaire est une technique dangereuse car elle perturbe le réflexe respiratoire de l'organisme et peut conduire à une syncope (perte de connaissance).
Les principales maladies obstructives à l'origine de dyspnée sont la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l'asthme. La dyspnée est aussi le motif de consultation le plus fréquent chez le cardiologue. Les pathologies cardiovasculaires sont une des causes fréquentes de dyspnée.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Les traitements de soutien
La régulation ventilatoire, pour apprendre à maîtriser le rythme et l'amplitude de sa respiration en cas de panique ; Les méthodes de relaxation pour gérer l'anxiété ; La gestion par soi-même, qui s'apprend pendant les séances de psychothérapie ; L'activité physique est toujours recommandée.