2022, l'année de la première baisse pour les voitures électriques ? Sous l'effet de multiples facteurs, la progression de la voiture électrique subit un gros coup d'arrêt en 2022. Ce pourrait même être la toute première année de baisse pour un secteur qui a pourtant encore tout à faire et prouver.
Une situation qui s'améliorera après 2026
Le coût actuel d'une batterie par kWh est de 116 euros, mais il pourrait remonter à 138 euros en 2026. Tout n'est pas négatif, puisque les prix devraient ensuite baisser nettement à partir de cette date.
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
Avec moins de pièces en mouvement, les risques de pannes sont réduits, la mécanique de la voiture électrique est simplifiée, tout comme l'entretien. Cela vous permet alors de faire des économies puisque l'on estime que le coût d'entretien d'un véhicule électrique est 25 % moins cher que celui d'un véhicule thermique.
La mise en place de l'infrastructure nécessaire aux stations de recharge d'ici 2026 sera également un défi (malgré les allégements fiscaux). Les experts prévoient qu'avec un million de véhicules électriques, la consommation d'électricité augmentera d'environ 5 % (4 TWh).
Les voitures électriques ne sont peut-être pas la seule solution à long terme, mais il n'existe actuellement aucune meilleure alternative à court terme. Les moteurs à combustion ne le sont pas, et les carburants de synthèse et l'hydrogène sont nettement plus chers que l'électricité pour les voitures électriques.
Manque de puissance
La voiture électrique ne consomme pas beaucoup d'énergie, mais elle a besoin de puissance quand on charge. Il faut donc avoir suffisamment de centrales pour charger. » En effet, quand une voiture n'a plus de carburant, il faut refaire le plein à la pompe, on n'attend pas.
Au quotidien, les voitures électriques et hybrides s'avèrent beaucoup plus rentables. En effet, le coût du carburant sur 100 km est d'environ 9 € pour une voiture à essence et 6,7 € pour une voiture diesel, contre seulement 2,9 € pour les automobiles électriques chargées à domicile(1).
Après les premières années, on compte qu'une voiture électrique coûte environ 800 euros d'entretien par an. Cela représente ainsi moins de frais qu'une voiture thermique, qui dépassera les 1000 euros par an.
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.
Les députés du Parlement européen se sont prononcés en faveur de l'interdiction des véhicules essence et diesel à l'horizon 2035. C'est un vote qui va bouleverser le monde de l'automobile dans les années à venir. Dans les faits, les entreprises ne pourront plus vendre de voitures (et de camionnettes) thermiques neuves.
Pourquoi la fin des voitures essence et diesel ne signe pas la mort des moteurs thermiques. Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035. Mais ce n'est pas pour autant la mort des véhicules thermiques, pour plusieurs raisons.
La fin des ventes de voitures thermiques aura bien lieu en 2035. Le projet du Parlement européen a été approuvé par le Conseil des ministres européens la semaine dernière. L'interdiction de vente des voitures essence et diesel deviendra donc bel et bien réalité dans une petite dizaine d'années.
12/12 La vente de voitures thermiques interdite dès 2035 en Europe ! Il sera interdit pour les constructeurs de vendre des véhicules thermiques à partir de 2035. Les 27 ministres de l'Écologie de l'Union européenne ont approuvé le bannissement des moteurs thermiques dans les voitures neuves en 2035.
Celles-ci vont de 8 à 10 ans, soit environ 160 000 km. Si l'âge est habituellement l'unité de mesure de vie d'un appareil, ce n'est pas le cas avec une batterie lithium-ion. Vous pouvez vous baser sur le kilométrage, mais cela ne suffit pas pour connaître la durée de vie de la batterie des véhicules électriques.
Un moteur électrique nécessite un entretien bien plus simple qu'un moteur thermique. Non soumis aux frottements mécaniques et aux échanges de flux liquides et gazeux, il ne requiert ni lubrifiant ni échappement. Et il n'impose donc ni vidange, ni changement de filtre, ni remplacement de ligne d'échappement.
Le coût d'entretien serait d'environ 1 700 € par an pour une Tesla Model S ou Model X.
Acheter maintenant ou attendre ? Alors faut-il attendre avant d'acheter une voiture électrique ? Si le but est de s'orienter vers des modèles abordables alors la réponse est « oui ». Si l'on considère les avancées techniques de l'industrie on peut s'attendre à une baisse des prix dans les années à venir.
À en croire une étude menée par l'UFC-Que Choisir, l'achat d'un véhicule électrique représente le choix le plus rentable, et ce depuis 2020. Pour arriver à ce constat, plusieurs points ont été comparés, à savoir le prix d'achat, le prix de revente, l'énergie, l'entretien et l'assurance.
Et enfin, la voiture électrique considérée comme la plus fiable de 2022 est la Kia e-Niro, permettant au constructeur coréen de réaffirmer ce que beaucoup savent déjà : les véhicules électriques de Kia sont d'excellentes références.
Les futurs e-3008, e-308 e-c3 et e-DS4 devraient pointer leur nez en 2022. L'ensemble de ces modèles est équipé d'une motorisation électrique comprise entre 110 et 136ch. Renault propose actuellement sa voiture Renault Zoé version restylée comme premier prix, qui devrait disparaitre d'ici 2024.
Sur les voitures électriques, c'est un peu pareil. Ainsi, il faut compter avec une perte d'autonomie de votre véhicule électrique d'environ 10 à 15 % au bout de 5 ans d'utilisation et 75 000 km. Ensuite, la baisse est beaucoup moins sensible avec les années.
Vers 2024, la production de ce gaz permettra de générer près de 6 gigawatts d'énergie et environ 40 gigawatts en 2030. Ce plan européen évoquant entre 180 et 470 milliards d'euros d'investissements jusqu'en 2050 devrait donc participer à une rapide expansion des voitures à hydrogène dans les années à venir.