Les cyclistes sont assimilés à des piétons lorsqu'ils conduisent à la main leur vélo. Ils peuvent donc emprunter les passages piétons de cette manière. Seuls les enfants de moins de huit ans peuvent circuler à vélo sur les trottoirs, à l'allure du pas et sans occasionner de gêne aux piétons.
Rien dans le code n'interdit au cycliste de traverser un passage pour piétons en selle. Attention, celui-ci perd alors toute priorité sur les voitures en approche (ainsi que sur les piétons traversant). S'il pousse son vélo, il est par contre considéré comme un piéton et redevient prioritaire par rapport aux voitures.
Concernant les vélos, la règle n'est plus la même comme l'indique l'avocat spécialisé : « La loi pénale étant d'interprétation stricte, un cycliste ne peut être considéré comme un piéton ». Pour bénéficier de la priorité, le cycliste doit donc descendre de vélo et le pousser à la main !
Dans une zone de rencontre où se croisent vélo et piétons, les piétons sont prioritaires. De même, si la signalisation autorise un cycliste à circuler sur une zone piétonne, il doit rouler au pas et laisser la priorité aux piétons.
Les règles du code de la route relatives à la circulation des vélos indiquent que les cyclistes sont toujours prioritaires quand ils circulent sur une piste cyclable, sauf si des feux ou un marquage au sol indiquent le contraire.
Les piétons ne sont pas en tort si un accident survient hors d'un passage piéton, quand aucun passage n'existe dans les 50 mètres alentours pour leur permettre de traverser en toute sécurité, ou s'ils se trouvent sur une aire piétonne ou une zone de rencontre.
Le cas de la priorité à droite du Code de la route en France n'échappe donc pas à la règle, même si le vélo circule sur une piste cyclable. Par exemple, si une voiture vient de la gauche et souhaite traverser la piste cyclable, elle n'a pas la priorité, indique le blog Citycle dans sa page sécurité routière.
L'article R. 412-37 du code de la route précise que les piétons sont tenus d'utiliser, lorsqu'il en existe à moins de 50 mètres, les passages prévus à leur intention. Les cyclistes sont assimilés à des piétons lorsqu'ils conduisent à la main leur vélo. Ils peuvent donc emprunter les passages piétons de cette manière.
Lorsque le cycliste se trouve hors agglomération : il est autorisé à emprunter les trottoirs et contre-allées qui d'ordinaire sont affectés à l'usage des piétons, dans les cas très précis où les routes sont pavées ou en réfection. Ici, ne sont visés que les cyclistes sans remorque.
Il est précisé dans l'article R415-11 du code de la route qu'il est obligatoire de céder le passage à un piéton régulièrement engagé sur la chaussée. Si le feu piéton est rouge, et que le piéton s'engage pour traverser, il y a lieu de céder également le passage.
Sans surprise, les cyclistes doivent respecter les mêmes obligations que les conducteurs de véhicules motorisés en ce qui concerne la limitation de vitesse, les feux de signalisation aux intersections, l'usage du téléphone en conduisant, la priorité piétons, l'interdiction de rouler en sens interdit ou en état d' ...
Les cyclistes ont en principe les mêmes droits et obligations que les véhicules motorisés dans un rond-point classique. Cela signifie que les cyclistes n'ont pas la priorité en entrant dans le rond-point mais qu'ils ont la priorité sur les véhicules entrant et sortant du rond-point.
L'arrêté de 2012, qui modifie partiellement celui de 1967, écrit cela formellement : “le panonceau de type M12 autorise les cyclistes à franchir la ligne d'arrêt du feu pour emprunter la direction indiquée par la flèche en respectant la priorité accordée aux autres usagers”.
Le seul marquage imposé est les bandes rectangulaires blanches qui indiquent à elles seules le passage piéton. Un marquage au sol permet de signaler un passage prévu pour les piétons afin qu'ils puissent traverser la route sans danger.
En agglomération, quand un piéton s'engage ou manifeste de façon claire son intention de traverser, les véhicules doivent lui céder le passage et, au besoin, s'arrêter. les conducteurs de véhicules ont l'obligation de céder le passage aux piétons, dès lors que ceux-ci sont engagés sur la chaussée.
Est-il possible de rouler à vélo sur le trottoir ? Non, dans le code de la route, les trottoirs sont interdits aux vélos sauf pour les enfants de moins de 8 ans. Vous pouvez quand même les emprunter si vous circulez à pied, votre vélo à la main.
En l'absence de pistes ou bandes cyclables, les cyclistes circulent sur le côté droit de la chaussée et peuvent s'écarter des véhicules en stationnement sur le bord droit de la chaussée, d'une distance nécessaire à sa sécurité.
Par contre, il est permis au cycliste de dépasser par la droite un véhicule à l'arrêt. Pour le Code la route, le véhicule à l'arrêt est le véhicule immobilisé pendant le temps requis pour l'embarquement et le débarquement de personnes ou de choses. Il s'agit donc d'un arrêt volontaire de l'automobiliste.
Vous devez circuler sur les pistes cyclables. En l'absence de pistes cyclables, vous pouvez circuler sur les zones suivantes : Les routes dont la vitesse maximale autorisée est de 50 km/h. Les aires piétonnes: titleContent, à condition de rouler à une allure modérée (6km/h) et de ne pas gêner les piétons.
L'article R415-11 du code de la route précise que : "Tout conducteur est tenu de céder le passage aux piétons régulièrement engagés dans la traversée d'une chaussée et à ceux circulant dans une zone de rencontre ou une aire piétonne."
Le refus de priorité à un passage piéton
Refuser la priorité à un piéton est donc une erreur éliminatoire au permis B.
Même si cela peut paraitre étonnant, oui un piéton est toujours prioritaire, même s'il décide de traverser en dehors d'un passage pour piétons. Cela vient tout simplement du fait qu'en cas de collision, le piéton sera toujours plus en danger.
D'après cette loi, en cas d'accident de la route impliquant un véhicule terrestre à moteur et un cycliste ou un piéton, le conducteur de la voiture est le responsable, sauf faute inexcusable de la victime.
Par défaut les pistes cyclables sont juste conseillées, et les rendre obligatoire est réservé à des cas très particuliers, et pour cela il faut passer par un avis du Préfet. Depuis le décret du 14 septembre 1998, le Code de la route n'impose plus l'obligation aux cyclistes d'emprunter les aménagements cyclables.
Les cyclistes sont souvent en conflit avec un code de la route marqué par la prédominance de l'automobile, où la majorité des dispositions s'applique au « conducteur » (ici le cycliste) d'un « véhicule » (sans faire de distinction entre les vélos et les véhicules motorisés).