Tous ces lutteurs sont rémunérés à titre professionnel par la ligue professionnelle du sumô. Le salaire dépend évidemment du « rang » des athlètes, mais ils ont beaucoup de privilèges, comme le fait de pouvoir se marier, par exemple.
La santé des lutteurs est très fragile. Atteints d'obésité ils ont parfois du mal à respirer. S'ajoutent à cela les problèmes de diabète liés à leur suralimentation. La durée de vie moyenne d'un sumo n'excède pas les 65 ans…
Sumo. Un extraterrestre au pays des sumos : tel est le Mongol Hakuho, 69e sumotori à être élevé au rang suprême de Yokozuna. Si tout ceci ne vous dit rien, retenez plutôt que ce colosse de 1m92 pour 152kg gagne 400.000$ par saison selon ESPN, soit un peu plus de 275.000€.
De plus, à la fin de chaque repas, la sieste n'est pas un plaisir, mais bien une contrainte pour chaque sumo. Ils doivent dormir pour faciliter l'accumulation de graisse. Leurs combats sont aussi régis par des codes rigoureux. Alors que le combat ne dure qu'une poignée de secondes, le rituel dure environ 10 minutes.
Le sumo mange un sorte de ragoût appelé chanko nabe (ちゃんこ鍋), contenant de la viande, du poisson, des légumes et de tofu, accompagné de riz et de bière à volonté ! Un rikishi (lutteur) en bonne santé mange entre 5 à 10 bols de riz et il boit 6 chopes de bière.
Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko (四股). En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio (清めの塩).
Hakuhô, le plus grand yokozuna de l'histoire du sumo : un précieux regard sur la légende. Pendant les plus de 14 ans du règne du yokozuna Hakuhô, une quantité de record auront été battus : 45 tournois gagnés, 1 187 victoires… rien que ça !
le sumo des femmes
Le sumô pour femme est appelé shin-sumo et un championnat du monde est même organisé. Dès le 18ème siècle des combats de sumô pour femmes (onna-sumo) étaient organisés par des maisons de prostitution. Ce sport féminin fut cependant définitivement interdit en 1926.
Le sumo est un sport professionnel dans lequel gagner des combats est le seul moyen de grimper les échelons et d'obtenir un meilleur salaire. Mais il représente en même temps une tradition qui s'appuie sur des rites et des valeurs spirituelles. Sans cela, la discipline perdrait toute sa raison d'être.
Le rang d'ōzeki, littéralement « grande barrière », existe depuis au moins les années 1750, il était alors le plus haut rang dans le sumo. Le titre de yokozuna, auparavant honorifique, est devenu le plus haut rang du sumo au début des années 1900.
Les conditions de promotion pour devenir yokozuna sont théoriquement les suivantes : être ôzeki, aligner deux yûshô consécutifs ou obtenir une performance équivalente (au moins 38 victoires sur les 3 derniers hon-basho).
On gagne un combat de Sumo en poussant l'adversaire hors du cercle intérieur ou en le faisant tomber sur le Dohyô (seuls ses pieds doivent toucher le sol, si une autre partie du corps touche le sol, le Rikishi a perdu). Même chose si le Rikishi touche les sacs de paille qui entourent le cercle de combat.
Il mesure 2,03 mètres et a été pesé à plus de 363 kg . Il détient le record du monde Guinness de l'athlète le plus lourd.
Le yokozuna - rang le plus prestigieux du sumo - d'origine mongole Hakuho, âgé de 36 ans, régnait quasiment sans partage sur le sport, remportant un nombre record de 45 tournois au cours de sa carrière.
Au sein de la culture japonaise, le Sumo est un art martial dans lequel des combattants au gabarit impressionnant pratiquent la lutte lors de combats rituels. Il s'agit de l'un des sports les plus populaires au Japon et du sport de combat national : vieux de plusieurs siècles ce sport bénéficie d'une longue histoire.
Hong-Kong se place en tête du classement avec 88,1 ans pour les femmes et 82,3 pour les hommes.
Cette longévité exceptionnelle s'explique par un faible taux d'obésité et un régime alimentaire unique, caractérisé par une faible consommation de viande rouge, et une consommation élevée de poissons et d'aliments provenant de plantes tels le soja et le thé.
Le bilan démographique résume bien l'état actuel de la situation, celle d'une indéniable crise, mais avec des signes récents d'amélioration L'espérance de vie pour les hommes n'est plus que de 58,8 ans (72 ans pour les femmes).
La corpulence apparaît indispensable car un gros ventre et des jambes fortes et lourdes permettent d'abaisser le poids de gravité et donc rendent plus difficile le fait d'être basculé. Comme les combats sont très brefs, le premier contact, tachiai, devient fondamental.
Cependant, la WWF le garde sous contrat jusqu'en 1998. Il lutte ensuite dans diverses fédérations avant de mourir le 23 octobre 2000 à la suite d'un œdème pulmonaire. En 2012, il devient membre à titre posthume du WWE Hall of Fame.
Une tradition ancrée dans l'histoire
Il existerait même des femmes sumo depuis la création de la discipline, et celles-ci sont mentionnées dans “le deuxième livre le plus ancien de l'histoire du Japon, intitulé Nihon Shoki ['Les Chroniques du Japon']” et datant du VIIIe siècle.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les sports les plus populaires au Japon sont le base-ball, le rugby et le football.
Ainsi, en France, le sport national est le jeu de paume du Moyen Âge jusqu'à la Révolution. Le sport hippique puis le cyclisme s'imposent au XIX e siècle, mais le football devient sport national dès le premier quart du XX e siècle.