La majorité d'entre eux, notamment le citron, la cerise, le concombre, la figue ou le raisin, sont dits non climactériques. C'est-à-dire qu'ils ne mûriront plus après avoir été cueillis. Les autres, comme l'avocat, la pomme, le kiwi, la poire, la banane, l'abricot, la pêche, le melon et la tomate sont climactériques.
Les fruits qui mûrissent après la cueillette
Les pêches, nectarines, bananes, mangues et avocats mûrissent très bien après avoir été récoltés, grâce à l'éthylène qu'ils dégagent.
Pour les pêches et les abricots trop durs, on a le choix. Utiliser le fameux sac de papier ou un autre truc : placer ces fruits entre deux serviettes et attendre quelques jours, jusqu'à ce qu'ils dégagent leur délicieux parfum.
En effet, les fruits non-climactériques ne continuent pas de mûrir après leur cueillette. Ne vous attendez donc pas à un miracle dans votre corbeille : ces clémentines à moitié mûres resteront à moitié mûres.
Les fruits mûrissent sous l'effet de l'éthylène (un gaz qui joue un rôle essentiel dans la vie des végétaux), même à très faible dose. Les fruits climactériques ont l'avantage de produire cet hormone végétale qui accélère le processus de mûrissement des fruits, même après la récolte.
Les végétaux qui mûrissent encore après avoir été cueillis : melon, poire, pastèque, banane, avocat, abricot, pêche, prune, kiwi... Les végétaux qui arrêtent le processus de maturation après avoir été récoltés : framboise, poivron, concombre, piment, navet, chou-fleur, courges...
Comment conserver les figues ? Une fois cueillie, la figue ne mûrit plus : il faut donc la récolter parfaitement à maturité. Comme elle ne se conserve pas très longtemps (48h maximum au réfrigérateur), vous devrez donc vous en occuper rapidement. A consommer fraiche ou séchée.
Les pommes, comme les bananes, les abricots, les figues, les kiwis, les mangues, les melons, les pêches, les nectarines, les poires et les prunes font partie des fruits dits climactériques, c'est-à-dire qu'ils continuent à mûrir après leur cueillette.
Placez les dans des bocaux stérilisés, que vous remplirez soit avec un sirop, soit avec de l'eau citronnée. Fermez hermétiquement avant de mettre à stériliser, 30 minutes à 90°. La congélation : Une fois pelées et coupées en morceaux, placez les pêches dans vos récipients ou sacs.
Placez votre fruit dans le sac.
Placez les pêches pas mures dans le sac. Pour faciliter encore le processus, placez une banane ou une pomme dans le sac avec les pêches. Ces fruits dégagent une grande quantité de gaz éthylène et feront murir la pêche plus rapidement.
Les pêchers fleurissent et donnent des fruits qui restent durs et ne murissent pas. A mon avis cela provient du fait que les arbres n'ont pas été greffés.
Rassemblez simplement les fruits d'été climactériques à faire mûrir dans une boîte hermétique, dans du papier journal, sous une cloche ou dans une coupe couverte d'un torchon pour concentrer l'éthylène produit. Et conservez-les à température ambiante, le froid du frigo ralentissant la maturation !
Lorsqu'elle est mûre, la pêche est souple. Sa peau ne doit pas présenter de taches ni de meurtrissures et elle exhale une odeur parfumée. Ne vous fiez pas à la couleur de sa chair comme signe de maturité ou de fraîcheur !
Les pêches, brugnons et nectarines sont mûrs entre juillet et début septembre selon les variétés. Lorsque les fruits arrivent à maturité, ils dégagent leurs arômes, deviennent tendres et se colorent franchement sur toute leur surface (ne pas se fier uniquement à la tache colorée autour du pédoncule).
Est-ce que le melon mûrit après cueillette ? Comme pour les tomates, vous pouvez vous permettre de cueillir un melon encore un peu juste car il va continuer de mûrir après la cueillette. En revanche, la pastèque doit être ramassée à maturité car elle ne poursuit pas son mûrissement.
Les fruits dits climactériques sont ceux qui dégagent de fortes quantités d'éthylène (entre 10 et 100 ppm) pendant leur maturation. Il s'agit de la pomme, de la poire, de l'abricot, de la pêche, de la prune, de l'avocat ou encore du melon, avec un record pour le fruit de la passion.
Riche en eau, la pêche est peu calorique. Elle se révèle correctement dosée en vitamine C, fibres et carotènes, indispensables à la peau. La pêche contient aussi du potassium, du magnésium, du phosphore et du fer en bonne quantité.
Lavez bien le fruit, enlevez-lui sa peau, puis découpez-le en quartiers pour enlever le noyau. Placez les morceaux dans une boîte hermétique ou tout simplement dans un sac de congélation. Vous pourrez les garder quelques mois et en profiter hors saison.
Mettre les pêches dans des contenants en plastique et bien tasser, en laissant un pouce (2,5 cm) d'espace libre sur le dessus. Recouvrir d'une feuille froissée de papier ciré et sceller hermétiquement. Les pêches peuvent se conserver un an au congélateur.
L'éthylène est un gaz qui accélère ce processus naturel. Pour faire mûrir des fruits pas assez mûrs, placez-les dans un lieu à température ambiante, sur un plat, dans la cuisine. Pour plus d'efficacité, vous pouvez recouvrir le plat d'une cloche. Ainsi, le gaz dégagé restera concentré sur les fruits.
Pour accélérer la maturité des pommes, pratiquer le stockage à l'étouffé. Pour cela : Se munir d'une boîte à chaussure et ranger les pommes à l'intérieur. L'éthylène dégagé par les fruits accélérera leur murissement.
Les tomates, comme les pommes, les poires, les bananes, sont des fruits climactériques. Autrement dit, elles sont capables de mûrir après leur cueillette.
Pour ce faire, il suffit de tremper un coton-tige dans de l'huile d'olive et de le passer légèrement sur l'œil, situé au bas de la figue, à l'opposé de la tige. Cela permet de sceller l'œil du fruit, empêchant le gaz éthylène de s'échapper en encourageant la figue à mûrir plus rapidement.
Pour accélérer la maturation des figues et augmenter le rendement de façon uniforme, on pratique la technique de la maturation par l'huile d'olive. Celle-ci consiste à badigeonner l'ostiole de la figue avec une petite goutte d'huile. La maturation des figues traitées est obtenue au bout de 5 à 8 jours.
La sève du figuier contient des molécules, les furocoumarines, qui peuvent, au contact, provoquer irritations, phototoxicité et même photoallergie. La phototoxicité est juste une réaction au niveau de la peau, par contre la photoallergie entraîne une réponse immunitaire spécifique.