Longtemps, les scientifiques ont expliqué que les homards et autres
Une nouvelle loi suisse interdisant de plonger des homards vivants dans l'eau bouillante pour les faire cuire a fait sourire dans les Maritimes, mais un chercheur estime que cette décision n'est pas basée sur une opinion farfelue. Il est « très probable » que les homards souffrent lorsqu'ils sont ébouillantés vivants.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Les recherches indiquent que les êtres invertébrés, comme les homards, peuvent souffrir, rapporte le professeur de médecine vétérinaire Éric Troncy, spécialiste de la douleur animale.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Selon l'animatrice scientifique, le homard n'est pas immortel, mais il ne vieillit pas. C'est un animal fascinant. En fait, ces cellules se régénèrent tout le temps et à l'infini. Elles ne vieillissent jamais, c'est assez incroyable.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Même l'escargot, la mascotte de la gastronomie française, a été étudié. "On a noté qu'il est sensible au plaisir. On peut donc supposer qu'il l'est également à la douleur", précise-t-il.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
Ce crustacé décapode possède un cœur qui est placé au milieu du thorax. Il est suspendu dans un grand sac péricardique. Du sang est envoyé dans les artères ramifiées pour atteindre les différents organes du homard.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Mais un escargot écrasé n'est pas forcément mort. Certes, il est en danger, mais il peut encore être sauvé grâce à ces cinq étapes méconnues et pourtant essentielles.
S'il ne fait aucun doute que les reptiles sont capables de nociception, même si les données scientifiques sont encore incomplètes, il semblerait que les reptiles possèdent les structures anatomiques et les mécanismes physiologiques pour ressentir et exprimer la douleur.
Voici qui est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. De prime abord, on s'en doute bien, les chats, les chiens, les cochons et nos millions d'amis ne pleurent pas d'émotions.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Les oiseaux, quant à eux, possèdent des récepteurs à la douleur et la ressentent comme les mammifères. Dans une étude publiée en 2000, les poules dont la patte était blessée choisissaient la nourriture dans laquelle avaient été injectés des antidouleurs.
Comment tuer une langouste vivante ? Pour ce faire, munissez-vous d'une petite hache de boucher et d'un gant. - Tenez fermement le corps de la langouste en plaçant son dos vers le haut . L'animal se débat pendant cette opération, faites donc très attention à ses pattes.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation.
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.