Sujet tabou, les règles douloureuses peuvent être le symptôme d'une maladie peu connue : l'endométriose. Les hommes peuvent aussi être indirectement concernés. Ils doivent s'emparer du sujet pour mieux accompagner ces femmes et participer aux stratégies de santé.
Selon les chercheurs, certains gènes prédisposent en effet à la maladie, car l'endométriose est plus fréquente dans certaines familles. Mais actuellement, personne n'a découvert de quels gènes il s'agit. Ce qui est certain, c'est que l'endométriose n'est pas contagieuse ni sexuellement transmissible.
L'endométriose touche en France environ 10% des femmes en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
L'âge est un facteur de risque ou plus exactement le fait d'être en âge de procréer. L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
Heureusement, bien des femmes atteintes d'endométriose sont capables de concevoir un enfant, mais elles ont besoin de plus de temps. La fécondation in vitro (FIV) est aussi une option, mais le taux de réussite peut être inférieur pour les femmes qui souffrent d'endométriose.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
Si les ovaires sont le siège d'îlots d'endométriose, des kystes peuvent se former. Ils perturbent directement la maturation des ovules, ce qui rend impossible une ovulation normale. Leur contenu est constitué de sang qui ne peut pas s'écouler.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose, même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas. Il existe des cas d'endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
Le problème, c'est que les prostaglandines sont plutôt fortes et se retrouvent parfois dans le flux sanguin qui les propage. Les prostaglandines provoquent tout, des crampes aux douleurs musculaires à la nausée, la diarrhée et (si tu es vraiment « chanceuse ») les vomissements.
L'exérèse peut être réalisé aux ciseaux, au bistouri aux ultrasons, à l'énergie plasma ou au laser. Lorsqu'elles sont millimétriques et d'épaisseur inférieure à 1mm, les lésions d'endométriose peuvent être également détruites par vaporisation ou par ablation, avec du courant électrique, de l'énergie plasma ou du laser.
Sujet tabou, les règles douloureuses peuvent être le symptôme d'une maladie peu connue : l'endométriose. Les hommes peuvent aussi être indirectement concernés. Ils doivent s'emparer du sujet pour mieux accompagner ces femmes et participer aux stratégies de santé.
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d'uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l'endométriose : un seul fragment d'endomètre mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments.
Pourquoi l'endométriose fait mal ? L'endométriose est une maladie inflammatoire. Cycle après cycle, les lésions d'endomètriose saignent. Des enzymes de l'inflammation sont alors libérées.
La sévérité de l'endométriose est évaluée selon le score AFSR (American Fertility Society Revised ). Quatre stades de sévérité croissante (minime stade I, modérée stade II, moyenne stade III, sévère stade IV) sont décrits (3), en fonction de la profondeur de l'atteinte.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Comment prévenir l'apparition de cette maladie ? La pratique d'une activité physique régulière pourrait réduire le risque de développer l'endométriose. Tout comme l'alimentation, par la consommation d'acide gras oméga-3, de légumes verts et de fruits frais, réduirait l'apparition de la maladie.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
"Une douleur au niveau du milieu du dos pendant les règles peut être un signe de souffrance rénale. En effet, dans des cas extrêmes, une endométriose qui s'est étendue peut toucher les uretères (tuyaux qui amènent l'urine du rein vers la vessie) et empêcher l'urine d'aller dans la vessie.
Habituellement ces « salpingites » ou inflammations pelviennes se traduisent par des douleurs du bas ventre, des pertes blanches, parfois de la fièvre mais les tableaux très « bruyants » c'est-à-dire avec beaucoup de symptômes sont de plus en plus rares et ces infections doivent parfois être évoquées sur des signes ...
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».