Mal contrôlées ou aiguës, l'angine, l'hypertension, l'arythmie et l'insuffisance cardiaque sont des contre-indications aux voyages en avion. Une personne qui a été victime d'un infarctus du myocarde non compliqué devra attendre au moins deux semaines avant de prendre l'avion.
Jusqu'à 1500 mètres d'altitude, il n'y a normalement pas de problèmes pour les patients cardiaques. Si votre insuffisance cardiaque est stable, vous pouvez même envisager 2500 mètres. Avant d'entreprendre des randonnées en altitude, prévoyez 2 à 3 jours d'acclimatation.
Les voyageurs atteints de maladies chroniques comme le diabète, l'hypertension artérielle, ou souffrant de troubles cardiovasculaires, de maladies respiratoires ou d'un cancer doivent se munir de leurs médicaments à bord (et présenter leur prescription médicale le cas échéant pour l'enregistrement).
Une consommation excessive d'alcool (lors d'une même occasion, quatre consommations ou plus pour les femmes, et cinq consommations ou plus pour les hommes) et une consommation importante d'alcool peuvent augmenter la pression artérielle et le risque de développer une arythmie cardiaque, comme la fibrillation ...
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
Pour raisons médicales : maladie ou accident, accouchement prématuré, décès… Pour raisons familiales : seconde session du fiston mais aussi séparation, divorce, décès d'un parent proche… Pour raisons professionnelles : licenciement, suppression inopinée de vos congés par votre employeur pour remplacement…
Le mal des transports
Pour atténuer ces symptômes, essayez d'obtenir une place au milieu de l'avion, là où les mouvements sont moins perceptibles. Allongez votre siège autant que possible et restez allongé sans bouger, la tête penchée en arrière. Évitez les repas trop copieux et l'alcool.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
En raison de la forte prévalence de l'hypertension, il n'est pas rare qu'un hypertendu se retrouve à haute altitude. L'augmentation de la pression artérielle avec l'altitude a pu être démontrée par des mesures ambulatoires sur 24 heures aussi bien chez le volontaire sain que chez le patient hypertendu.
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.
Sauf maladie particulière ou avis spécialisé (hématologiste en particulier), le voyageur ne doit prendre ni aspirine, ni héparine de bas poids moléculaire, ni anticoagulants oraux. Les médicaments dits veinotoniques n'ont jamais fait la preuve d'une quelconque efficacité à prévenir la phlébite en avion.
La Société Américaine des AVC suggère que, après un accident vasculaire cérébral (AVC), le mieux est d'attendre au moins deux semaines avant de voler : si des nouvelles conditions arrivent pendant cette période, vous voudriez que les soins médicaux soient disponibles.
La cabine est pressurisée pour simuler une élévation de 1800 à 2400 mètres au-dessus de la Terre et votre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur. Comme le savent tous les skieurs, cela mène à des étourdissements, de la somnolence et une perte au niveau de l'acuité cérébrale.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).
Prévoyez un coussin de voyage, des bouchons d'oreilles, un masque pour les yeux. En cas de jambes lourdes, enfilez des bas de contention. Et surtout, pensez à bien vous hydrater pendant le vol.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Il appartient à l'assuré, qui a accès à son dossier médical, de communiquer les éléments médicaux en rapport avec l'état de santé à l'origine de son arrêt de travail ou de son invalidité ainsi que les informations permettant au médecin conseil de l'assurance d'apprécier la durée de son incapacité.
? Pour demander l'annulation de votre voyage, vous devez envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception en précisant les raisons exceptionnelles qui vous obligent à annuler votre voyage et à demander un remboursement. En cas de refus, vous pouvez faire appel à un médiateur afin de régler le litige à l'amiable.
Comment procéder pour vous faire rembourser ? Dans la plupart des cas l'indemnisation n'est ni immédiate ni automatique. C'est au passager de la solliciter, généralement en adressant une réclamation ou une demande d'indemnisation directement auprès du service clientèle de la compagnie aérienne.
La fréquence cardiaque atteint toutefois un seuil qu'elle ne peut dépasser, qui correspond à la fréquence cardiaque maximale. De façon théorique, elle peut être estimée par le calcul suivant : pour une femme : 226 – âge, soit 196 pour une femme de 30 ans ; pour un homme : 220 – âge, soit 190 pour un homme de 30 ans.