Il a des petites dents comme un harpon qui facilitent sa pénétration dans notre peau, mais qui l'empêchent de ressortir. Après la piqûre, quand l'abeille veut se dégager, son dard reste accroché dans notre peau. Sa glande à venin est arrachée et son abdomen se déchire, mais l'abeille ne meurt pas immédiatement.
Elles ne piquent donc qu'une seule fois, laissant dans la peau leur dard et leur glande à venin et meurent. C'est pourquoi, le venin continue d'être injecté pendant plusieurs minutes après la piqûre.
Un dard éperon responsable de la mort de l'abeille
Si les abeilles -- les abeilles ouvrières uniquement finalement -- meurent après avoir piqué, c'est que leur dard prend la forme d'un harpon (alors que celui des guêpes est très lisse).
Seule la femelle pique.
À la différence de la guêpe ou du frelon, l'abeille meurt après avoir piqué. C'est à cause de son dard. Lorsqu'elle pique, elle abandonne dans notre peau son dard qui prend la forme d'un harpon. Nos chairs se referment et l'empêchent de sortir.
Parmi elles, on peut citer l'acétamipride, le dinotéfurane, le nitenpyrame, le thiaméthoxame, le thiaclopride ou encore la clothianidine. En peu de temps, les néonicotinoïdes sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde.
Si les abeilles venaient à disparaître, ce serait une véritable catastrophe écologique. En effet, c'est grâce à ces formidables insectes pollinisateurs, que de nombreuses espèces de plantes sauvages, d'arbres, de fruits peuvent se développer.
D'autres causes ont été suggérées, le manque de diversité génétique chez les abeilles domestiques, la suppression du système immunitaire ou le stress provoqué par les changements climatiques, par les produits chimiques ou par les pesticides. Plusieurs pathogènes sont aussi montrés du doigt, dont le virus IAPV.
pour éviter d'être attaqué Les apiculteurs passent la plupart de leur temps avec les abeilles, ils ne sont donc pas à l'abri des piqûres. Les abeilles ne sont pas des insectes agressifs mais si elles se sentent menacées, utiliser leur dard est leur meilleur moyen de défense.
Il ne s'agit pas toujours d'une abeille bien sûr, car les guêpes et les frelons sont aussi susceptibles de nous embêter lors de nos promenades dans la nature ou lorsque nous profitons de nos jardins. Mais parmi tous ces insectes, seule l'abeille est réputée mourir après nous avoir piqué.
Les apiculteurs et le photographe de La Presse ont tous étés piqués plus d'une fois durant la nuit ! Il est près de 2 h du matin lorsque le chargement de ruches arrive chez Nature Canneberge, à Saint-Louis-de-Blandford.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Elle ne peut donc piquer qu'une seule fois, contrairement aux frelons ou aux guêpes dont le dard est lisse. Le dard des reines pour sa part n'est pas barbelé. Elles peuvent donc en faire un usage plus fréquent, sans risquer une amputation mortelle.
Depuis 2001, des chercheurs coréens ont publié une vingtaine d'études ayant évalué le potentiel analgésique et anti-inflammatoire du venin d'abeille et sa capacité à diminuer la douleur ou la raideur. Il est aussi parfois utilisé pour lutter contre certaines maladies inflammatoires comme les tendinites et les bursites.
Première chose à savoir : toutes les abeilles ne piquent pas. Seules les abeilles femelles peuvent piquer. Les abeilles mâles, ou faux bourdons, n'ont pas de dard et ne peuvent donc pas piquer.
En vérité, les guêpes ne cherchent pas forcément la proximité avec l'homme, « elles sont attirées par la nourriture qui est à proximité de nous », précise le scientifique.
La durée moyenne de vie des guêpes est relative à sa fonction dans la colonie. Au sein d'une colonie, il y a des femelles fertiles qui peuvent vivre une année entière. Les femelles stériles ou les ouvrières quant à elles ont une durée de vie bien plus limitée, 22 jours maximum.
La piqûre. Contrairement aux guêpes qui peuvent attaquer plusieurs fois de suite, les abeilles ne piquent qu'une seule fois car le ventre de l'abeille se détache avec son dard, ce qui entraîne sa mort.
La piqûre de frelon est particulièrement dangereuse si l'insecte pique près de l'œil, sur la tempe ou dans la bouche (risque d'étouffement suite au gonflement de la zone). Elle peut devenir mortelle si la personne piquée est allergique au venin, ou si elle est piquée plusieurs fois.
Elle ne pique pas sans raison : elle pique pour défendre sa colonie et assurer la survie de son espèce. L'abeille laisse son aiguillon et la glande à venin sur la peau, d'où l'importance de retirer très rapidement le dard avec son ongle, le coin d'une carte de crédit ou un disque coton par exemple.
Michael Smith a ainsi évalué sa douleur à la piqûre d'abeille dans la narine, la lèvre supérieure et le pénis à respectivement 9, 8,7 et 7,3 sur l'échelle de la douleur.
Leur communication repose sur des échanges tactiles. Par exemple, les abeilles se touchent les antennes pour transmettre des informations. Elles utilisent aussi des messagers chimiques que l'on appelle les phéromones.
D'après des chercheurs, lorsque les températures sont trop élevées, les abeilles se donnent la mort en expulsant spontanément leur abdomen. En Colombie-Britannique, au Canada, des chercheurs ont observé des abeilles se donner la mort lors de chaleurs extrêmes.
Ce qui tue les abeille
Cette surmortalité est mondiale et s'explique par une conjonction de plusieurs facteurs : maladies, dégâts du frelon asiatique, dérèglement climatique, monoculture et, surtout, pesticides et produits phytosanitaires...
La mortalité des abeilles est multifactorielle. Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.