Le ver de terre ou lombric commun ne possède pas d'yeux, mais son corps dispose d'un système nerveux très sensible à la lumière et à son environnement. Ce système nerveux est l'organe de la vision, du toucher et l'ouïe du ver de terre. Le lombric voit et entend avec tout son corps sur terre et dans la terre.
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Anatomie du ver de terre : généralités
Le ver de terre n'a ni yeux ni dents, mais possède en revanche quatre cœurs et trois paires de reins ! Il respire à travers la peau. Son corps est constitué d'anneaux successifs nommés segments, tous entourés d'une musculature longitudinale et d'une musculature circulaire.
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Il n'a ni yeux ni dents. Il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Il possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Il respire à travers la peau.
L'image suivante illustre l'anatomie d'un ver de terre:
La bouche est surmontée d'un lobe saillant en forme de langue, le prostomium (figure 1). Les vers de terre utilisent leur prostomium pour « percevoir » l'environnement qui les entoure.
Est-ce que le ver de terre meurt si on le coupe en deux ? Ainsi, couper un ver de terre en deux va immanquablement blesser, voire tuer, l'animal. En effet, si l'on touche la partie de son corps abritant les organes vitaux, le ver de terre va mourir.
Un lombricide est un pesticide, de la famille des biocides, permettant de détruire les vers de terre (lombrics). Lombricide est aussi le nom donné à une famille taxonomique (celle des vers de terre).
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs.
Tout cela est malheureusement faux ! Cette idée reçue très répandue s'explique probablement en partie par le fait que, quand un ver de terre est coupé en deux, ses deux moitiés continuent à se tortiller pendant un certain temps. Cela ne signifie malheureusement pas pour autant qu'elles vont survivre très longtemps...
Après avoir mangé, le système digestif des vers est ainsi fait que les vers rejettent le résultat de leur consommation sous forme de turricules, des petits tortillons à la surface du sol. Bonne nouvelle, plus la surface du sol de votre jardin est couverte de turricules, meilleure est la terre de votre jardin.
Ils vivent principalement sous terre pour éviter la lumière solaire car celle-ci enlève l'humidité de leur peau. Ils meurent rapidement s'ils sont exposés au soleil pendant une longue période. Les vers de terre ont besoin d'un milieu humide pour la diffusion des gaz à travers leur peau.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Les vers de terre dans le jardin
En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
La nourriture préférée des vers de terre est la cellulose. Déposez à la surface du sol : feuilles mortes, tontes de gazon, épluchures de cuisine, mauvaises herbes... . Si vous manquez de matière première, des cartons (bruns, sans scotch, sans inscriptions) feront l'affaire, c'est pratiquement de la cellulose pure !
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Les vers adorent les cartons, belle source de cellulose se décomposant facilement. Autre solution pour attirer les vers de terre chez vous, le semis d'engrais vert. Lupin, avoine, moutarde, féverole, vesce, phacélie, trèfle, luzerne... Vous avez le choix selon les saisons et l'emploi que vous voulez en faire !
Parfois appelés vers de compost, on les reconnaît facilement à leurs anneaux très distincts et leur couleur rougeâtre. Ils sont fins et petits, vivent en surfaces dans les premiers centimètres du sol mais surtout en forêt, dans la litière, dans les excréments d'herbivores ou bien dans les tas de déchets organiques.
Les asticots sont les larves d'une mouche ou d'un moustique. Il arrive que les mouches mettent au monde des larves vivantes, mais le plus souvent, les larves sont issues d'un œuf que la mouche pond dans des matières organiques en décomposition. Après cinq mues, l'asticot devient plus foncé et se transforme en pupe.
Les vers de terre appartiennent à l'embranchement des annélides ou vers annelés, groupe d'animaux caractérisés par un corps en forme de ver constitué de nombreux segments semblables. Parmi les annélides, les vers de terre sont qualifiés d'oligochètes, c'est-à-dire portant peu de soies (2 paires par segment).