Selon les connaissances actuelles, le temps relativiste aurait commencé il y a environ 13,7 milliards d'années. Le fait que le temps ait eu un début, et que la question « qu'y avait-il avant le début du temps ? » n'ait pas de sens est extrêmement difficile à se représenter.
Pour nous, les battements du pendule mesurent le temps qui s'écoule. Pour le physicien, le temps Newtonien, régulier et immuable, a cédé la place à l'espace-temps de la relativité d'Einstein. Cependant la relativité générale n'est pas compatible avec la physique quantique.
Le physicien américain Lee Smolin, dans son livre La renaissance du temps, étend cette vision à la cosmologie. Selon lui, le temps est réel et le monde n'est pas déterminé d'avance, il peut créer, apprendre, évoluer. Et notre libre arbitre peut y devenir plus qu'une illusion.
Selon une étude parue dans Classical and Quantum Gravity, un voyage dans le temps sans paradoxe est mathématiquement possible. La question du voyage dans le temps fait encore débat chez les physiciens.
L'espace-temps contiendrait en somme l'intégralité de l'histoire de la réalité, chaque événement passé, présent ou futur y occupant, depuis toujours et pour toujours, une place bien déterminée. Le passé existerait donc encore, tout comme le futur existe déjà, mais ailleurs que là où nous sommes présents.
L'attente concrétisée par le temps
En effet, si c'est le temps lui-même qui passe son temps à recréer le monde à chaque instant, alors il faut répondre, comme le faisait déjà Aristote, que l'avenir n'existe pas puisqu'il n'existe pas encore.
Si on me pose la question, je réponds sans hésiter : le temps ne passe pas, le temps ne s'écoule pas, le temps n'a pas de vitesse. Tout simplement : le temps n'existe pas.
Deux mathématiciens canadiens ont toutefois démontré qu'en réalité il est possible de voyager dans le passé sans faire émerger de paradoxe. En effet, les événements s'ajusteraient d'eux-mêmes afin de préserver la cohérence du flux temporel.
La machine à voyager dans le temps que Ben Tippet a imaginée avec David Tsang, un astrophysicien de l'université du Maryland, est en fait une sorte de "boite qui se déplace d'avant en arrière à travers l'espace et le temps", dans un mouvement circulaire.
Depuis 1905, un vrai voyage dans le temps a été réalisé, mais pas avec la machine qu'imaginait plaisamment Wells. L'humain ayant voyagé le plus loin dans le temps à ce jour est Sergueï Krikaliov : il a bondi vers le futur de…
1) Relativité restreinte (1905) : La vitesse dilate le temps. Cette théorie nous dit que le temps s'écoule plus lentement pour un observateur qui se déplace rapidement que pour un autre observateur, fixe ou animé d'un mouvement plus lent. Autrement dit, plus on va vite et plus le temps ralentit.
Les ouvrages de Relativité dus à Einstein donnent du temps une vision tout autre. Le temps est relatif en ce sens qu'il est mesuré différemment par des observateurs en mouvement les uns par rapport aux autres, ou se situant dans des régions de l'univers où la concentration de masses est différente.
Le temps qui passe possède donc une existence théoriquement impossible à définir. Il n'est pas un objet que l'on peut observer et disséquer, mais une intuition constante qui ne quitte jamais la conscience sauf à notre mort.
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains. À l'origine, l'heure est simplement le douzième d'une journée, quelle que soit la saison.
Selon nos connaissances actuelles, l'origine du temps commencerait avec la naissance de l'Univers. On peut l'estimer ou le mesurer à 13,7 Milliards d'années, lors du fameux Big-Bang. On ne peut mesurer le temps au-delà de cette limite, car on ne sait absolument pas "d'où", "de quoi", vient ce big-bang.
Selon la théorie du Big Bang, l'Univers a eu un début, il y a environ 13,7 milliards d'années. C'est là que le temps aurait commencé, et que l'espace et la matière seraient apparus. Plusieurs observations permettent de valider cette théorie.
Les voyages dans le futur supposent une expansion du temps, conséquence directe de l'inversion de la vitesse de la lumière (Alain Ferraro 2007) en se déplaçant à des vitesses relativistes ou sous l'effet d'une très forte gravité (typiquement celle d'un trou noir).
Rien ne peut aller plus vite que la lumière dans le vide. C'est une constante physique qui détermine notre compréhension de l'univers depuis la fin du 20e siècle.
Le temps ne passe pas plus doucement parce que l'on se trouve dans l'espace. Il ralentit parce que l'on s'y déplace vite. Rien de mieux que l'espace pour voyager à de très grandes vitesses ! C'est le célèbre scientifique Einstein qui fit cette incroyable découverte au début du 20e siècle !
Paradoxe temporel : Le voyage dans le temps pourrait entraîner des paradoxes temporels, tels que la possibilité de changer le passé et donc d'altérer l'avenir, ce qui pourrait conduire à des contradictions logiques.
Et concernant le vieillissement, Libération précise que les artères sont également touchées puisqu'après six mois en microgravité les astronautes "ont vieilli l'équivalent de vingt à trente ans de vie terrestre". L'absence de gravité se répercute également sur les muscles et le squelette des astronautes.
Sa conclusion : la façon dont faisons l'expérience du temps qui passe dépend des changements perçus dans les stimuli mentaux. Plus exactement, la perception du temps est liée au nombre d'images mentales que le cerveau traite et organise.
Peu importe à quel point nos vies sont régies par les mêmes secondes, minutes, heures, jours et semaines… Peu importe où nous nous situons sur le globe, le temps ne sera jamais absolu. Le « taux d'écoulement », dépend entièrement de la vitesse et de l'accélération à un instant T.