Plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde chaque année et près de 40% du plastique n'est utilisé qu'une fois avant d'être jeté. Le recyclage ne permet malheureusement pas à lui seul de régler le problème de cette pollution plastique qui tue environ 1,5 millions d'animaux par an.
Car ce recyclage est très limité et que beaucoup de plastiques ne sont pas conçus pour être recyclés. Quelque 200 000 tonnes de déchets plastiques sont éparpillés dans les océans de la planète.
Chaque étude montre que le recyclage et la réutilisation ont des effets positifs sur la réduction des gaz à effet de serre, principalement par la récupération de l'énergie, de l'eau et des matériaux utilisés pour fabriquer ces produits.
“Recycler” nous donne l'impression d'un cycle vertueux. “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” comme disait Lavoisier. En réalité, il y a presque toujours une déperdition de matière dans le processus, et dans 100% des cas un gâchis de ressources, ne serait-ce qu'énergétiques.
Bref, c'est normal avec tout ça qu'on finisse par se demander : « Ça vaut tu vraiment la peine de recycler? ». Évidemment, la réponse est sans équivoque : OUI. D'abord, il faut comprendre que vos matières sont recyclées ou revalorisées.
En fait, l'acier est le matériau le plus recyclé. Les canettes d'aluminium sont l'un des articles les plus faciles à recycler, car elles sont recyclables à 100 %. En outre, elles peuvent être retraitées à l'infini.
Le recyclage des déchets en France permet d'éviter l'équivalent de 5% des émissions de CO2 annuelles. Mais contrairement à une idée reçue, le recyclage n'est pas une industrie totalement non-polluante. Elle nécessite de l'eau et de l'électricité.
Il existe trois formes de recyclage : chimique : produire une réaction chimique pour, par exemple, séparer les composants ; mécanique : utiliser une machine pour transformer les déchets (broyer, par exemple) ; organique : produire un engrais ou un carburant.
Donner une nouvelle vie à la matière : c'est l'enjeu central du recyclage. Avec des bénéfices de taille pour l'environnement : préservation des ressources naturelles, réduction des gaz à effet de serre, économie d'eau... et pour l'économie française.
Pourquoi recycler le plastique ? Pour qu'il y ait moins de gaspillage, moins de ressources et d'énergies dépensées. Grâce au recyclage des emballages plastiques, des économies substantielles sont réalisées en matière de production de nouvelles matières plastiques.
Le tri des déchets et le recyclage permettent, avant tout, d'économiser des ressources naturelles. Au lieu d'extraire de nouvelles ressources du sol ou du sous-sol de la Terre (sable, pétrole…), on utilise de la matière existante (comme celle des emballages) pour produire de nouveaux objets et emballages.
Le plastique pollue toute la Planète. On le trouve partout : au fond des océans, sur les chemins des forêts les plus lointaines, dans les glaces de l'Arctique et jusque sur les plages où les tortues font leurs nids.
La mise en décharge engendre la dégradation des paysages (occupation des sols, pollution visuelle et olfactive…). La décomposition des déchets libère du méthane – un puissant gaz à effet de serre – et des éléments toxiques (comme des métaux lourds) qui contaminent le sol et les eaux souterraines.
la réduction du volume de déchets, donc de la pollution qu'ils causeraient (certains matériaux mettent des décennies, voire des siècles, à se dégrader) ; la préservation des ressources naturelles, puisque la matière recyclée est utilisée à la place de celle qu'on aurait dû extraire.
Les sacs plastiques, les films plastiques qui enveloppent revues, emballages ou bouteilles d'eau, les pots de yaourts ou de crème ou encore les barquettes ne sont pas recyclable. Ils sont en effet trop léger et ne contiennent pas suffisamment de matière et le recyclage n'est ainsi pas rentable.
Le plastique numéro 6 : recyclable, mais non recyclé
Ce plastique, très léger, est souvent constitué de beaucoup d'air.
Les plastiques recyclables
Il s'agit de ceux dont la demande est suffisamment forte pour justifier leur récupération. Plusieurs plastiques, incluant le polycarbonate, l'acrylique, et le nylon, sont regroupées sous le numéro 7.
C'est le cas du papier, du carton, du verre et du plastique. Pour commencer, le papier et le carton doivent être composés majoritairement de matériaux fibreux. Dans le cas contraire, ils ne seront pas recyclables. Concernant le verre, certaines restrictions empêchent sa recyclabilité complète.
L'or et l'argent sont - à priori - recyclables à l'infini, sans dégradation de qualité. Ils sont alors épurés (on leur enlève leurs impuretés) pour être refondus en de nouveaux bijoux, objets divers ou lingots…
Dans quelle poubelle jeter les pots de yaourt ? Si vous faites partie des 30% de Français bénéficiant de l'extension des consignes de tri, vous pouvez jeter votre pot de yaourt dans votre poubelle jaune, ce qui garantit qu'ils partiront en direction dans une usine de recyclage.
Déposée en déchèterie ou enlevée par les encombrants, elle est incinérée (avec le plus souvent récupération de chaleur pour produire de l'énergie) ou enfouie dans des installations de stockage de déchets. Les lunettes en bois et certaines en plastiques (PVC) peuvent toutefois faire l'objet d'un recyclage.
Il s'agit d'itinéraires de collecte différents réalisés par des bennes différentes», explique la mairie. Selon le rapport 2016 sur la gestion des déchets à Paris, 18,5% de de la totalité des déchets récoltés à Paris ont été recyclés. On peut donc en déduire que, non, le tri des déchets ne sert pas à rien.
Aujourd'hui, les entreprises doivent financer 80 % des coûts de la collecte et du tri des emballages au niveau national. Le reste des coûts assumé par les collectivités est couvert par la revente à des recycleurs des matériaux d'emballages qui sont triés dans des centres de tri.