Les antihistaminiques sont les médicaments les plus utilisés pour vaincre le mal de mer : la dimenhydrinate (Nausicalm), la cyclizine (Marezine), la diphenhydramine (Benadryl), la prométhazine (Phenergan)... Demandez toujours l'avis de votre médecin avant de prendre un traitement curatif ou préventif du mal de mer.
Le mal de mer disparaît généralement au bout de deux ou trois jours de mer, sauf chez 5 % des personnes très sensibles.
« Le gingembre est aussi efficace pour prévenir et arrêter les nausées et les vomissements que d'autres médicaments antiémétiques », dit Fabienne Millet, pharmacienne. Deux de ses composants, les gingérols et les shogaols, agissent sur la muqueuse de l'estomac pour réduire ses mouvements et calmer les haut-le-cœur.
Avant de partir naviguer, que ce soit pour une longue durée ou non, au préalable, le repos est essentiel. Privilégiez une bonne nuit de sommeil plutôt qu'une nuit courte pour limiter les risques. La fatigue et le stress sont des facteurs qui vont amplifier le mal de mer.
Tout le monde peut subir le mal de mer, qu'on soit grand navigateur, pêcheur ou skipper professionnels, plaisancier du dimanche ou simple croisiériste. En général, 25 à 30 % des personnes sont touchées par le mal de mer.
Le mal de mer se manifeste généralement durant les premières heures ou les premiers jours de navigation. Si la plupart des personnes touchées s'y habituent et n'en souffrent plus les jours suivants, les autres peuvent en souffrir jusqu'au retour sur la terre ferme.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées.
Le mécanisme
Le mal de mer est le fruit d'une contradiction sensorielle entre : votre oreille interne, l'organe de l'équilibre, votre vue, votre système musculaire, qui cherche à compenser le mouvement pour vous garder en équilibre.
On connaît depuis longtemps les causes de la cinétose, c'est-à-dire les malaises ressentis en bateau, avion ou voiture : il s'agit d'un problème d'interprétation de notre cerveau entre les mouvements captés par notre oreille interne et ceux perçus par nos yeux.
Il est lié à une mauvaise synchronisation des informations envoyées au centre de l'équilibre, se trouvant dans l'oreille interne. La personne malade peut ressentir alors différents effets, plus ou moins forts, du simple vertige, aux vomissements jusqu'au complet abattement.
C'est un mal méconnu qui peut résulter d'un voyage, mais pas que. Le syndrome du mal de débarquement donne aux concernés la sensation ininterrompue de tanguer. Un trouble neurologique qui peut s'accompagner d'anxiété, de fatigue et de troubles cognitifs.
Il devient plus courant chez les enfants de 2 à 12 ans, puis régresse à l'adolescence. A l'âge adulte, les femmes sont plus touchées, notamment pendant la grossesse ou les règles.
Il est généralement provoqué par le balancement de l'embarcation et le décalage entre les informations de mouvement fournies par le système vestibulaire et les informations visuelles.
Privilégiez une nourriture solide plutôt que liquide. Renoncez à l'alcool, au tabac et au café, avant et pendant le voyage. Maintenez la tête droite, sans faire de mouvements brusques pendant le voyage. En voiture, installez-vous à l'avant à côté du conducteur, ou à l'arrière au milieu, et regardez loin devant vous.
Symptômes du mal de mer
inconfort digestif : hyper salivation, nausées, vomissements ; vertiges et/ou maux de tête ; pâleur, sueurs froides ; fatigue.
Remède de grand-mère. Certains remèdes de grand-mère peuvent s'avérer efficaces chez certaines personnes. Parmi eux, mettre un pansement (sparadrap) sur le nombril pour faire la route est une technique intéressante dans la mesure où elle fonctionne !
La meilleure place
Le conseil est le même sur un bateau, "tenir la barre peut également aider, cela nous donne la sensation d'être stable", complète le médecin. On peut aussi préférer les cabines du milieu pour moins ressentir la houle et les vagues.
Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament.
Le mal de l'air se manifeste par des nausées (parfois avec vomissements), des maux de tête et des vertiges. La sécheresse de l'air peut entraîner une déshydratation et une sensation de peau très sèche. Les porteurs de lentilles de contact peuvent éprouver des sensations désagréables au niveau des yeux.
En voiture, préférez les places à l'avant et près des fenêtres pour suivre la route des yeux. Le fait de conduire peut également réduire les sensations de nausées. Réglez également la hauteur des sièges des enfants de telle sorte qu'ils puissent regarder à l'extérieur.
Asseyez-vous ou allongez-vous et restez au calme le temps que l'étourdissement disparaisse, le risque étant de se blesser en tombant.
Vous pouvez également demander à votre médecin de vous prescrire des médicaments comme la diphénhydramine (Nautamine) ou le diménhydrinate (Mercalm, Nausicalm) pour atténuer les réponses de l'oreille interne. Certains existent en patch à coller derrière l'oreille ou en bracelet.