Il faut le répéter: le paracétamol est un médicament destiné à traiter la fièvre et les douleurs légères à modérées et non pas à guérir une infection, surtout lorsqu'elle est d'origine virale.
Il semblerait que le paracétamol ait une action au sein du système nerveux central en inhibant la production de prostaglandine. Cette molécule est impliquée dans la transmission de la douleur et dans les mécanismes inflammatoires.
La prise régulière de paracétamol augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d'hémorragies digestives et de problèmes rénaux, selon les résultats de l'étude. Elle a été publiée par la revue britannique Annals of The Rheumatic Diseases qui dépend du groupe British Medical Journal (BMJ).
Le mécanisme d'action du paracétamol
L'inhibition de la production des prostaglandines explique l'effet analgésique du paracétamol. Il possède aussi des propriétés antipyrétiques, qui abaissent la fièvre en agissant sur les centres thermorégulateurs de l'hypothalamus, situés dans le cerveau.
Doliprane agit rapidement, soit environ vingt minutes après la prise du premier comprimé. Son effet antalgique (antidouleur) et son effet antipyrétique (contre la fièvre) perdurent ensuite pendant 4 heures en moyenne.
*Cas particuliers : Si vous avez une maladie des reins, du foie, vous souffrez d'alcoolisme chronique, vous pesez moins de 50 kg : consultez un professionnel de santé avant de prendre du paracétamol. Si vous êtes enceinte : en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période.
En 1er choix : le paracétamol
Le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan...) présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
La prise régulière de paracétamol augmenterait également le risque de maladies cardiovasculaires pouvant aller jusqu'à 68 % en cas de consommation de plus de 15 comprimés par semaine. Le risque de développer des problèmes gastro-intestinaux et rénaux est également augmenté en cas de consommation régulière.
Au terme de nombreux calculs les chercheurs ont constaté que le paracétamol peut à lui seul (et à la différence du placebo) modifier (en «l'émoussant») la réaction psychologique normale au stress.
À l'inverse de l'ibuprofène, le doliprane n'est pas un anti-inflammatoire. C'est un antalgique à base de paracétamol. Ses excipients sont constitués de povidone, d'amidon prégélatinisé, de carboxyméthylamidon sodique type A, de talc et de stéarate de magnésium.
Peu cher, efficace, vendu en libre accès dans les pharmacies, il est aussi tout terrain : contrairement à l'ibuprofène et à l'aspirine, on peut en prendre en dehors des repas, sans risquer les maux d'estomac.
Attention : cette présentation contient 1000 mg (1 g) de paracétamol par comprimé : ne pas prendre 2 comprimés à la fois. Réservé à l'adulte et à l'enfant à partir de 50 kg (environ 15 ans). Utiliser la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible.
De très rares cas d'effets indésirables cutanés graves ont été rapportés. Exceptionnellement, ce médicament peut diminuer le nombre de certaines cellules du sang : globules blancs (leucopénie, neutropénie), plaquettes (thrombopénie) pouvant se manifester par des saignements du nez ou des gencives.
L'ibuprophène (Advil, Nurofen, etc.) est plus efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses, que le paracétamol et présente un peu moins d'effets secondaires que l'aspirine.
La dose de 4 g par jour est celle à ne jamais dépasser, une dose à prendre sur avis médical et pour des douleurs et fièvres plus intenses que celles généralement provoquées par un simple rhume. C'est pourquoi nous avons jugé « dangereux » les conseils menant directement ou indirectement à la prise de plus de 4 g.
Il aurait un mécanisme d'action central (cerveau et moelle épinière) et périphérique. Le paracétamol pourrait agir essentiellement en bloquant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l'influx douloureux dans le système périphérique.
L'hydromorphone a une durée d'action de douze heures et est indiquée pour soulager les douleurs intenses lorsque la morphine ne suffit pas ou est mal tolérée. L'oxycodone est aussi puissante que la morphine.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (traitement des maux de tête à l'intensité modérée, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Et donc pour le cas du paracétamol, il agit contre les douleurs modérées à légères et aussi sur la fièvre. Contrairement à ce que beaucoup croient, le paracétamol n'agit pas sur la fatigue, ce sont des vertus qui lui sont faussement attribuées.
On parle d'hépatite médicamenteuse pour désigner des anomalies hépatiques engendrées par des médicaments classiques (plus de 1300 sont identifiés comme potentiellement responsables) dont les plus souvent incriminées sont le paracétamol, les antibiotiques, les anti-inflammatoires et anti-douleurs, les psychotropes et ...
Doliprane et Dafalgan
Les effets du Dafalgan et du Doliprane sont équivalents, et permettent le traitement de la douleur et de la fièvre. Il n'y a donc pas de différences entre ces deux médicaments au niveau des effets thérapeutiques.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Pour soigner les douleurs inflammatoires, il faut privilégier l'Ibuprofène, car le paracétamol soulage moins, mais il a l'avantage de ne pas irriter l'estomac. En agissant en périphérie, ce médicament de première intention agit au niveau du système de modulation de la douleur cérébrale.
A faible dose (moins de 350mg par jour), il aura une action anti-agrégante plaquettaire c'est-à-dire qu'il pourra fluidifier le sang et éviter la formation de caillots.