En principe, l'accouchement provoqué n'est pas plus douloureux qu'un accouchement naturel. Il peut néanmoins durer plus longtemps et donc être plus fatigant. L'administration d'ocytocine provoque chez certaines femmes des contractions plus intenses – et donc plus douloureuses – que celles d'un accouchement naturel.
Le déclenchement de l'accouchement par ballonnet
La technique du ballonnet consiste à introduire une sonde souple en caoutchouc dans le col de l'utérus. Une fois la sonde en place, un petit ballonnet est progressivement gonflé avec de l'eau. Le ballonnet permet d'ouvrir le col et de décoller les membranes.
Dans l'accouchement déclenché, comme dans l'accouchement spontané, il peut se produire des contractions excessives de l'utérus ou un arrêt de la dilatation du col qui nécessite une césarienne. Ces complications sont un peu plus fréquentes lorsque le déclenchement a lieu sur un col qui n'est pas favorable.
Le déclenchement peut notamment entraîner des contractions plus fortes et douloureuses que si l'accouchement était spontané, risquant ainsi d'entraîner des complications fœtales. La décision du déclenchement doit donc naître d'une concertation entre la patiente et son médecin.
Depuis 1946, un jeûne strict (ni solides, ni liquides) est imposé aux femmes en travail d'accouchement. La raison ? Prévenir le syndrome de Mendelson, autrement dit le risque d'inhalation bronchique du liquide gastrique, notamment pendant l'anesthésie générale.
Lorsque bébé se fait attendre ou pour des raisons particulières, le médecin peut envisager le déclenchement de l'accouchement de sa patiente. Cette procédure médicale consiste à provoquer artificiellement les contractions utérines pour faire débuter le travail.
Suivant le même principe que la marche rapide, les escaliers et les promenades en voiture, faire des bonds sur un ballon de naissance favorise la descente de bébé dans l'utérus et vous prépare physiquement à l'accouchement.
Il existe plusieurs méthodes déclenchement, dont deux courantes : La perfusion d'ocytocine par voie intraveineuse, ou d'ocytocine qui est l'hormone de synthèse. Cette hormone permet ainsi d'augmenter les contractions et de provoquer la dilatation du col.
EST-CE QUE CELA FAIT MAL ? Le placement peut être un peu désagréable. Une fois en place, quelques crampes au niveau du ventre sont possibles, puis s'atténuent par la suite. Le ballonnet reste en place entre 12 heures et 24 heures pour être efficace.
Un stress trop brutal ou un taux de stress très élevé (choc traumatique, licenciement, deuil, conflit familial, etc.), peuvent être responsables d'accouchements prématurés ou au contraire retarder l'accouchement, voire le bloquer.
Allongée sur le côté, une jambe tendue et l'autre remontée à 45 degrés sur un coussin d'allaitement ou un coussin classique. En plus d'être relaxante, cette position permet d'accélérer le travail. On peut se mettre à droite, puis à gauche. L'objectif de cette position et de voir dans quel sens on se sent le mieux.
Si le placenta vieillit, il peut ralentir ou interrompre la croissance de votre bébé. Mais si le placenta agit quand même, votre bébé deviendra éventuellement trop grand, rendant le travail et l'accouchement plus difficiles et d'une plus longue durée.
Sachez aussi que si votre bébé n'est pas décidé à sortir, aucun petit moyen ne pourra le forcer à pointer le bout de son nez. Au mieux ces méthodes peuvent juste avancer de quelques heures ou de quelques jours le grand moment.
Parfois, malgré de bonnes contractions, le col refuse de s'ouvrir. Cela peut provenir du col lui-même. Il peut être immature, présenter une malformation ou avoir été abîmé par une intervention (électrocoagulations, curetages répétés…). Dans d'autres circonstances, c'est le bébé qui est en cause.
On glisse une sonde fine et souple dans le col. A son extrémité se trouve un petit ballon que l'on gonfle avec de l'eau. Au contact du ballonnet, les membranes se mobilisent favorisant la préparation du col. On le laisse 12 à 24 heures.
Si le col n'est pas favorable, la sage-femme disposera dans le vagin un gel ou un petit tampon contenant des prostaglandines, substance ayant la faculté de faire « mûrir » le col et de provoquer des contractions utérines.
Parfois, on utilise plutôt un ballonnet pour favoriser la maturation et la dilatation du col. Pour ce faire, on introduit dans le vagin un cathéter qui a à son extrémité un ballonnet. Une fois le ballonnet bien inséré dans l'orifice du col, il est gonflé avec de l'eau stérile.
À 8 ou 9 cm, les contractions sont souvent très douloureuses. Elles sont à leur plus haute intensité juste avant la dilatation complète de 10 cm. On compare souvent cette période à une tempête. Il se peut que vous viviez beaucoup d'émotions fortes, ou encore que vous ayez besoin de faire des sons ou de crier.
Le bain permet à la femme enceinte en plein travail d'accéder à une détente physique et psychologique. Mais aussi d'obtenir une dilatation plus rapide, plus efficace et moins douloureuse du col.
"Lorsque la dilatation du col est estimée entre 1 et 2 cm, on parlera plus volontiers en doigts de dilatation. Au-delà de 3 cm en revanche, on parlera en cm", explique la sage-femme. Entre 3 et 5 cm c'est une phase de pré-travail, de latence, il y a des contractions mais la dilatation n'est pas très rapide.
une grossesse multiple; la rupture prématurée des membranes du sac amniotique ou la fuite de liquide amniotique avant que le bébé ne soit à terme; des problèmes de santé chez la mère (hypertension, diabète); des anomalies chez le fœtus.
La raison pour laquelle une grossesse se poursuit après terme est généralement inconnue. Les femmes ayant déjà eu un accouchement après terme sont exposées à un risque accru d'en avoir un autre. Pratiquement au terme de la grossesse, la quantité de liquide amniotique diminue.