Cette pathologie touche le plus souvent les femmes après la ménopause, l'âge moyen au moment du diagnostic étant de 68 ans. Néanmoins, le cancer de l'endomètre reste le cancer qui se guérit le mieux parmi les cancers gynécologiques.
Le cancer de l'endomètre* est le plus souvent traité par la chirurgie. D'autres traitements peuvent être utilisés : la curiethérapie, la radiothérapie externe et, plus rarement, la chimiothérapie et l'hormonothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou être associés entre eux.
Les nouvelles recommandations européennes concernant la prise en charge des patientes présentant un cancer de l'endomètre insistent sur la généralisation de la recherche d'une instabilité des microsatellites (MSI) ou de l'analyse immunohistochimique des protéines du système MMR pour toutes les patientes.
Le carcinome endométrioïde est le type de cancer du corps de l'utérus le plus souvent rencontré. Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
Lorsqu'un cancer se développe dans l'endomètre, il touche la paroi intérieure du corps de l'utérus, là où se passe la grossesse. Une tumeur de l'endomètre se forme à partir de cellules normales proliférant de façon anarchique. Une masse composée de cellules anormales se développe alors, ce qui crée la tumeur.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Le cancer de l'endomètre survient généralement chez des femmes ménopausées âgées de 55 à 70 ans. Les facteurs de risque sont multiples : les principaux sont hormonaux, génétiques ou métaboliques (obésité, hypertension).
L'HÉRÉDITÉ
Il s'agit de familles dans lesquelles ont retrouve des cancers de l'endomètre. Elles représentent environ 15 à plus de 30 % des cas. Elles sont beaucoup plus rares et les spécialistes estiment l'incidence à moins de 5 % des cas. La transmission est soit monogénique soit autosomale dominante.
On pourrait comparer cela à une mue qui se produit tous les mois au moment des règles, causant les écoulements sanguins des menstruations. Ensuite, l'endomètre se reconstitue pendant les 28 jours du cycle et ainsi de suite", explique le Dr Odile Bagot, gynécologue.
La biopsie est effectuée lors d'une consultation. Avec un fin catheter, introduit par le col de l'utérus, un petit morceau d'endomètre est aspiré. En général, cet examen n'est pas considéré comme douloureux, et idéalement la vessie doit être vidée avant l'examen.
Les indications du curetage sont nombreuses : - pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)... - pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
les fibromes utérins; l'adénomyose, aussi appelée endométriose de l'utérus; parfois recommandée dans le traitement chirurgical des descentes d'organes ou prolapsus; les cancers gynécologiques : le cancer du col de l'utérus, le cancer du corps de l'utérus et le cancer de l'ovaire.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
Les indices qui laissent supposer qu'un cancer peut être lié à mutation génétique héréditaire sont les suivants : Des membres de la famille ont reçu un diagnostic de cancer à un jeune âge. Plusieurs membres de la famille sont atteints du même type de cancer ou d'un type qui y est apparenté.
Un saignement utérin anormal se produit le plus souvent lorsque le taux d'œstrogènes reste élevé au lieu de diminuer, ce qui est normalement le cas après la libération d'un ovule non fécondé. Ce taux élevé d'œstrogènes n'est pas contrebalancé par un taux approprié de progestérone.
Le principe du test génétique consiste à rechercher chez un individu les gènes dont les mutations sont connues pour augmenter le risque de cancer. Ce test est envisagé lorsque le risque de cancer d'origine génétique est particulièrement élevé.
La prise de contraceptifs estroprogestatifs (pilule anticonceptionnelle, anneau, patch) pendant plusieurs années réduit le risque de cancer de l'endomètre.
Quand recourt-on à une biopsie ? La biopsie est pratiquée lorsque l'on suspecte la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses, ce qui peut se voir à certains signes, notamment des saignements vaginaux après la ménopause.
L'adénomyose est usuellement définie comme étant de l'endométriose interne à l'utérus. En fait il s'agit d'une anomalie de la zone de jonction entre l'endomètre (muqueuse qui tapisse l'utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine) qui va laisser les cellules de l'endomètre infiltrer le myomètre.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l'utérus et 1000 femmes en meurent. Le cancer du col de l'utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.