La beauté est une notion subjective à chacun, influencée par sa culture, ses inspirations, son éducation. Pourtant, certaines œuvres font l'unanimité à travers le monde et les époques, et ce, via des critères objectifs artistiques.
« La beauté subjective » s'avère donc bel et bien être un mythe, car la beauté s'appréhende en fonction de notre place dans la société. Derrière l'impression de connaître l'autre, nous nous reconnaissons en fait nous-mêmes.
Kant estime que « le beau est ce qui plaît universellement sans concept ». C'est pour lui une impression produite par le libre jeu de l'imagination et de l'entendement.
La beauté objective. La première philosophie de la beauté a été de nature métaphysique. Elle voit dans le Beau un absolu, une réalité idéale, intelligible que l'âme peut et doit atteindre. Non seulement le Beau est l'être idéal, mais il est ce sans quoi l'être ne saurait être.
Le beau est communément défini comme la caractéristique d'une chose qui au travers d'une expérience sensorielle (perception) ou intellectuelle procure une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction ; en ce sens, la beauté provient par exemple de manifestations telles que la forme, l'aspect visuel, le ...
➙ harmonie, joliesse, splendeur. Étude de la beauté. ➙ esthétique. De toute beauté : très beau.
Autrement dit, le beau est reconnu sans concept comme l'objet d'une satisfaction désintéressée, mais aussi vécu comme universelle et nécessaire, et qui manifeste une certaine forme de finalité, sans qu'aucun but extérieur ne soit représenté.
Le beau est du côté de l'utilité et de la rectitude, et non du plaisir. Ce dernier n'est donc pas le critère du jugement esthétique, du jugement de goût. Ainsi et bien que Platon établisse la spécificité du plaisir esthétique, il n'en fait pas un critère de jugement ultime.
Selon la première définition de Socrate, le beau serait donc l'éclat d'une splendeur exubérante ; et cette traduction, voire cette interprétation, change le sens du Hippias majeur du tout au tout.
Si l'on définit l'objectivité comme ce qui renvoie à une réalité subsistant en elle-même, une réalité indépendante de toute connaissance, donc de tout sujet, alors la subjectivité désignera au contraire tout ce qui est de l'ordre de l'idée, de la perception, etc.
Elle nous sert à bouger, elle agit sur notre élan vital et nous donne envie d'aller plus loin. Et puis l'art nous fait sécréter tout un tas d'autres substances qu'on trouve dans les antidépresseurs. C'est ça le double effet : la sculpture et le bien-être.
«Cette étude envisage la beauté comme une conséquence génétique et de développement de la sélection humaine, qui favorise les relations amicales de long terme avec des individus qui sont des compagnons, des parents, des enfants...» En d'autres termes, ce serait la sélection naturelle qui aurait engendré la «beauté».
La subjectivité est une expression personnelle. L'auteur exprime ses idées personnelles, son point de vue, son jugement personnel. partage son avis... ➢ Les types de phrases et la ponctuation : exclamative : émotion, interrogative : indignation...
1. Caractère de ce qui est subjectif, par opposition à objectivité. 2. État de quelqu'un qui considère la réalité à travers ses seuls états de conscience.
Traditionnellement, on définit l'art par référence au beau. Le beau est le critère grâce auquel on distingue l'œuvre d'art des autres productions humaines et grâce auquel on juge de la qualité d'une œuvre particulière.
Aristote a défini la beauté : Ce qui réunit la grandeur et l'ordre. Cette définition est la plus large et la plus exacte que l'on ait jamais donnée. Elle embrasse aisément toutes les autres. On répète à satiété que Platon a défini le beau : La splendeur du vrai.
Alors que dans le subjectivisme hégélien le beau est produit, grâce à l'esprit, dans le visible, l'objectivisme platonicien détache le Beau du sensible et en fait une Forme qui resplendit dans le visible.
L'appel de la beauté morale est un regard instantané vers l'idéal et un rappel d'une possibilité personnelle d'atteinte de la perfection. Ce serait donc une question de regard et une affaire de pratique. Il s'agit d'abord de reconnaître la beauté de l'acte moral en tant qu'il la mani- feste.
Le principe du goût est le principe subjectif de la faculté de juger en général. Kant attribue au jugement en général ce qui est dit du jugement de goût. Tout jugement présuppose un principe subjectif qui est celui du goût. Ainsi l'Esthétique prend-elle une place centrale dans l'ensemble des Critiques kantiennes.
Le Beau, à la différence du bon ou de l'agréable, est un sentiment dont j'estime qu'il devrait être partagé par tous. C'est pourquoi selon Kant le beau est ce qui plaît universellement. C'est donc une contradiction dans la mesure où ce qui est beau est ce qui plaît et est subjectif, mais sans être pour autant relatif.
Ce qui est beau, dans la poésie, c'est quand elle parvient à nous toucher au plus profond de nous-mêmes, tout en nous révélant quelque chose d'universel. On voit donc, par là, que la beauté n'est pas de l'ordre du joli.
« La beauté s'exprime par l'harmonie. » « L'effet beau est celui qui en vertu de sa forme satisfait les sens. » « La beauté s'exprime dans l'enchantement qui réjouit les hommes. » « La beauté s'exprime dans la mesure appropriée et la symétrie des parties. »
Elle attire notre attention sur de jolies formes, mais c'est pour mieux nous offrir, comme en contrebande, l'occasion d'une jouissance plus profonde : la beauté nous fascine parce qu'elle fait diversion. Elle nous convoque comme jamais, nous convoque tout entiers, et en même temps nous divertit de nous-mêmes.