Contrairement à un diesel ou une essence, les voitures électriques ne rejettent que très peu de CO2 par kilomètre. En moyenne, elles rejettent 112 g/km. Alors en ce qui concerne la circulation d'un véhicule électrique, celui-ci ne pollue que très peu et est donc écologique.
En effet, quand elle roule, elle n'émet ni gaz à effet de serre, ni particules fines, ni gaz nocifs, ni nuisances sonores comme le ferait une voiture thermique. Sur l'ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact sur l'environnement 2 à 3 fois inférieur à celui d'un modèle thermique.
Un argument fréquent est que ces voitures électriques émettraient autant de gaz à effet de serre que les voitures thermiques, car l'électricité qu'elles utilisent est elle-même produite par des centrales utilisant des énergies fossiles comme le charbon.
En moyenne, on estime que la voiture électrique émet 100 g de CO2e par kilomètre. Le même modèle propulsé à l'essence rejette 200 à 250 g CO2/km. Soit deux fois plus !
Dans sa conclusion, l'institut assure qu'une voiture électrique est plus écologique que son pendant thermique après avoir roulé 30 000 kilomètres, pas avant. Produire une voiture consomme de l'énergie et des ressources. Selon National Geographic, 20 % de la pollution d'une voiture a lieu lors de sa fabrication.
Si les enjeux ne sont pas négligeables, la voiture électrique possède tout de même quelques atouts indéniables : Pollution de l'air : Les véhicules électriques ne génèrent pas d'émissions directes de polluants et contribuent ainsi à l'amélioration de la qualité de l'air dans les régions exposées au trafic routier.
L'électricité, seule source d'énergie d'une voiture électrique, pollue nettement moins que l'essence et le diesel. En France, parcourir 100 kilomètres en voiture électrique rejette indirectement 0,85 kg de dioxyde de carbone (16 kWh à 74 g CO2/kWh*).
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
Mais dans tous les cas, on pollue 2 fois moins de que si l'on conduisait un véhicule thermique. En effet, une voiture électrique émet 22% de CO2 de moins que son équivalent diesel, et 28% de moins que son équivalent essence. De plus, il existe quelques tips pour réduire l'empreinte carbone de votre véhicule électrique.
Celles-ci vont de 8 à 10 ans, soit environ 160 000 km. Si l'âge est habituellement l'unité de mesure de vie d'un appareil, ce n'est pas le cas avec une batterie lithium-ion. Vous pouvez vous baser sur le kilométrage, mais cela ne suffit pas pour connaître la durée de vie de la batterie des véhicules électriques.
Ainsi, Tesla annonce que tous ses clients ont aidé à accélérer la transition énergétique en économisant cinq millions de tonnes de CO2 émises par les voitures en 2020. Un bilan obtenu par les toujours plus nombreuses Tesla en circulation autour du globe, notamment depuis l'arrivée de la Model 3.
La voiture présente un bilan écologique désastreux
En France, le secteur des transports émet 1⁄3 des émissions de gaz à effet de serre (GES) soit le secteur le plus polluant. Parmi tous les moyens de locomotion, c'est la voiture qui présente l'impact le plus lourd avec 16 % des émissions de CO2 à elle seule !
La batterie est déchargée, dévêtue de son enveloppe plastique et électronique, ainsi que des feuilles en aluminium qui retiennent les cellules – les cœurs de la batterie. Il faut ensuite broyer ces cellules en une poudre dont on extraira et triera les différents métaux, par le feu ou par la chimie.
Vrai désastre environnemental
En effet, dans leur étude, les chercheurs allemands constatent que la production d'un VEB génère une écotoxicité, un accaparement des terres et une raréfaction des ressources naturelles bien supérieures à celle d'un véhicule thermique.
Or, c'est bel et bien le cas puisque sur sa durée de vie en France, une voiture électrique émet globalement 3 à 4 fois moins de CO2e que son équivalent thermique.
Sont concernés par la vignette CRIT'air 5, uniquement les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. « D'ici 2025 ces véhicules auront près de 30 ans, le volume devrait se réduire ».
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience(loi n°2021-1104 du 22 août 2021) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
Sur proposition du Parlement européen, les voitures thermiques devraient disparaître de la circulation dès 2035. En effet, la vente de ce type de véhicule ne sera plus possible à partir de cette date.
Une interdiction du diesel totale en 2035
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
Elles émettent en revanche une quantité importante de particules fines. La cause : le poids important de leurs batteries, qui contraint les constructeurs à utiliser des pneus plus larges.
Les futurs e-3008, e-308 e-c3 et e-DS4 devraient pointer leur nez en 2022. L'ensemble de ces modèles est équipé d'une motorisation électrique comprise entre 110 et 136ch. Renault propose actuellement sa voiture Renault Zoé version restylée comme premier prix, qui devrait disparaitre d'ici 2024.
Les véhicules électriques sont actuellement rentables pour les petits comme pour les gros rouleurs, même si elles ne s'adaptent pas forcément aux besoins de tous. Les aides généreuses disponibles, mais qui devraient à terme disparaître, motivent de nombreux automobilistes.
Aujourd'hui, les problèmes majeurs sont donc : la chaine d'approvisionnement, le recyclage des matériaux et la provenance de l'énergie qui alimente les voitures. En Europe il n'est pas encore obligatoire de réutiliser le lithium ou le cobalt car la loi impose de recycler uniquement 50% de la masse de la batterie.
La consommation d'un véhicule électrique s'exprime généralement en nombre de kWh (kilowatt-heure) pour 100 kilomètres. En moyenne, elle se situe autour de 17 kWh/100 km mais cette donnée varie en fonction de plusieurs facteurs.