La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
Le patient ressent des fourmillements, des picotements, une impression de froid ou de ruissellement sur la peau, une sensation d'étau ou des douleurs. Ces troubles peuvent toucher un bras, le thorax, le ventre, les jambes ou une partie du visage. une paralysie ou faiblesse musculaire.
Pour poser le diagnostic de sclérose en plaques, il faut que le médecin constate la présence de symptômes traduisant l'existence de lésions de plusieurs zones du système nerveux (par exemple une diminution de la force musculaire d'un membre et une atteinte oculaire).
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). La majorité des patients présentent leur premier symptôme entre 25 et 35 ans, avec une proportion de femmes élevée soit 3 femmes pour un homme.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
Il peut s'agir de troubles moteurs, tels qu'une diminution de la force musculaire au niveau d'un ou plusieurs membres, voire d'une paralysie ; de troubles oculaires, avec par exemple une baisse de l'acuité visuelle, une vision double ou des douleurs au niveau des yeux ; de troubles sensitifs se traduisant par des ...
En cas de douleurs secondaires, on privilégie les traitements prescrits habituellement dans les rhumatismes. "Les massages profonds par un kinésithérapeute, la rééducation, la correction de la posture, l'activité physique régulière… permettent de soulager ces douleurs".
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Les pathologies vasculaires et nerveuses :
insuffisance veineuse : sensation de jambes lourdes. présence de varices : veines dilatées et tortueuses. une sciatique (ou inflammation du nerf sciatique) : la douleur part d'une fesse et descend dans la jambe en suivant le trajet du nerf sciatique.
Principaux effets secondaires: syndrome pseudo grippal, complications locales cutanées, troubles de l'humeur, troubles thyroïdiens, toxicité hématologique et hépatique.
Une maladie auto-immune du jeune adulte
La sclérose en plaques représente la première cause de handicap sévère non traumatique chez les jeunes adultes. L'âge moyen de début des symptômes est en effet 30 ans.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
Dans la SEP, c'est une plaque dans le cervelet qui provoque les troubles de l'équilibre, ou au niveau des noyaux vestibulaires. La marche peut être alors instable, des vertiges surviennent ou le patient a l'impression d'être ivre, de tourner dans l'espace ou que l'environnement tourne autour de lui.
L'essentiel. Quatre immunosuppresseurs peuvent être utilisés en France dans la sclérose en plaques récurrente (SEP-R) très active associée ou non à une progression du handicap : le natalizumab (TYSABRI), le fingolimod (GILENYA), l'ocrelizumab (OCREVUS) et la mitoxantrone (ELSEP – NOVANTRONE et génériques).
La poussée est une manifestation typique de la sclérose en plaques. Une période durant laquelle les personnes atteintes de SEP connaissent de nouveaux symptômes. Elle se défini par un ou plusieurs signes neurologiques survenant pendant plus de 24 heures, en absence de fièvre.
Une place importante sera donnée aux légumes et fruits, aux poissons gras, aux céréales complètes, aux corps gras riches en oméga 3. On préférera une alimentation bio autant que possible pour éviter les pesticides et leurs effets inflammatoires.
À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques. Un traitement de fond prévient les récidives des poussées dans les formes récurrentes-rémittentes. Les formes progressives sont difficiles à soigner. La rééducation est utile à tous les stades de la maladie.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
*conditions médicales : justifier d'un taux d'incapacité d'au moins 80% reconnu par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ou d'un taux permanent compris entre 50 et 79% et être reconnu dans l'incapacité de se procurer un emploi suite à son handicap.
"Non, diagnostiquer un début de SEP suite à une prise de sang n'est pas possible. Le diagnostic de SEP repose sur un faisceau d'arguments avec des éléments cliniques, l'interrogatoire du patient, les signes cliniques que l'on voit, la description des poussées.
La maladie d'Alzheimer.
Les compléments en vitamine D sont également un traitement naturel qui fonctionne pour lutter contre la sclérose en plaques. Cette vitamine a été prouvée pour être efficace contre les troubles neurologiques. Elle aide le patient au maintien de l'organisme, contribuant ainsi à lutter contre la maladie.