La pyromanie ne se soigne pas par des médicaments, car il s'agit d'un comportement. On peut par contre l'éviter par l'apprentissage d'un comportement différent. Mais les pyromanes sont rarement en demande de soins, contrairement à des personnes cleptomanes par exemple.
Le traitement de la pyromanie peut combiner la médication et les thérapies comportementales et cognitives.
« Selon le profil du pyromane, les éléments déclencheurs peuvent être le besoin d'attirer l'attention sur lui, le besoin de passer pour un sauveur, de se dévouer au bien-être d'autrui ou au contraire le besoin de faire mal, de transgresser les lois, de se penser au-dessus de celles-ci, de satisfaire une pulsion.
Souvent employées, parfois confondues, les notions de pyromane et d'incendiaire sont à distinguer. Selon la spécialiste Julie Palix, la pyromanie correspond à "l'action de provoquer des feux et incendies de façon répétitive, sans motif criminel ou recherche de gain ou de récompense".
La loi a été durcie ces dernières années pour punir ce genre d'actes. Depuis 2004, les incendies volontaires de forêts ou de bois sont passibles d'une peine pouvant aller de 15 ans de réclusion criminelle, à la perpétuité et de 150 000 à 200 000 euros d'amende.
Il risque alors, en général, jusqu'à dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. Mais encore une fois, les sanctions prévues par le Code pénal peuvent être plus sévères selon les cas. C'est alors la peine d'emprisonnement qui progresse, tandis que le montant de l'amende, toujours fixé à 150 000 euros, ne varie pas.
La pyromanie est un trouble mental qui se caractérise par un besoin impulsif de mettre le feu. Contrairement à l'incendie criminel, le pyromane ne recherche aucune vengeance ni revendication. Allumer un incendie le soulage et lui procure un plaisir intense.
"Un pyromane est quelqu'un qui va mettre le feu volontairement pour avoir une jouissance, trouver le plaisir que le feu va pouvoir lui apporter", continue-t-elle. Des actes qui n'entrent pas dans le cadre de la rationalité. À l'inverse de l'incendiaire. Voisin jaloux, volonté de détruire, velléités commerciales...
Tout ce qu'on sait, c'est que, quand ils mettent le feu, ils ont au fond d'eux-mêmes une jouissance, un soulagement, un plaisir. C'est quasiment comme une quête de plaisir intense, un soulagement quand ça s'embrase, un soulagement à aller aider les gens…
Mais selon les informations exclusives de Stars Actu, le nom de la pyromane va bientôt être révélé, et son identité risque d'en surprendre plus d'un. Emma va en effet découvrir que la coupable n'est nulle autre que Vanessa, la nouvelle petite amie de Romain.
Mais la pyromanie ne concerne qu'une faible proportion de la population des incendiaires - environ 3 %, à en croire par exemple la chercheuse Nina Lindberg qui a étudié le profil de 90 incendiaires récidivistes entre 1973 et 1993 dans Looking for pyromania (2005).
Selon les différentes études qui ont été menées à travers le monde, il n'y a pas de profil type à proprement parler. Un pyromane peut être un simple d'esprit, un pervers, un psychopathe... Mais aussi une personne au-dessus de tout soupçon.
"Adrénaline" et "reconnaissance sociale"
Il avait le "profil type du pyromane" selon une source proche du dossier : "Un homme de moins de 40 ans, fasciné par les flammes et en mal de reconnaissance sociale". Cette reconnaissance, il la trouvait auprès des gens qu'il sauvait.
Définition de incendiaire
nom Personne qui allume un incendie. ➙ pyromane. Propre à causer un incendie. Des bombes incendiaires.
La pyromanie n'est pas une maladie, mais un trouble du comportement. C'est un symptôme qui se caractérise pas une fascination pour le feu et que l'on peut retrouver notamment chez les criminels et les personnes déficientes mentales ou intellectuelles. Parfois, cette attirance par les flammes se manifeste dès l'enfance.
Se venger ou venger un proche d'une offense, d'une frustration, d'une injustice est en effet l'étiologie la plus courante des actes incendiaires comme « réaction de décharge » : licenciement professionnel injustifié, divorce, rupture affective, contrariété, querelle de voisinage, jalousie, colère contre un tiers ou une ...
En effet, depuis la loi du 9 mars 2004, dans ce cas de figure, la peine peut aller jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.
635-1 du C.P. définit et réprime les destructions, dégradations ou détériorations ne présentant pas un danger pour les personnes et entraînant un dommage léger. Il arrive que les destructions, dégradations ou détériorations soient de faible importance. Le dommage est alors qualifié de léger.
La cour d'assises est compétente pour juger ces crimes dont les peines maximales sont portées à 15 ans de réclusion et à 150.000 euros d'amende. Que l'incendie soit constitutif d'un délit ou d'un crime, les auteurs d'incendie volontaire peuvent également être condamnés à des peines complémentaires.
Le principe est simple : brûler préventivement un secteur, pour priver l'incendie de combustible quand il va arriver sur une zone à risque, une zone d'habitation notamment. Ou brûler un secteur inaccessible, pour mieux pouvoir atteindre l'incendie lui-même.
L'incendie de végétation, qui s'est déclaré mardi autour des communes de Gignac, Saint-Bauzille-de-la-Sylve et Aumelas (Hérault) et a brûlé 800 hectares de chênes verts et de garrigue, est maîtrisé ce jeudi matin.
Incendies du 12 septembre au départ de la commune de Saumos : Le feu est à présent fixé sur la commune de Saumos. 3 400 hectares de forêt et 4 maisons ont brûlé. Les sapeurs-pompiers restent vigilants et continuent leurs missions de surveillance, de traitement des lisières et des points chauds, avec l'aide de la DFCI.
C'est généralement la foudre et les orages secs qui sont responsables.
« On a des profils très variés, des jeunes, des mineurs, des retraités, tous les milieux sociaux sont représentés avec une majorité d'hommes », explique à l'Agence France-Presse la lieutenante-colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale.
Le 5 mai 2022 , France Télévisions annonce dans un communiqué l'arrêt de la série, qui interviendra le 18 novembre 2022, à la suite d'« une évolution des attentes des téléspectateurs » et de « la consommation des programmes » depuis 18 ans.