soc. 28-09-2022 n°20-18.218), la Cour de cassation a rappelé que, sauf dispositions conventionnelles contraires, les absences pour maladie ne sont pas prises en compte dans le calcul de l'ancienneté pour déterminer le montant de l'indemnité de licenciement.
Proratiser une prime en jours calendaires
Vous divisez le montant de la prime par le nombre de jours calendaires pour obtenir le montant de la prime par rapport au nombre de jours calendaires. Il ne vous reste plus qu'à multiplier ce montant par le nombre de jours calendaires de présence.
Les indemnités journalières (IJ) sont égales à 50 % du salaire journalier de base. Si vous êtes payé au mois, votre salaire journalier de base est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25.
Il est possible de supprimer une prime d'ancienneté. Sa manière de la supprimer dépend du texte qui la rend obligatoire. Ainsi, si la prime est prévue dans le contrat de travail, sa suppression nécessitera l'accord du salarié ou la signature d'un accord de performance collective.
Pour pouvoir supprimer la prime, l'employeur va devoir dénoncer la convention collective. Cela n'est pas toujours possible, la convention collective devant correspondre à l'activité principale de l'organisme.
Le montant de la prime d'ancienneté est adapté à l'horaire de travail. Il tient compte des majorations pour heures supplémentaires.
La suspension du contrat de travail entraîne logiquement la suspension des obligations afférentes. Le salarié est donc dispensé d'accomplir sa prestation de travail. En conséquence, l'employeur ne doit plus lui verser de salaire en contrepartie.
L'arrêt de travail, lui, nécessite un certificat médical pour être valide, qui définit notamment la durée d'incapacité du salarié. L'arrêt maladie est un arrêt de travail justifié par un certificat médical. L'arrêt est alors lié à une maladie et non à un accident.
En conséquence, il convient de retenir, selon cet arrêt de cassation, que les arrêts de travail pour maladie ne doivent pas être pris en compte dans l'ancienneté pour déterminer le montant de l'indemnité de licenciement, sauf : si des dispositions conventionnelles le prévoient.
En principe, la prime d'ancienneté se calcule sur le salaire réel ou sur le salaire minimum conventionnel de l'emploi (peu importe qu'il soit inférieur au Smic), voire sur la base d'un salaire forfaitaire identique pour tous. Si la convention ne précise rien, c'est le salaire réel qu'il faut retenir.
Souvent, la prime d'ancienneté dépend du montant du salaire minimum conventionnel (à ne pas confondre avec le Smic). Le pourcentage peut évoluer en fonction de l'ancienneté. Par exemple 5% au bout de cinq ans d'ancienneté, puis 10% au bout de dix ans d'ancienneté, etc.
Si vous avez entre 11 et 15 ans d'ancienneté dans l'entreprise, vous serez indemnisé pendant 100 jours de la façon suivante : 50 jours à 90 % de votre rémunération brute et 50 jours à 66,66 %. Votre employeur déduit de ce montant les IJ de la Sécurité sociale et s'acquitte donc du différentiel.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
L'indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt de travail est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant votre arrêt de travail (12 mois en cas d'activité saisonnière).
Parmi les causes de dépression liées au milieu professionnel, le surmenage, le harcèlement ou le burn-out sont courants. Quoi qu'il en soit, un arrêt maladie longue durée pour dépression peut atteindre 6 mois.
L'arrêt de travail n'est pas anodin. S'il suspend le travail du salarié, il suspend également son salaire. Les indemnités journalières de l'Assurance maladie prennent alors le relai pour compenser la perte de revenu. Sous réserve que l'assuré social respecte les obligations qui lui sont imposées.
Elle prend en charge les remboursements des frais de santé en complément de la prise en charge effectuée par la sécurité sociale et dans la limite des garanties souscrites. Elle n'a pas le rôle d'un contrat de prévoyance et n'a donc pas vocation à compléter vos indemnités journalières en cas d'arrêt de travail.
Publié le 17/05/2023 à 09:32 dans Obligations de l'employeur.
Non, la réglementation n'impose pas à l'employeur de verser une prime d'ancienneté au salarié. Cependant, le versement d'une prime d'ancienneté doit être versée au salarié seulement si elle est prévue dans l'une des conditions suivantes : Par une convention collective.
La prime d'ancienneté est un complément de rémunération. Elle s'ajoute donc au salaire de base du mois au cours duquel elle est versée. À ce titre, son montant doit figurer sur une ligne à part sur le bulletin de paie pour être identifiable.
L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.