Selon Ellen Wiebe, l'instabilité émotionnelle n'est pas rare chez des femmes qui disent ne plus être elles-mêmes sous pilule. Ces fluctuations peuvent être ponctuées par des symptômes précis, observe la chercheuse, tels que des crises de larmes, la prédisposition à être en colère et irritable.
Plusieurs études ont montré que les personnes sous pilule contraceptive ne sont pas plus susceptibles de signaler des symptômes de dépression (3,18,19), bien que l''une de ces études ait montré une diminution du bien-être général chez les utilisateur·rice·s de pilules (18).
La pilule modifie l'humeur
Et cette perturbation du niveau d'ocytocine pourrait altérer certains sentiments comme l'attachement, l'amour, l'intimité ou les interactions sociales. D'autres études ont montré un lien entre prise de pilule et dépression.
Une seule hormone serait responsable
"Pour la première fois, nous avons des preuves que les changements de niveaux de l'ocytocine, en réponse à la prise d'une pilule contraceptive, entraînent des troubles de l'humeur chez certaines femmes", souligne le professeur.
Les femmes qui prennent la pilule ont un risque plus élevé de dépression, et de 70%, relève cette étude danoise. En cause, très probablement, les hormones artificielles. Une association particulièrement troublante chez les adolescentes, documentée dans le JAMA Psychiatry et qui incite à de plus amples recherches.
Stress, burn-out, surmenage, quand elles pointent leur nez, ces souffrances psychologiques peuvent entraîner elles aussi des sautes d'humeur brutales. Les personnes qui en sont touchées éprouvent un profond épuisement physique et psychique, ont des idées noires et du mal à se concentrer.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
L'effet de la pilule est immédiat. Après une plaquette de 21 comprimés, on observe 7 jours d'arrêt, période pendant laquelle surviennent des saignements. Lors de cette période d'arrêt, la protection persiste.
La pilule peut entraîner une prise de poids (moins de risque avec les pilules minidosées), des petits saignements vaginaux (plus fréquents avec des pilules faiblement dosées), des céphalées, des mastodynies, des douleurs pelviennes (notamment avec les pilules minidosées), une aménorrhée, des jambes lourdes ou des ...
La pilule contraceptive peut être arrêtée à tout moment, au début, au milieu ou à la fin de la plaquette. On peut d'ailleurs passer à un autre mode de contraception immédiatement après l'arrêt de celle-ci. En cas de doute, demandez l'avis d'un médecin.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
C'est une zone du cerveau qui régule des fonctions comme la libido, l'humeur, l'appétit ou encore le sommeil. Selon une étude américaine, l'hypothalamus serait plus petit chez les femmes qui utilisent une pilule contraceptive.
Le matin, c'est plus malin. Le soir, c'est plus aléatoire. En prenant votre pilule le matin et en l'emportant avec vous, vous aurez plus de chance de pouvoir « réparer » un éventuel oubli. Associez la prise de la pilule à un geste quotidien comme le maquillage ou le brossage de dent par exemple.
Aucun moyen de contraception n'est efficace à 100%. Bien prise la pilule a une efficacité d'environ 99%. Il arrive que certaines femmes tombent enceinte en prenant la pilule. Certaines fois, la pilule ne correspond pas aux besoins ni au profil de la femme.
La prise de pilules en continu permet de mieux contrôler le cycle menstruel puisqu'il est possible de choisir le moment où vous souhaitez faire une pause. Pour utiliser les pilules en continu, il est préférable d'avoir déjà pris des contraceptifs oraux selon le schéma traditionnel pendant un ou deux mois.
La méthode dite «du retrait» figure effectivement parmi les moyens de contraception naturels. Elle consiste, pour l'homme, à retirer son pénis du vagin de sa partenaire juste avant l'éjaculation. Elle est très pratiquée dans les pays méditerranéens.
Alli promet une perte de 4,4 kilos après six mois de traitement (durée maximale d'utilisation).
Le sang, la lymphe (ou phlegme, pituite), la bile jaune et la bile noire, aussi nommée atrabile, sont les quatre principales humeurs de l'organisme dont l'équilibre subtil détermine des tendances profondes du tempérament comme des maladies.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Les hormones sont les facteurs les plus sensibles chez les femmes, car elles subissent souvent plus de fluctuations hormonales que les hommes. Par exemple, le syndrome prémenstruel, la grossesse et la ménopause peuvent tous contribuer aux changements d'humeur.
Plusieurs causes peuvent être à l'origine des larmes : déprime, dépression, baby-blues… Si l'écriture ne vous suffit pas pour exprimer vos sentiments, une consultation chez un spécialiste peut vous aider.
ADAPTATION / VALIDATION. Des changements d'émotions (pleurs, rires, humeur, moral) sont souvent tout à fait normaux, selon les périodes de vie traversées. Cependant, ils peuvent devenir graves lorsqu'ils empêchent certaines activités quotidiennes ou amènent des idées noires, voire des idées de mort ou de suicide.