L'âge moyen de décès est de 83,3 ans. La probabilité de survie à 5 ans est de 62% chez les hommes et de 68% chez les femmes. Plus de 90% des décès ont lieu après 70 ans. La mortalité des patients parkinsoniens reste plus élevée que celle de la population générale.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres troubles comme un état dépressif, une fatigue, des troubles digestifs... peuvent être associés.
Le Parkinson, lui, affecte en premier lieux les mouvements et dans un second temps les fonctions mentales. De plus, parmi les fonctions du cerveau, le Parkinson affecte moins la mémoire et le langage, alors que ce sont sont souvent les premières fonctions du cerveau atteintes dans l'Alzheimer.
Il est important de préciser que la maladie de Parkinson est une maladie du mouvement. Souvent confondue avec la maladie d'Alzheimer, elle n'entraîne que très rarement des détériorations intellectuelles du même ordre. Des complications psychiques et cognitives peuvent cependant apparaître.
Le stade final de la maladie de Parkinson se caractérise par une incapacité à se déplacer sans aide. La personne est alitée ou ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. Le patient ne peut pas se lever d'une chaise ou sortir du lit sans aide. Il a tendance à tomber lorsqu'il se tient debout ou tente de se retourner.
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du cerveau associée à des symptômes moteurs (mouvements lents, tremblements, rigidité et déséquilibre) et à d'autres complications, notamment des troubles cognitifs, de la santé mentale, du sommeil ainsi que des douleurs et des troubles sensoriels.
L'IRM cérébrale est le meilleur examen pour le diagnostic différentiel entre maladie de Parkinson et syndrome parkinsonien « plus » ou atypiques. Le DATscan* permet de visualiser la dégénérescence dopaminergique mais pas de distinguer maladie de Parkinson et syndromes parkinsoniens « plus ».
Le médecin recherche habituellement deux symptômes ou plus, parmi les principaux sont l'akinésie (lenteur du mouvement), la raideur ou le tremblement. Un examen clinique est souvent suffisant, il est donc normal que le/la neurologue ne prescrive pas d'autres tests et examens (IRM, scanners).
La maladie de Parkinson est une maladie lentement évolutive.
La maladie évolue à une vitesse et d'une manière propre à chacun. Quatre grandes phases sont généralement décrites. Des signes neurologiques supplémentaires, très variables, peuvent être associés, il peut alors s'agir de syndromes parkinsoniens.
Pour elles, il existe deux types d'aide : La mise en invalidité (pour les salariés du privé) ouvre droit à une pension d'invalidité versée par l'Assurance Maladie allant de 30 à 50% du salaire moyen annuel selon le niveau de l'incapacité de travailler et jusqu'à la retraite à 62 ans.
Maladie de Parkinson et douleurs musculosquelettiques
On distingue les crampes musculaires avec une raideur douloureuse souvent dans le cou, au niveau des muscles paravertébraux, des mollets ou encore les douleurs périarticulaires, notamment au niveau des épaules.
La fatigabilité et la difficulté de concentration
Les signes les plus souvent constatés sont discrets ; il s'agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d'une baisse de rendement dans la réalisation des tâches quotidiennes.
La Levodopa ou L-Dopa est le médicament le plus puissant pour l'amélioration des troubles moteurs. Elle n'agit que sur certains symptômes moteurs (lenteur, rigidité, tremblement) et peu sur les autres signes moteurs et non moteurs.
Le premier critère pour poser le diagnostic de la maladie de Parkinson est la présence de deux au moins des trois symptômes majeurs de la maladie : la lenteur à initier les mouvements (akinésie), une raideur musculaire spécifique et le tremblement au repos.
En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes. Autres symptôme spécifique : des modifications cardiaques.
La prévalence de somnolence diurne excessive est plus élevée chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson que dans la population générale. En moyenne un tiers des personnes malades de Parkinson rapportent une somnolence diurne excessive, mais moins de 10% ont des attaques de sommeil.
Augmenter la quantité de fibres. Les légumes verts et les fruits, notamment cuits, apporteront un maximum de fibres tout en limitant la difficulté de digestion grâce à la cuisson. Les fruits secs — pruneaux, raisins secs et figues sèches — constituent également un bon apport.
Parkinson : les aliments à éviter
Ces aliments incluent les aliments frits, gras et épicés, les boissons caffeinées, les alcools forts, les jus de fruits acides et les aliments riches en sel. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson doivent également limiter leur consommation d'alcool et de tabac.
23 février 2011 - La consommation régulière de petits fruits (bleuet, fraise, framboise, mûre, etc.) pourrait contribuer à prévenir la maladie de Parkinson, une maladie neurodégénérative incurable.
De nombreux facteurs liés au Parkinson contribuent à la perte de poids. Les mouvements involontaires (soit les tremblements) brûlent énormément d'énergie. Les symptômes de dépression sont présents dans la maladie de Parkinson et peuvent entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
Pour qui ? La CMI s'adresse aux personnes invalides ou âgées et en perte d'autonomie. La CMI mention « invalidité » est attribuée aux personnes ayant un taux d'incapacité d'au moins 80 % ou aux personnes bénéficiant d'une pension d'invalidité de 3e catégorie.