L'absence d'emploi ou de diplôme accroit le risque d'être pauvre en Guadeloupe. L'absence d'emploi (chômage, inactivité) explique en premier lieu le taux de pauvreté élevé en Guadeloupe : il s'éleve à 83 % pour les individus vivant dans un ménage dont la personne de référence est au chômage ou sans emploi.
En Guadeloupe, 34 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 1 010 euros par mois, en 2017. En comparaison, ce taux s'élève à 14 % en France métropolitaine.
Les habitants des DOM plus exposés à la pauvreté
Calculé en référence au niveau de vie médian national, le taux de pauvreté monétaire s'élève à un tiers en Guadeloupe et en Martinique, contre 14 % en métropole.
Le fort taux de chômage en Guadeloupe, de 21 % au sens du BIT en 2021 mais de 28,8 % selon les chiffres du recensement de l'Insee en 2018, plus fiables car reposant sur le déclaratif, s'explique simplement par le décalage entre le nombre d'emplois et le nombre d'actifs présents sur le territoire.
Sur le long terme la population est passée de 385 609 habitants en 1999 à 372 900 habitants en 2022, soit une évolution de -3% sur une période de 23 ans.
Le produit intérieur brut (PIB) de la Guadeloupe s'établit en 2019 à 9,5 milliards d'euros, ce qui représente une croissance en volume de + 0,6 %. Avec une population qui continue de décroître, le PIB par habitant atteint 25 092 euros, soit une progression de 1,7 %.
Grigny est la ville la plus pauvre de France selon l'Observatoire des inégalités. Le dernier rapport de l'Observatoire des inégalités, publié jeudi 26 novembre dans la soirée, indique que Grigny (Essonne) est la ville la plus pauvre de France.
La situation sur le marché l'emploi est la principale cause de pauvreté. En effet, le taux de chômage s'élève à 17 % en 2017, deux fois plus élevé qu'en France métropolitaine. À cela s'ajoute un nombre important de Martiniquais (12 % de la population) se situant à la frontière entre le chômage et l'inactivité.
Si, avec les Hauts-de-Seine et Paris, l'Île-de-France comprend les départements bénéficiant des plus hauts niveaux de vie, la Seine-Saint-Denis présente, elle, le plus bas niveau de vie médian (17 740 euros) des départements métropolitains et le taux de pauvreté le plus élevé (28,4 %) (figure 2).
En 2019, 27,4 % de la population martiniquaise vit sous le seuil de pauvreté qui est de 1 100 euros par mois en 2019 (figure 1). Ce seuil de pauvreté est fixé à 60 % du niveau de vie médian métropolitain. Le taux de pauvreté est près de deux fois plus important qu'en France métropolitaine.
1 Hervé Damoiseau, l'homme qui fait couler le rhum à flots.
Il habite encore près de la distillerie, qui fait vivre 25 employés. La production a atteint 2,7 millions de litres en 2009. Et le chiffre d'affaires approche les 7,5 millions d'euros.
Cette tendance se confirme sur tout le littoral de la Guadeloupe et de la Martinique. Si l'origine de l'érosion est naturelle, elle est accentuée par la présence et l'activité humaine, le réchauffement climatique et l'augmentation du niveau de la mer.
En voyage, prévoyez un budget sur place d'au moins 91 € / jour et par personne. Cette estimation se base sur l'idée de séjourner à deux dans un hôtel 3 étoiles, en prévoyant de payer deux repas et un ticket de transport chaque jour. Comptez en moyenne 9,3 % de moins qu'en France dans cette catégorie de dépenses.
210ème : Bernard Hayot / Groupe Bernard Hayot
La famille Hayot est la plus riche de Martinique.
Le manque de transports et la complexité de l'administration fait que très peu de jeunes peuvent être scolarisés sur l'île : "il y a très peu de transports sur l'île, il n'y a qu'une seule route qui fait le tour, les embouteillages sont monstrueux." A cela s'ajoute un manque de moyens, de personnel "pour s'occuper de ...
En Martinique, Schoelcher est la ville où le niveau de vie médian est le plus élevé (21.761 euros). Suivent Case-Pilote (21.005 euros) et Le Diamant (19.704 euros). Toutes sur la côte Ouest de l'île.
Paris, la palme des villes les plus sales de France
La propreté ou plutôt la saleté est un vrai problème à Paris. En cinquante la poubelle des ménages a doublé de volume !
Plus de la moitié (54%) des municipalités de plus de 20 000 habitants affichent une dette par tête supérieure à la moyenne nationale de 956 euros en 2018. Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) arrive une nouvelle fois en tête du classement des grandes villes de France les plus endettées par habitant.
En 2020, la France métropolitaine reste le partenaire commercial privilégié de la Guadeloupe en lui délivrant 62 % de ses importations (+ 4 points par rapport à 2019) et en réceptionnant 47 % de ses exportations (+ 7 points par rapport à 2019).
L'économie des Îles de Guadeloupe s'articule, historiquement et principalement, autour de l'agriculture et de la pêche, de l'agroalimentaire et du tourisme. Les cultures bananière et de la canne à sucre sont toujours bien présentes en Guadeloupe.
L'économie guadeloupéenne présente plusieurs spécificités : l'ultra domination du secteur tertiaire lequel est à l'origine de 80 % de la valeur ajoutée de la Guadeloupe, et regroupe 84 % des effectifs salariés ; le poids majeur du secteur public qui regroupe 42 % des salariés guadeloupéens.
La croissance démographique de la Chine - actuellement le pays le plus peuplé de la planète - s'est quant à elle quasiment arrêtée. Les Nations unies prévoient même que la population chinoise commence à diminuer à partir de juillet 2022, une première dans l'histoire récente du pays.