Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
En 2021, 7,0 millions d' immigrés vivent en France, soit 10,3 % de la population totale. 2,5 millions d'immigrés, soit 36,0 % d'entre eux, sont français. Ils ont acquis la nationalité française depuis leur arrivée en France.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
L'utilité de l'immigration pour pallier certains problèmes est une idée évoquée dès cette époque : trouver de la main-d'œuvre pas chère et/ou qualifiée, trouver des soldats, trouver des personnes pour combler le déficit démographique.
En 2020, la population étrangère vivant en France s'élève à 5,1 millions de personnes, qui représentent 7,6 % de la population française, selon l'Insee.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
L'histoire de l'immigration en France commence à la fin du 19ème siècle, où la notion d'étranger a commencé à être assimi- lée à une différence de nationalité.
Tout d'abord, les immigrés sont proportionnellement plus implantés dans les grands pôles urbains que le reste de la population ; huit immigrés sur dix y résident, contre six non-immigrés sur dix. C'est la zone urbaine de Paris qui les accueille le plus : près de 40 % des immigrés y vivent, contre 17 % des non-immigrés.
La France est en effet la destination naturelle des habitants du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne francophone. En raison de la croissance rapide de la population africaine (deux milliards d'habitants en 2050) des observateurs prédisent un doublement à venir des flux extra-africains.
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2020. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2020, selon leur pays de naissance. 871.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2020, suivis de 819.000 immigrés originaires du Maroc.
On estime que 2 000 à 3 000 d'entre eux sont restés en France après la guerre. Ils sont recrutés par l'industrie et, particulièrement, par les usines Louis Renault de Boulogne-Billancourt et les usines Panhard et Levassor, formant ainsi le tout premier noyau de la communauté asiatique française.
Par tradition, la France est une terre d'accueil
Dès 1791, la France révolutionnaire a accordé l'égalité à la communauté juive. De ce fait tout étranger persécuté dans son pays peut trouver asile en France. Notre devise proclame la fraternité.
Installation dans un pays d'un individu ou d'un groupe d'individus originaires d'un autre pays. (L'immigration est le plus souvent motivée par la recherche d'un emploi et la perspective d'une meilleure qualité de vie.)
En 2019, l'Insee indique qu'il y avait en France 1,95 million immigrés du Maghreb ainsi que 2,55 millions de descendants directs nés en France d'au moins un parent maghrébin soit au total 4,5 millions auxquels s'ajoutent les petits-enfants d'immigrés maghrébins estimés à 821 000 en 2011 par Michèle Tribalat soit au ...
En 2021, la France a délivré 733 070 visas contre 712 317 en 2020, soit une légère hausse de 2,9%. Ce nombre reste très inférieur au total des visas délivrés avant la crise sanitaire. En 2019, la France avait délivré 3 534 999 visas.
L'échec de la politique d'aide au retour mise en place par le gouvernement, et la crainte des difficultés de revenir en France ont poussé les immigrés marocains installés en France, à prolonger leur séjour et à faire venir leur famille.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Ce graphique indique la part d'immigrés africains vivants en France en 2021 selon leur pays d'origine. Ainsi, 16,4 % % de tous les immigrés installés en France étaient nés en Tunisie ou au Maroc, tandis qu'environ 12,7 % venaient de l'Algérie.
Un Migrant est une personne qui est en train d'immigrer ou qui vient d'immigrer. On dit que le Migrant est quelqu'un qui est en train d'immigrer, car il a déjà quitté son pays, mais il n'est pas encore arrivé dans le pays où il souhaite s'installer.
Les Italiens restent la nationalité étrangère la plus importante après guerre (629 000 en 1962), mais ce sont ensuite les travailleurs de la péninsule ibérique qui progressent le plus : les Espagnols passent de 289 000 en 1954 à 607 000 en 1968 ; les Portugais sont 20 000 en 1954 et 759 000 en 1975.
Notre étude, qui figure au chapitre 4 de l'édition d'avril 2020 des Perspectives de l'économie mondiale, examine les retombées économiques de l'immigration sur les pays d'accueil et constate qu'en général, l'immigration améliore leur croissance économique et leur productivité.
Avec 10,4 millions de personnes, l'Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre d'étrangers. Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27.