On comprend en effet qu'une fatigue persistante puisse entraîner une détresse psychologique, qui peut se transformer en vraie dépression. À l'inverse, la dépression s'accompagne souvent d'insomnies ou de troubles du sommeil qui aggravent la situation.
Quand elle s'accompagne d'idées noires ou de crises de tristesse, la fatigue signe un début de dépression nerveuse. Elle est alors le résultat de conflits inconscients non résolus qui génèrent une anxiété profonde et une perte de désir vital. Ce n'est pas tant une baisse d'énergie qu'une envie de rien.
Quand une situation, un événement ou même une relation crée d'intenses émotions ambivalentes, vous pouvez ensuite vous sentir vide d'énergie et complètement à plat. C'est ce qu'on appelle une «fatigue émotionnelle», c'est-à-dire un état où vous êtes psychologiquement épuisé.
Être triste sans raison apparente et ne plus avoir envie de rien sont des symptômes majeurs de la maladie de la dépression. Cette tristesse s'accompagne souvent de crises de larmes et de la perte du plaisir et des plaisirs.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
"Habituellement, l'anxiété est une réaction liée à une douleur réprimée ou refoulée", poursuit-elle. "Dans ces cas-là, s'autoriser consciemment à pleurer peut constituer la catharsis nécessaire à l'apaisement du système nerveux."
Reconnaître la fatigue psychique
Cette fatigue associe un manque de forme physique et intellectuelle. Le repos est inefficace, parfois même il aggrave la sensation de fatigue.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Le système immunitaire s'affaiblit, le système nerveux flanche, une fatigue musculaire apparaît…et la fatigue s'installe. Ou plutôt l'épuisement. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Chicago démontrait en 2014 que le sentiment de grande solitude s'accompagne très souvent d'un sommeil perturbé, d'une tension artérielle élevée, d'une altération des cellules immunitaires et d'un accroissement des états dépressifs.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Fatigue et angoisse : gare à la maladie
En règle générale, tous les phénomènes "coûteux en énergie" peuvent engendrer des manifestations d'angoisse, essentiellement au réveil, avec le même sentiment que l'on ne va pas arriver à "faire sa journée".
Une étude américaine met en lumière la relation entre privation de sommeil et hyper réactivité émotionnelle. La privation de sommeil peut mener à une plus grande anxiété.
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
Pratiquer une activité physique régulière
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
Quand le quotidien s'enlise, que les objectifs deviennent flous et que l'on manque d'entrain, comment retrouver l'envie d'avancer ? En se fixant des objectifs qui nous enthousiasment. Et pour cela, il faut commencer par savoir vraiment ce qui nous motive, au plus profond de nous.
la consommation de drogues ou d'alcool ; l'isolement social et la solitude ; l'inactivité ou la procrastination ; ou encore une diminution de l'appétit.
Elle est donc paradoxalement une énergie qui nous permet de dire adieu, de quitter une image de soi, un idéal ou une situation matérielle, affective avant de passer à autre chose. «Elle est ce processus à travers lequel, après une période de perte ou de déception, nous préparons une nouvelle version de nous-mêmes.»
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”