Réveiller un somnambule, c'est réveiller la partie corticale du cerveau. A proprement parler, il n'y a pas de risque neurologique pour le dormeur. Cependant le réveil peut être lent et le sujet peut trébucher ou chuter. C'est la raison pour laquelle il convient d'être doux et progressif.
Pendant la nuit, la personne somnambule peut commencer à parler tout seul, cuisiner, s'habiller, etc. Certains disent que réveiller un somnambule peut s'avérer dangereux, mais en réalité, il n'y a pas de risque particulier. L'effet est le même qu'un réveil en sursaut.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation. « Les causes du somnambulisme peuvent être très différentes » indique Daniela Janssen.
Comment explique-t-on le comportement d'un somnambule? Il s'agit d'un «éveil dissocié», explique le spécialiste. «Le somnambule est bien endormi, dans une phase de sommeil profond, mais une petite partie de son cerveau se réveille. En effet, notre sommeil n'est pas un phénomène global.»
Il peut parler, s'asseoir sur le lit et même conduire une voiture. Toutefois, la posture d'un somnambule est bien différente de ce qu'on peut s'imaginer.
La sexsomnie rappelle le somnambulisme. Les personnes qui en souffrent semblent être éveillées, et entreprennent un acte sexuel alors qu'elles sont encore endormies.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
"On suspecte un somnambulisme quand la personne la nuit s'assoit dans son lit, se lève, déambule, manipule les objets, parle toute seule (voire répond aux questions), les yeux ouverts, comme si elle était éveillée ; mais en même temps, certains éléments indiquent qu'elle n'est pas tout à fait réveillée : confusion, ...
Faire preuve de somnambulisme est généralement sans danger. Les seuls cas graves imposent une prise en charge médicale par un médecin du sommeil.
Un épisode de somnambulisme peut se résumer à s'asseoir dans son lit, manipuler les couvertures, balayer la pièce d'un regard absent, puis simplement se recoucher et se rendormir. L'agissement le plus fréquemment rapporté est celui de l'enfant qui sort de son lit et se promène lentement dans la pièce.
Dans la chambre, éviter le bruit et le contact physique qui favorisent les crises en début de sommeil. Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce.
C'est d'ailleurs assez déroutant : les somnambules ont les yeux ouverts et le regard absent. Le somnambulisme touche jusque 1 enfant sur 4, surtout les garçons, et disparaît souvent par la suite.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Selon la fréquence des épisodes, la mauvaise qualité du sommeil attribuable au somnambulisme peut se traduire par de la fatigue et de la somnolence.
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont toutefois plus rares après l'âge de 5 ans. Pendant une terreur nocturne, le tout-petit n'a pas conscience de la présence de ses parents, car il n'est en fait pas réellement réveillé.
Définition des terreurs nocturnes
Il s'agit d'une parasomnie ( para : à côté, et somnie : sommeil), comportement moteur ou psychomoteur survenant pendant le sommeil, l'endormissement ou le réveil, Et où la personne n'est pas consciente ou pas entièrement consciente de ce qu'elle fait.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Fait n°1 : Elle se manifeste par des expériences impressionnantes mais pas dangereuses. Alors même que l'ensemble des symptômes liés à ce trouble, comme les hallucinations qui l'accompagnent, sont fréquemment rapportées comme étant angoissantes, la paralysie du sommeil est sans gravité.
Toutefois, l'inconvénient principal de la paralysie du sommeil réside dans les hallucinations éventuelles et la terreur qu'éprouvent les personnes. La paralysie est généralement accompagnée d'hallucinations hypnagogiques. Il existe plusieurs degrés d'hallucinations possibles : visuelles, auditives et tactiles.
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
Selon les experts, le fait de fermer les paupières permet d'hydrater l'oeil et de protéger sa surface. A l'inverse, lorsqu'on dort les yeux ouverts, les yeux s'assèchent et sont susceptibles de s'infecter car ils reçoivent plus de poussières. C'est donc tout simplement un mécanisme de protection de notre corps.
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.