« L'incapacité à lire est souvent l'un des premiers symptômes de la dépression, ajoute Frédéric Fanget. Il est nécessaire d'être bien avec soi pour se retrouver seul avec un livre. »
Des mauvaises habitudes acquises, comme survoler un texte plutôt que lire en profondeur, passer du coq à l'âne, zapper sans arrêt : tout cela mène vers une plus grande intolérance à l'ennui et une réticence à se plonger dans un texte. Heureusement, il est fréquent que le goût pour la lecture renaisse à l'adolescence.
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
Senior Member. bibliophobe, mais attesté seulement comme adjectif.
Lire stimule le cerveau et améliore la mémoire
La lecture est un excellent moyen pour le faire travailler puisqu'elle participe à une bonne stimulation cognitive. Cela permet aussi à notre cerveau d'augmenter ses capacités de mémorisation, de réflexion, d'analyse ou encore d'imagination.
Fiez-vous à d'autres médias que les livres.
Si vous n'aimez pas lire des livres, essayez des publications plus petites comme des magazines ou des journaux. Une lecture plus courte pourrait vous encourager à lire plus. Si vous voyagez beaucoup, essayez d'utiliser une liseuse électronique.
On parle alors d'alexie. De même la personne peut avoir du mal à écrire (sans que sa main soit paralysée, mais elle ne sait plus comment s'écrivent les mots). On parle alors d'agraphie. Les difficultés de lecture peuvent être causées par des problèmes aux yeux mais aussi au cerveau.
Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
analphabète (adj.) 1. qui ne sait ni lire ni écrire.
Premier enseignement : la lecture reste une activité « importante » chez les jeunes, qu'elle soit prescrite dans le cadre scolaire (89%) ou librement choisie dans celui des loisirs (78%). En moyenne, les jeunes lisent six livres par an, dont deux dans le cadre scolaire et quatre dans celui des loisirs.
Les jeunes lisent moins de livres et, surtout, lisent moins pour le plaisir. La lecture n'est plus considérée comme la porte d'accès privilégiée au savoir et n'est plus synonyme de plaisir.
Les filles et les lycéens lui accordent largement leur préférence, puisqu'il arrive en tête parmi tous les autres genres. Le plus souvent, les jeunes choisissent un livre d'après les conseils de leur famille, ou bien après avoir vu un film ou une série, qui aiguisent leur appétit d'en savoir plus sur l'histoire.
« Lire un bon livre, ça redonne envie de vivre. Ça vous donne envie de partir à la recherche du temps perdu », nous dit l'écrivain Pierre Perret. Mais un autre constat est que la génération présente ne puise que rarement dans ce trésor caché. En d'autres termes lire est devenu synonyme de perte de temps.
Les habitudes des plus fortunés
Les personnes très aisées optent pour du contenu leur permettant de s'améliorer ou de continuer à apprendre. Cet objectif est également retrouvé dans leurs autres occupations. "Les riches sont des lecteurs avides lorsqu'il s'agit d'apprendre à progresser.
Selon les données du ministère de la Culture, le fait que les jeunes lisent moins, couplé au vieillissement de la population, tend à faire diminuer la pratique de la lecture.
Le fait de lire a un effet immédiat sur le cerveau. Le corps et l'esprit se détendent au bout de quelques minutes grâce au travail répétitif (et fatigant) des yeux. Lire est bon pour le moral et permet en effet de placer son corps et son esprit dans un état capable d'accueillir le sommeil rapidement.
« La dyslexie est le trouble d'apprentissage de la lecture. Elle se caractérise par des difficultés importantes à identifier des mots écrits avec précision et fluidité et par des faiblesses marquées en orthographe. La dyslexie est donc systématiquement associée à la dysorthographie ».
Prenez un livre, un journal, un magazine, un rapport, un manuel, un blog ou lancez Google news. Ne vous dites pas « je n'ai pas envie de lire », prenez simplement de quoi lire. Puis, ouvrez le, et commencez à lire, rien que 30 secondes. Si cela ne vous rebute pas encore, continuez à lire un peu plus.