Les femmes objets Dans Candide, les femmes sont représentées comme des femmes objets, souvent soumises à l'autorité des hommes et excessivement naïves. Au début, Cunégonde est décrite, d'appétissante, elle est vue comme un aliment, quelque chose que l'on peut consommer.
Les femmes sont l'incarnation du désir. Cunégonde, représente, la tentation. De plus, leur propre sensualité est à l'origine de leur dégradation : elles vont toutes devenir des "animaux de plaisir".
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Les « filles des Lumières » ont, comme leurs homologues masculins, lutté pour la défense de l'esprit critique et de la liberté au XVIIIe siècle. Selon la spécialiste de la littérature française Martine Reid, certaines, à l'instar de l'écrivaine Françoise de Graffigny, inaugurèrent même « un geste pré-féministe ».
L'essor des grands magasins et l'apparition de nouveaux métiers à la fin du XIX e siècle (institutrice, infirmière, médecin) offrent aux femmes des emplois salariés. En 1906, elles représentent 38 % de la population active. Cependant, leurs salaires sont inférieurs à ceux des hommes qui occupent les mêmes postes.
Deux philosophes américains suggèrent une explication : confrontés à un dilemme éthique, hommes et femmes n'ont pas les mêmes intuitions. Et les étudiantes entrent plus souvent en conflit avec l'analyse du professeur (mâle), qui a tendance à considérer qu'elles ne sont pas « faites » pour la philo.
Il se moque de l'avarice et des prétentions de la noblesse, certains manquent de moyens financiers. L'auteur montre leur esprit de classe sociale avec « les soixante et onze quartiers » requis pour faire partie de leur monde. Il critique la morale des nobles en montrant leur penchant pour le libertinage.
Après sa mort, Émilie du Châtelet est longtemps restée à la postérité non comme une savante, mais uniquement comme la compagne de Voltaire.
Voltaire, le plus mondain des philosophes, courtisan à l'aise en société, vivante incarnation de son siècle, et Rousseau le misanthrope qui cultive la solitude jusqu'à la folie de la persécution, se faisant gloire d'être pauvre et roturier : tout oppose les deux hommes.
Candide ou L'Optimisme - Le Monde. Les femmes dans Candide ont une place importante mais sont présentées comme des êtres exploités et mal traités par les hommes. En effet des femmes sont "égorgées", "éventrées", "à demi brulées" et "violées". Cunégonde est la fille du baron Thunder-Ten-Tronckh.
Candide est une œuvre vaste, qui couvre tous les sujets philosophiques du temps de Voltaire : la religion et le fanatisme, la liberté politique et la tyrannie, la connaissance et l'obscurantisme, le bonheur et la fatalité, la liberté et l'esclavage.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
A la fin du conte, Candide décide d'écarter le frère de Cunégonde. En effet, le jeune baron de Thunder-Ten-Tronck refuse obstinément que Candide épouse Cunégonde, parce qu'il n'est pas assez noble pour elle.
Candide, un jeune homme dont la naissance est suspecte, sans richesse, est l'élève du philosophe Pangloss, indéfectible optimiste croyant en la perfection du monde. Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron, provoquant son éviction du Château. Chapitre 2. Candide est forcé de rejoindre l'armée bulgare.
Elles étaient marquise, femme de chambre, révolutionnaire, religieuse, amoureuse, «penseuse»... et elles écrivaient. Première du genre, une anthologie rassemble les textes des femmes du XVIIIe siècle.
Dès 1733, elle se lie avec Voltaire, lequel est subjugué par son intelligence et son intérêt pour la philosophie et les mathématiques. L'amitié qui naît entre eux ne se démentira plus. Émilie invite Voltaire au château de Cirey, théâtre de leur liaison intime et de la collaboration entre ces deux esprits brillants.
Au siècle des Lumières, les femmes étaient exclues des sociétés savantes, des universités et des professions érudites. Les femmes éduquées étaient soit autodidactes, soit avaient eu des tuteurs ou l'éducation d'un père à l'esprit libéral.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
La démarche de Voltaire prouve que pour lui, la philosophie renvoie toujours au réel, à l'histoire dont elle permet, en même temps, la compréhension. Loin de constituer un système, la philosophie de Voltaire est faite de quelques idées simples, facilement traduisibles en règles de vie et d'organisation sociale.
Il va donc écrire un conte philosophique, c'est-à-dire construire un récit pour démontrer la vanité de cette théorie et pour dénoncer tous les travers de son époque : la violence et la cruauté des hommes, leur intolérance et leur fanatisme.
Suchon, Traité de la Morale et de la Politique, Lyon, 1693., défend résolument l'égalité entre les femmes et les hommes.
Malgré Olympe de Gouges qui publie, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : "La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits" (art. 1 ), la Révolution française ne modifie pas la condition des femmes et ne leur ouvre pas le chemin de la citoyenneté.
La femme est l'égale de l'homme devant la loi. Elles sont souvent représentées en activité et prennent des figures de déesses. La femme et son image évoquent souvent la fertilité.