On peut vivre sans amis, c'est vrai.
Ce qui est le plus décisif, c'est la satisfaction des besoins fondamentaux et aussi le sentiment de compétence. Il est plus souhaitable de se sentir indépendant, de couvrir les aspects fondamentaux tels que la nourriture, le travail, le logement ou même d'avoir un partenaire.
Oui, il est possible survivre seul, même sur une île déserte. Cependant, pour vivre une vie épanouie, mieux vaut être bien entouré de collègue, famille et ami. Alors que certaines personnes disent que mieux vaut vivre seule que mal accompagné, moi je dirais que mieux vaut être accompagné d'un inconnu que d'être seul.
Commencez petit en reprenant le contact avec de vieux amis, des voisins ou des connaissances pour créer votre réseau social. Vous pouvez aussi rencontrer de nouvelles personnes en passant par un club ou en faisant du bénévolat.
Il est probable que l'âge et les parcours individuels vous aient éloignés les uns des autres : quand l'un se marie et l'autre fait des enfants, les quotidiens ne sont plus les mêmes et la famille prend souvent le dessus sur l'amitié.
Certaines personnes n'ont pas d'amis parce qu'elles manquent de confiance en elles. Les personnes timides, celles qui ont peur du rejet ou d'être jugées de façon négative ont tendance à éviter les contacts sociaux.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Les personnes solitaires ont fait le choix de vivre ainsi parce qu'elles se sentent mieux de cette manière. Ce n'est pas un problème en soi que vous êtes amené(e) à résoudre. C'est un choix assumé. Être une personne solitaire fait partie de votre personnalité.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Une psychothérapie est à envisager car elle permet au sujet anuptaphobe de travailler sur l'origine même de sa phobie, c'est-à-dire le sentiment d'abandon constant et la peur de finir sa vie seul(e).
Non, avoir peu d'amis n'est pas grave et c'est même tout à fait normal, mais ça n'est pas pour autant que ton mal être n'est pas légitime. Si tu en ressens le besoin, il faut absolument extérioriser. Mettre des mots sur ta situation t'aidera déjà à faire un pas. Cela peut être avec ta famille, tes amis ou tes proches.
La qualité de la vie sociale passe par l'empathie, aller vers les autres et savoir les écouter. Soyez à l'écoute envers vos relations sociales ou, à défaut, soyez ouvert et laissez les autres venir à vous. L'amitié se construit, elle n'est pas immédiate : laissez le temps au temps.
Quand on est un Solitaire, l'endroit idéal pour vivre se situe plutôt en ville où les milieux “élitistes” qu'il fréquente sont plus faciles à trouver qu'à la campagne.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
Sortir prendre l'air
Mais c'est aussi le moyen le plus sûr de ne se donner aucune chance d'aller mieux et de retrouver le moral. Alors forcez-vous un peu tous les jours à sortir ailleurs qu'au boulot : aller chercher le pain à la boulangerie, faire une balade, aller prendre un verre avec une amie.
Passer une journée au zoo, au musée ou à l'aquarium est une excellent façon de s'amuser et de rencontrer des gens qui ont les mêmes centres d'intérêts que vous. En effet, toutes les villes proposent une variété d'activités de ce genre et comme vous allez participer à quelque chose qui vous plaît, vous serez détendue.
C'est déjà un bon début ! Gratuit sur simple appel au 01 42 96 26 26 (pour l'Île-de-France).
Comme l'explique l'économiste Carol Graham, interviewée par le Washington Post, cette différence tient probablement au fait que les personnes plus intelligentes ont moins tendance à voir leurs amis parce qu'elles se concentrent sur des objectifs professionnels ou artistiques importants.