Le bon équilibre pour avoir de bonnes relations avec une personne susceptible tient au fait de lui donner de la reconnaissance tout en restant sincère. Face à une personne susceptible, vous pouvez contrebalancer une réflexion négative par une remarque positive afin que celle-ci passe mieux.
La meilleure façon de communiquer avec une personnalité susceptible est de toujours axer ses remarques sur des faits, et non des jugements, estime de son côté Christel Petitcollin. Dire par exemple: "tu as 10 minutes de retard" et non "Tu es toujours en retard".
Les solutions pour atténuer la susceptibilité
Entamer une psychothérapie ou une psychanalyse : cela permet notamment de travailler sur les schémas mentaux construits durant l'enfance. Apprendre à développer une certaine confiance en soi permet de ne pas prendre les remarques d'autrui pour des attaques personnelles.
Un manque de confiance en soi.
Selon les mêmes auteurs, la personne susceptible manque souvent de confiance en elle et d'estime de soi, et attache beaucoup d'importance aux opinions d'autrui. De fait, elle cherche toujours un autre sens caché aux affirmations les plus anodines.
C'est une hypersensibilité "narcissique" liée à l'image de soi" répond Hervé Magnin, psychothérapeute comportementaliste et auteur d'un ouvrage sur ce thème. Selon lui, nous le sommes tous plus ou moins, mais tout dépend de notre sensibilité. Evidemment, certains sujets sont plus à même d'irriter le susceptible.
Le bon équilibre pour avoir de bonnes relations avec une personne susceptible tient au fait de lui donner de la reconnaissance tout en restant sincère. Face à une personne susceptible, vous pouvez contrebalancer une réflexion négative par une remarque positive afin que celle-ci passe mieux.
Une des manières de gérer quelqu'un qui croit toujours avoir raison est de commencer par être d'accord avec lui ou au moins d'admettre que vous comprenez ce qu'il dit. Ensuite, vous pouvez présenter votre contreargument. Par exemple, vous pourriez lui dire : « je comprends ce que tu dis.
susceptible adj. Qui s'offense, se vexe facilement.
Dites ce que vous ressentez, parlez avant d'agir… Relaxez-vous. L'impulsivité va de pair avec un fort sentiment d'urgence. Les techniques de relaxation, ou de respiration vont vous permettre de vous détendre, et de laisser du temps au temps.
N'hésitez pas par exemple un expliquer que « c'est comme ça que vous ressentez les choses », et que « peut-être que vous vous trompez ». Vous laissez ainsi l'espace à l'incertitude tout en reconnaissant l'attention que vous avez portée à ce discours du "je sais tout".
Il faut donc s'efforcer de résister affectivement en prenant de la distance avec les réactions violentes de ces personnes. "Il peut crier si ça lui chante, je dis ce que j'ai à dire." Et ne vous laissez pas entraîner dans la colère : ne faites que des remarques professionnelles et constructives.
Elle découle soit d'une sensibilité particulièrement élevée, soit d'une forme d'orgueil ou de vanité, soit d'un manque de confiance en soi, voire d'une combinaison de ces trois facteurs."
Le terme susceptible qualifiant quelqu'un qui s'offense aisément, qui se vexe vite, qui prend la mouche pour un rien, ses antonymes peuvent être accommodant, débonnaire, exempt, indifférent. A savoir que, même si son emploi est très rare, le terme insusceptible existe en tant que contraire de susceptible.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
L'impulsivité peut être considérée comme une classe diagnostique en soi (ex. trouble du contrôle des impulsions) ou faisant partie des critères diagnostiques de certains troubles psychiatriques comorbides.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Une estime de soi trop liée à l'approbation des autres
Avec le temps, j'ai compris qu'il souffre beaucoup de se sentir jugé et non apprécié à sa juste valeur ». « Les personnes susceptibles ont une estime de soi qui est trop liée à l'approbation des autres, analyse le psychiatre Frédéric Fanget.
Susceptible, imprévisible, excessive, la personne caractérielle peut aussi bien afficher un grand sourire un jour, puis faire la tête toute la journée le lendemain sans raison apparente. La moindre contrariété vient affecter son humeur et elle ne sait pas prendre sur elle pour réguler ses émotions.
On parle alors de susceptibilité chatouilleuse ou ombrageuse. En ce sens, la susceptibilité signale une facilité à se vexer et caractérise l'individu qui s'offense rapidement ou pour peu de choses.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
Se remettre en question nous permet de progresser dans la vie. Celui ou celle qui ne se remet jamais en question s'empêche de se découvrir et de se comprendre lui-même. Or, l'homme a besoin d'apprendre sur lui-même et sur les autres, sur ses émotions, réactions mais aussi sur ses erreurs, afin de s'améliorer.