Les personnes vivant avec la dysphasie ont le désir de communiquer, mais ont de la difficulté à le faire. C'est comme s'ils étaient prisonniers de leurs mots. Il est donc important de prendre le temps de les laisser s'exprimer. Ces personnes aiment apprendre et gagner en autonomie.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues. La dysphasie ne possède pas de traitement précis mais une aide et un suivi sont nécessaires : Un accompagnement de la famille dans l'apprentissage de la communication (éveil et développement)
À l'école, la dysphasie a de lourdes conséquences, puisque l'élève va se retrouver confronté à de grandes difficultés pour comprendre des consignes ou des textes. Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués.
La rééducation orthophonique
Généralement, lorsque les conséquences de la dysphasie enfant sont graves, le spécialiste en trouble du langage oral et écrit préconise deux séances par semaine pendant des mois.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin. Les deux sont une aide précieuse pour les enfants atteints de Dysphasie, un « must » pour les enfants atteints d'un trouble du langage oral.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Ce que vous pouvez faire pour aider l'enfant dysphasique
Si possible, collaborez avec les rééducateurs afin de ne pas agir aux antipodes des progrès déjà réalisés de leur côté. Prenez également le temps, au début, de parler avec l'enfant concerné afin de comprendre ses difficultés, ses attentes et ses besoins.
la compréhension que l'enfant a de la situation et du discours entendu : meilleure elle est, mieux l'enfant peut s'intégrer dans les échanges et adapter ses interventions ; l'utilisation efficace de moyens de compensation comme les gestes, les pictogrammes, les dessins… (voir l'Idée 31).
Une pauvreté du langage : l'enfant parle peu et s'exprime très mal. Il n'utilise que des phrases courtes de deux ou trios mots, avec une syntaxe peu fiable ; Une pauvreté du vocabulaire : l'enfant n'utilise pas ou très peu les pronoms dans ses phrases.
Les facteurs de risque
La dysphasie aurait une composante génétique. Des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit sont plus fréquemment retrouvés chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
L'origine de la dysphasie
L'origine de ce trouble serait neurologique, cela signifie que le cerveau des personnes dysphasiques fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage. Nous savons cependant qu'il existe des facteurs de risque comme le fait qu'un des parents soit dyslexique ou dysphasique lui-même.
- Mieux connaître ce qu'est la dysphasie et ses conséquences. - Chercher l'attention de l'élève en l'interpellant. Utiliser des consignes plus courtes et un vocabulaire simple afin de faciliter sa compréhension. - Donner des consignes dans l'ordre où elles doivent être exécutées.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
Écoles CERENE – Écoles de la réussite
Fondées par le neuropsychologue Hervé Glasel en 2010, les écoles CERENE sont dédiées aux enfants ayant des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie et les troubles de l'attention et les troubles exécutifs.
Des répercussions scolaires et professionnelles
Dysphasie, dyslexie, dyspraxie, les troubles Dys ont des répercussions tant dans la vie scolaire que professionnelle : lenteur dans l'exécution de certaines tâches, fatigue, erreurs de compréhension.
Aider l'enfant à trouver ses mots. Quand on sait quel est le mot qu'il cherche, lui apporter le premier son ou la première syllabe du mot peut être un moteur pour lui. Quand il commence à lire et à écrire, donner la première lettre à l'écrit peut aussi l'aider à trouver le mot qu'il cherche.
Les symptômes sont facilement décelables : déformations des mots et des phonèmes, manque de vocabulaire, discours incohérents et/ou désorganisés, mots isolés, incompréhension de son interlocuteur, difficultés à écrire, syntaxe altérée (dysphasie syntaxique) ...
La dyspraxie : c'est un trouble qui entrave la coordination des gestes. L'enfant a des difficultés dans la motricité : courir, sauter, écrire. La dysphasie: c'est un dysfonctionnement du langage oral qui atteint la compréhension et/ou l'expression.
Les exercices d'orthophonie sur la respiration et le souffle
Il y a par exemple le jeu qui consiste à souffler sur une bille pour obtenir une couleur, une forme ou un score de jeté de dé. Vous pouvez aussi jouer au jeu en bois qui repose sur le principe de faire bouger la bille grâce à une paille.
Il faut alors s'approcher d'un neuropsychologue ou d'un médecin spécialisé (pédopsychiatre, neuropédiatre, neurologue), qui devront avoir une approche des troubles complexes du langage. Ces spécialistes travaillent en libéral ou/et dans des centres référents (voir centres de diagnostic).
Quels sont les métiers adaptés aux dyspraxiques? De manière générale, les adolescents et enfants atteints de dyspraxie privilégient d'avantage les métiers artistiques, relationnels ou encore informatiques.