Essayez de trouver une piscine avec une pente progressive et essayez d'aller plus loin à chaque séance. D'autres préconisent de sauter dans l'eau au milieu du grand bassin et de répéter jusqu'à ce que votre peur s'amenuise ou disparaisse.
Apprendre à mettre la tête sous l'eau
Pour vous sentir plus en confiance, restez dans un petit bassin et tenez-vous au rebord d'une main. ~ Prenez une grande inspiration, bouchez-vous le nez et mettez votre tête dans l'eau en restant à la surface pendant quelques secondes.
C'est l'inconnu.» Mais souvent, la crainte de l'eau émane d'une expérience malheureuse: une chute dans l'eau, une quasi-noyade, un cours de natation particulièrement stressant. «Ça peut être quelque chose qu'on a vécu ou quelque chose qu'on a vu, comme quelqu'un d'autre qui se fait pousser dans l'eau contre son gré.»
Le seul processus efficace pour vaincre la peur de l'eau consiste à éprouver dans l'eau des sensations agréables qui viendront se substituer progressivement aux souvenirs des expériences désagréables.
Si votre peur de la profondeur est liée à un traumatisme de l'enfance très ancré en vous, il est possible de faire disparaître les blocages. Certains se tournent vers un thérapeute qui peut les aider à trouver l'origine de leur peur et d'autres passent par l'hypnose pour reprogrammer leur inconscient.
Le corps en position allongée, vous effectuez des mouvements d'ondulation, en décrivant une vague à l'aide de vos mains, votre bassin ou vos pieds. Puis vous continuez la séance en reproduisant des spirales avec votre corps, tantôt en position ventrale tantôt en dorsale.
Pour nager plus vite sous l'eau, il est primordial de nager en ondulation. Cette façon de nager s'apparente à la façon de nager des dauphins. Le mouvement part de la tête jusqu'au pied et vous permet de nager avec une plus grande efficacité car vous déplacez peu d'eau et la traînée de vague est moins importante.
La bathophobie désigne la phobie des profondeurs.
L'émétophobie
Si vomir, pour le commun des mortels, n'est pas une chose agréable, c'est tout simplement insoutenable pour les émétophobes. L'émétophobie est la peur maladive de vomir.
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.
Le principal facteur bloquant lorsque l'on apprend à plonger est la peur de se faire mal. Si l'on adopte une mauvaise position, il est en effet possible de faire un plat avec un claquement désagréable de l'eau au niveau du ventre, du torse ou des cuisses.
La brasse : la nage du "débutant"
La brasse est incontestablement la nage la plus largement pratiquée, notamment grâce au fait que c'est l'une des nages les plus simples à apprendre.
La tête doit rester dans l'axe du corps pour ne pas perturber l'équilibre et le mouvement des bras. Tous les 3 ou 4 temps, le nageur respire en tournant très légèrement la tête pour amener la bouche jusqu'à la surface. L'expiration s'effectue ensuite dès que l'on replace la tête dans l'eau.
Commencez par immerger votre visage en regardant vers le fond du bassin. Ecarter les bras permet d'avoir plus de stabilité. Vous pouvez alors lever les pieds du sol et vous laisser porter par l'eau. Relâchez au maximum la nuque et les épaules, gardez le regard dirigé vers le fond du bassin.
L'aquaphobie, qu'on retrouve parfois sous le nom d'hydrophobie, est la peur panique de l'eau. Une personne aquaphobe ne pourra pas nager, ni même s'approcher de l'eau. Pour certaines d'entre elles, le fait simple de se trouver à proximité d'un lieu aquatique (piscine, mer, lac, même baignoire...)
Pour mieux flotter, et opposer moins de résistance, le corps doit être le plus horizontal possible. Les jambes et le bassin ne doivent pas trop s'enfoncer dans l'eau. C'est cette position hydrodynamique qui favorise la glisse. Plus elle est rectiligne, plus on nage vite, sans trop d'effort.
Ce qui va compter également dans le processus d'amaigrissement c'est la régularité : il est préférable de nager 45mn, 2 à 3 fois par semaine, plutôt que 3 heures d'affilée 2 fois par mois.
Contrairement à la pensée collective, la brasse est, en effet, la nage la plus difficile et la plus contraignante sur le plan technique comme le confirme Hugues Duboscq, trois fois médaillé olympique qui dit «soit on naît brasseur, soit on ne l'est pas».
Pliez légèrement les genoux avant de sauter dans le bassin la tête la première (pour éviter un plat). Ce sont vos jambes qui donneront l'impulsion. Une fois dans l'eau, gardez le corps bien droit et les jambes tendus. Ça y est, plonger n'a plus de secret pour vous !
Protégez votre bas-ventre en le couvrant de vos mains. Immédiatement après avoir touché l'eau, écartez bras et jambes au maximum en les agitant d'avant en arrière pour opposer une résistance à la pression de l'eau et ralentir votre plongeon.
Adoptez donc une position profilée, les mains tendues en flèche au-dessus de la tête, puis basculez en avant dans l'eau, comme si vous alliez effectuer un plongeon. Une fois dans l'eau, laissez-vous glisser à la surface.
Les traitements contre le mal des transports
Les médicaments utilisés contre le mal des transports sont souvent : La métopimazine (Vogalib®) : il permet de limiter les vomissements. Les antihistaminiques (Mercalm®, Nausicalm® ou Nautamine®) : ils diminuent les risques de nausées.