Reconnaissez la colère de l'élève, en lui parlant doucement. Par exemple, vous pouvez lui dire quelque chose comme : « Jacques, tu es fâché parce que Marie a pris le jouet que tu voulais et je le comprends. » Essayez ensuite de changer de sujet. Détournez l'attention de l'élève en lui parlant d'autres sujets d'intérêt.
Donner aux élèves les plus bruyants et à l'origine des perturbations en classe, quelque chose pour les aider ou une activité à diriger. Ils se sentiront plus responsables et auront plus de chances de se concentrer. Par un effet d'entraînement cela incitera leurs camarades de classe à se taire et à écouter.
On peut aussi mettre en place un mini contrat moral avec l'élève agité : il s'agit de lui indiquer ce qu'on attend de lui et de lui faire comprendre qu'il est tout à fait capable d'être le prochain élève à être mis en avant pour son comportement exemplaire.
Par ailleurs, Comment punir un élève indiscipliné ? -L'élève doit répondre, par écrit, à 3 questions simples, à établir en fonction du contexte de l'erreur commise, par exemple : « Pourquoi je n'ai pas fait mes devoirs ? », « Pourquoi je dois les faire ? » et « Quelles décisions je vais prendre pour toujours réussir à ...
La prise en charge de ces enfants consiste à mettre du sens afin que leur comportement perturbateur ne soit plus la seule réponse possible pour eux. Il faut les rééduquer (orthophonie, prothèse auditive, pédagogie adaptée, psychothérapie, orientation…) pour qu'ils apprennent à mieux comprendre et à mieux répondre.
Identifiez ses sentiments. Faire preuve d'empathie est essentiel face à un enfant têtu pour qu'il se sente écouté et compris, affirme le Dr. Walfish. « Cela signifie de s'adresser à lui sur un ton compréhensif : "Eh bien, tu te mets en colère quand on doit arrêter de jouer.
L'enseignant doit démontrer à l'élève qu'il lui accorde de la valeur en tant que personne, même si son comportement est inapproprié. Il est très important de respecter l'élève dans sa personnalité, parce qu'il est avant tout une personne respectable, qu'on doit valoriser et non pas ridiculiser.
Prendre une autre main ou l'avant bras, pas pour chercher à contrôler l'élève, plutôt comme geste de réconfort et d'assistance. Si ces gestes calment l'élève et que l'enseignant se sent plus en confiance, il peut alors lui mettre la main dans le dos (entre les deux omoplates).
Se rapprocher de lui, le rassurer, lui montrer que vous êtes présents et à l'écoute suffisent parfois à l'apaiser et à faire cesser les violences. Si votre enfant refuse le dialogue, expliquez-lui que vous ne pouvez pas le laisser dans cette situation et que vous devez vous faire aider.
Technique n°5 : lever le bras en l'air
Quand un élève vous voit le bras levé, il le lève à son tour, puis tous les autres… Le silence se fait assez rapidement, sans parler, juste en veillant à bien avoir l'attention de vos élèves avant de reprendre.
Ignorez sa présence et essayez de le faire isoler par le groupe. Ne le confrontez pas en public : dites-lui que vous traiterez volontiers son problème en privé. Rappelez-lui les règles de fonctionnement et ses responsabilités face au groupe. Retranchez-vous derrière le manque de temps et les besoins du groupe.
Moduler sa voix
Avez-vous déjà essayé de moduler votre voix et de varier les sons ? Vous pouvez commencer votre phrase en parlant fort et la terminer en parlant tout doucement, limite en chuchotant. Cela captivera ainsi les enfants, qui feront le silence pour entendre la fin de votre phrase.
Demandez-leur de se taire d'une voix plus basse, mais SÉRIEUSEMENT pour ne pas déranger le reste de la classe. Vous pouvez également leur dire que leur travail va être contrôlé et noté, ou qu'ils seront les premiers à passer au tableau pour la correction.
On peut faire diversion, interpeller un autre élève, lancer une autre activité, on oriente l'attention des élèves dont celui là sur autre chose. Même quand l'extinction marche, il y a toujours des moments où le comportement réapparaît, il faut y être préparé. Souvent le comportement est renforcé par les camarades.
Ils ne respectent pas les formes d'autorité. Le rapport à la loi, à l'autorité est perturbé car ils supportent mal la frustration. Un rapport perturbé au temps ; les moments se juxtaposent mais l'élève fait mal le lien entre les différents temps. Il anticipe mal sur ce qui va se passer après.
Restez dans un discours positif. Ne cherchez pas à humilier l'élément perturbateur par la force de vos arguments. Focalisez-vous sur la solution au problème.
Le simple fait de libérer sa parole ou d'exprimer son angoisse sous forme de jeu ou de dessin peut le soulager. Chez le psy, parents et enfants sont reçus ensemble, puis séparément, pour que chacun puisse exprimer ses inquiétudes (souvent, l'angoisse des parents joue sur celle de l'enfant).