Les hydrocolloïdes (fins ou épais) sont préconisés pour la gestion des exsudats légers (+) en phase de bourgeonnement. Choisissez une taille de pansement qui dépasse d'au moins 2 cm le bord de la plaie. Ils peuvent rester en place jusqu'à 7 jours.
Maintenir un niveau d'humidité juste suffisant évite la macération et l'apparition d'une croûte. L'humidité accélère la détersion, nourrit le bourgeon et respecte le nouvel épiderme pendant et après sa reconstitution.
La plaie bourgeonnante
Cela traduit la présence d'un tissu en bonne voie de cicatrisation. Cet aspect de la plaie est le signe d'une bonne vascularisation qui permet la migration et l'implantation des fibroblastes.
La phase de bourgeonnement ou de granulation fait référence à la phase de constitution de bourgeons charnus de derme permettant ainsi de combler la plaie. Pendant cette phase on recherche notamment la multiplication de cellules jeunes du derme en laissant la plaie en milieu humide.
Trop d'humidité aggrave l'état cutané autour de la plaie. Il faut donc un pansement capable d'absorber tout en maintenant le milieu humide de la plaie et un environnement relativement sec autour de celle-ci pour éviter toute macération qui est source d'aggravation.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Le nitrate d'argent : « On peut utiliser un petit bâton de nitrate d'argent à 2 %, capable de brûler chimiquement le petit bourgeon charnu ».
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Lésion inflammatoire constituée par la prolifération d'un tissu conjonctif jeune et riche en vaisseaux et leucocytes (granulome inflammatoire) qui constitue habituellement un des stades de la réparation d'une perte de substance tissulaire.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois.
Sur une plaie souillée par exemple, nettoyer à l'eau et au savon. Désinfecter ensuite une fois avec un antiseptique. Cela suffit en général, en surveillant l'évolution de la plaie. Appliquer un soin cicatrisant, deux fois par jour jusqu'à cicatrisation complète.
Les hydrocolloïdes (fins ou épais) sont préconisés pour la gestion des exsudats légers (+) en phase de bourgeonnement. Choisissez une taille de pansement qui dépasse d'au moins 2 cm le bord de la plaie. Ils peuvent rester en place jusqu'à 7 jours.
Certains médicaments sont parfois responsables de retard à la cicatrisation : anticancéreux cytotoxiques et immunodépresseurs cytotoxiques (surtout le sirolimus) ; anti-inflammatoires non stéroïdiens ; corticoïdes, même inhalés ; anticoagulants ; diphosphonates ; anesthésiques locaux ; etc.
Traitement. La destruction par curetage, électrocoagulation ou photocoagulation au laser est la meilleure solution. En cas d'ongle incarné, il faut effectuer une résection de l'éperon unguéal.
Le crayon ou stylo au nitrate d'argent permet d'assécher les plaies et d'en accélérer la cicatrisation. C'est un produit naturel, une pierre contenant du nitrate d'argent et du nitrate de potassium. Utilisé sur un ongle incarné, il va permettre de cautériser la plaie en asséchant le bourgeon formé au niveau de la peau.
Mode d'emploi
Tenir le crayon uniquement avec les parties plastiques, ne pas toucher la pierre avec les doigts. Avant utilisation, humidifier la pointe de la pierre avec une goutte d'eau. Éliminer l'excès d'eau en secouant légèrement sur un mouchoir ou un essuie-tout jetable.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Sécher la plaie en tamponnant doucement avec une compresse stérile puis appliquer une solution antiseptique soit en spray soit à l'aide d'une compresse stérile pour désinfecter. La quantité d'exsudat est un facteur significatif à prendre en compte dans le processus de cicatrisation d'une plaie.