L'esclavage prenait fin par l'affranchissement, lequel avait à Rome des conséquences plus étendues qu'en Grèce puisque l'affranchi devenait un citoyen ; la volonté du père de famille suffisait pour le faire passer de la famille dans la cité.
On devenait esclave pour dettes, en tant que prisonnier de guerre, à la suite d'un acte de piraterie, par déchéance civique, par traîtrise, en raison d'une mauvaise conduite ou encore en étant un enfant d'esclave. Un enfant abandonné et recueilli pouvait également devenir esclave.
Les esclaves romains étaient considérés comme la propriété de leurs maîtres qui pouvaient en disposer à leur guise. Les esclaves n'avaient aucun droit et certainement pas de statut juridique ou d'individualité. Ils ne pouvaient pas créer de relations ou de familles, ni posséder de biens.
John Brown (vers 1810 - 1876) était un esclave américain de Virginie. Il est également connu par son nom d'esclave, Fed.
Sans le travail des esclaves, l'Empire romain connaîtrait sans doute de graves difficultés. On peut notamment dire qu'ils étaient considérés comme des non citoyens. L'esclave : il est à la fois homme et marchandise. Sa valeur incite le maître à en prendre soin pour que son investissement soit rentable.
Les fourches en terre ne sont pas réservées aux cases des esclaves. Le quart des maisons de maître adopte cette technique, mais essentiellement dans des habitations caféières ou de petites habitations vivrières.
C'est l'esclavage ! De fait, le trafic des êtres humains est une réalité quotidienne pour des millions d'entre nous et les prix sont très variables : il en coûte ainsi 45.000 euros pour passer clandestinement d'Asie en Europe. Un enfant soldat se négocie autour de 400 dollars en Afrique.
La traite négrière atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors. La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVIe et XVII e siècle.
S'il n'a pas une fonction directement économique, l'esclavage domestique permet aux propriétaires de dégager un temps libre (l'otium) indispensable aux activités sociales, politiques et artistiques. Il est très répandu à Rome et à Athènes, où même la plupart des citoyens pauvres possèdent souvent un esclave domestique.
Il y a environ 40 millions d'esclaves dans le monde dont plus de la moitié sont des travailleurs forcés. Les autres sont victimes de mariages, forcés eux aussi. Entretien des terrains et des demeures des maîtres, prostitution, et autres soumissions sont des exemples des différentes formes de l'esclavage moderne.
Définition de l'esclavage
Il est la privation de la liberté de certains hommes par d'autres hommes, dans le but de les soumettre à un travail forcé, généralement non rémunéré. Juridiquement l'esclave est considéré comme la propriété de son maître. A ce titre, il peut être acheté, loué ou vendu comme un objet.
Par une conversion dialectique exemplaire, le travail servile lui rend alors sa liberté car il sait comment s'y prendre pour dominer la nature tandis que le maître, qui ne sait plus travailler, a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte esclave de l'esclave.
Les métiers[modifier | modifier le wikicode] Les Romains étaient commerçants, artisans et ouvriers sur les chantiers de construction publics, ils employaient aussi des esclaves ou des étrangers. Les artisans transmettaient leur savoir-faire à leurs successeurs, s'il n'y en avait pas ils formaient des apprentis.
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
1888 : au Brésil, signature le 13 mai par la régente Isabelle de la Loi d'Or (Lei Áurea) qui abolit l'esclavage au Brésil, ce qui en fait le dernier pays indépendant du continent américain à abolir l'esclavage. 1890 : Deuxième abolition en Tunisie, décidée par les Français, sur décret d'Ali III Bey, le 28 mai 1890.
La vente se déroulait de plusieurs manières. Les planteurs privés achetaient au détail, en fonction de leurs besoins, tandis que les intermédiaires (ou regrattiers) achetaient des lots plus ou moins importants d'esclaves pour les revendre.
Un esclave pouvait être affranchi grâce au testament du maître ou en raison de services exceptionnels rendus au maître par l'esclave (manumissio testamento). Il peut aussi être affranchi en échange d'une somme d'argent relativement importante.
Dans la majorité des colonies, les esclaves étaient vendus par lots. Une annonce était transmise aux planteurs locaux. La vente pouvait avoir lieu sur le navire ou à terre. Il existait plusieurs techniques de vente comme les enchères ou le scramble (en).
Les esclaves tentent alors de déguiser leurs entrainements à travers une danse rythmée au son des berimbau – instruments traditionnels – et des chants. Au cours de l'histoire du Brésil, la capoeira a longtemps été mal vue par l'autorité, considérée même comme un délit.
Les esclaves travaillaient à toutes sortes de tâches. On les trouvait bien entendu dans les exploitations agricoles, où ils cultivaient, défrichaient, posaient des enclos, construisaient et réparaient les maisons et les granges, déchargeaient les bateaux, travaillaient dans les moulins.
En 73 av. J. -C., l'esclave gladiateur Spartacus, suivi de 7 000 révoltés, part à l'assaut des villes d'Italie. Spartacus était un ancien berger originaire de Thrace, devenu esclave gladiateur.