Il consiste en l'introduction d'une sonde par une des narines du cheval, cette dernière étant introduite jusqu'à l'estomac afin de le vidanger.
Il va en général dans un premier temps : Tranquilliser le cheval afin de le calmer. Cette sédation permet également de baisser la tête du cheval et ainsi éviter les complications de fausse déglutition.
Un bouchon œsophagien ne doit pas être pris à la légère, et doit même être traité en urgence. S'il est repéré très tôt, le propriétaire peut le faire passer seul. Dans le cas contraire, il est nécessaire de faire appel à votre vétérinaire.
Comment reconnaitre une colique ? Un cheval qui présente de l'abattement, reste plus couché que la normale, refuse de manger, se regarde les flancs, gratte, se roule de façon violente et/ou répétée, présente des signes couramment évocateurs de colique.
Le premier réflexe en cas de colique est d'appeler votre vétérinaire. Il est ensuite préférable de retirer l'eau et la nourriture mise à disposition du cheval. Vous pouvez utiliser une muselière anti-colique qui l'empêchera de boire et manger.
Les “bouchons”, aussi appelés “impactions”, sont une cause courante de coliques chez le cheval. Ils sont souvent liés à une absorption trop rapide ou trop importante d'aliments, ou un manque d'abreuvement. Les déplacements des intestins sont souvent une conséquence des impactions.
Le gros ventre s'explique par de nombreux facteurs comme la présence de vers, la présence de fourrage dans ses intestins, une mauvaise digestion ou encore un manque d'exercice.
Traitement des coliques intestinales
Vous pouvez prendre des médicaments anti-douleur le temps que vos symptômes se calment. Les anti-spasmodiques, du type Spasfon° ou Debridat°, se révèlent aussi utiles en traitement des coliques intestinales des adultes.
De surveiller l'alimentation : des rations dont la quantité est contrôlée, de bonne qualité, donnés à heures assez régulièrement permet de prévenir les coliques. Fractionnez son alimentation en plusieurs petits repas par jour. De limiter la quantité d'amidon par repas à 500g pour un cheval de 500kg.
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi le cheval ne peut pas vomir ? Ceci est une particularité de l'anatomie de son système digestif. En effet, le cheval est un herbivore monogastrique dont l'estomac représente 7% du volume de son système digestif.
Nous ne conseillons pas de distribuer le mash trop souvent, car il pourrait déstabiliser le microbiote du gros intestin. On le recommande habituellement 1 à 2 fois par semaine, après un gros effort ou le jour de repos.
Un cheval qui tousse peut le faire pour plusieurs raisons : une infection bactérienne, une allergie en passant par la grippe ou encore la gourme. La toux du cheval peut être traitée par du sirop à base de fleurs de trèfle des prés ou d'un thé composé de sauge, de fleurs de tilleul ou d'achillée millefeuille.
Je pense que sa dépend du cheval aussi, s'il a tendance a manger rapidement, il a plus de chance de s'étouffer quand mangeant plus doucement. Mon ânon, même s'il mange doucement, je lui coupe toujours, parce qu'il fait pas toujours attention. Mon cheval ça dépend, il mange un peu plus vite, mais a l'habitude.
Jérôme Transetti: On appelle ce phénomène le flehmen. Il s'agit en fait d'une façon qu'ont les chevaux de sentir certaines odeurs. On l'observe surtout chez les étalons qui cherchent à savoir si une jument est en chaleur.
Thomas Guimbellot: Dans la plupart des cas, le cheval qui tire la langue cherche à se soustraire à une douleur. On rencontre essentiellement deux types de situation. Tout d'abord, le cheval peut se sentir gêné par des surdents sur les dents inférieures.
S'il est au pré et a irrégulièrement du foin, et qui plus est si ce foin est de mauvaise qualité, et bien il passe des phases où il a le ventre vide (donc nécessairement de l'air) à un ventre rempli/gonflé une fois qu'on lui met de la nourriture.
Ce ballonnement est lié à un excès de production de gaz (fermentation digestive), c'est le cas quand le cheval aura mangé une herbe jeune en quantité trop abondante, mais cela peut être aussi dû à une diminution du péristaltisme intestinal: cheval qui mange du sable ou cheval qui ne prend pas assez d'exercice.
Les symptômes de fourbure sont relativement caractéristiques avec une démarche raide, une attitude campée, des difficultés à tourner court en particulier sur sol dur, une chaleur des pieds et une augmentation du pouls digital (pulsations palpables à la base du boulet).
Entre le 4ème et le 6ème mois : la fin des crises de colique
Très éprouvantes pour les parents, souvent impuissants face à la douleur de leur nourrisson, les crises de coliques disparaissent dans la plupart des cas entre le 4ème et le 6ème mois de vie.
Généralement, les coliques disparaissent quand le bébé atteint l'âge de 3 mois. Il faudra donc prendre votre mal (et le sien !) en patience pendant ces semaines qui vous paraîtront interminables. Il est en effet très difficile de voir son enfant souffrir sans rien pouvoir y faire.
Mais c'est également le cas des produits laitiers (comme les yaourts, le fromage, la crème fraîche ou le lait de vache) dont vous vous nourrissez. En cas de suspicion de coliques du nourrisson, on peut donc éviter de mettre ces aliments au menu et observer si cela a une influence sur l'apaisement des coliques de bébé.
Pour un cheval de selle de 550 kg, on estime la consommation moyenne d'herbe à 50 kg d'herbe fraiche par jour (accès en libre service au pâturage sur une prairie bien enherbée).
Quand vermifuger votre cheval ? La vermifugation est indispensable une fois par an, avant la saison de pâturage, c'est-à-dire au début du printemps. Ensuite, le traitement est à effectuer plusieurs fois par an seulement si votre cheval est parasité.
Si le cheval est trop gros et trop mou, il doit travailler plus. Vous pouvez aussi changer de nourriture, ajouter de l'avoine et donner un biscuit de vitamines et de minéraux comme Pavo SummerFit. L'avoine a un effet 'chauffant' sans vraiment augmenter l'énergie.