Le moins cher des dispositifs reste l'alarme, avec au choix des alarmes de détection d'immersion ou de détection de passage. Pour être considérée comme un moyen de protection légal, l'alarme doit être homologuée selon la norme NF P90-307 comme le modèle proposé par la marque Desjoyaux.
Vous pouvez aussi choisir une couverture souple (couverture filet) : une option tout aussi efficace en terme de protection et moins onéreuse. Ces couvertures doivent toutes être conformes à la norme NF 90-308.
Le niveau de sécurité
En effet, l'alarme reste le dispositif le moins sécurisant, car elle n'empêche pas un enfant d'accéder à la piscine. En revanche, l'abri de piscine est, avec la clôture de piscine, la meilleure protection.
Les piscines privées à usage individuel ou collectif doivent être équipées d'un dispositif de sécurité pour prévenir les risques de noyade, notamment de jeunes enfants. Le dispositif doit respecter certaines normes. En cas de non-respect, vous vous exposez à une amende.
Il existe quatre dispositifs de sécurité homologués pour protéger l'accès à votre piscine : les barrières de sécurité, les couvertures de piscine, les abris de piscine et les alarmes de piscine. Pour chacun de ces dispositifs, plusieurs modèles se déclinent afin de vous laisser le choix en fonction de vos besoins.
C'est également un système pratique pour préserver la piscine au quotidien, tant lors de son usage en période estivale que lors de son hivernage. La bâche retient les saletés, réduit le temps d'entretien, mais elle peut aussi limiter l'évaporation de l'eau, la prolifération des algues et conserver la chaleur accumulée.
Les règles du Code de l'Urbanisme relatives à l'occupation des sols imposent de prévoir une distance obligatoire de 3 mètres entre la clôture de votre voisin et les bords de notre piscine.
Ces alarmes se mettent en route soit quand elles perçoivent une chute dans l'eau de la piscine, pour les alarmes immergées, soit quand elles détectent un danger par le franchissement d'une ligne infrarouge, pour les systèmes d'alarme infrarouge.
La clôture piscine dans une habitation privée doit mesurer au minimum 1.10 mètre à compter du dernier point d'appui possible. Cela signifie que votre barrière peut être plus haute.
Pour être conformes à la norme NF P 90-306, les barrières de protection doivent répondre aux exigences suivantes : Être installées à une distance de sécurité minimum d'1 mètre du bord de la piscine. Avoir une hauteur minimum de 1,1 mètre, afin d'empêcher le passage d'un enfant de moins de 5 ans seul.
Ainsi, vous devrez privilégier le PVC, les panneaux de verre ou de plastique transparents, ou encore le bois selon certaines conditions. Enfin, sachez que vous pouvez opter pour 3 types de fixation : Les barrières fixes sont les plus répandues, elles sont installées de façon permanente.
Les barrières de piscine
Les barrières de protection doivent répondre aux exigences de la norme NF P 90 306. Souple ou rigide, la barrière est installée au minimum à 1 m de la piscine pour en limiter l'accès aux enfants. Elle a nécessairement une hauteur minimale entre 2 points d'appui de 1.10 m.
La couverture isotherme : elle permet de conserver la température de l'eau. La couverture de sécurité : elle répond à la norme NF P90-308 et peut donc être installée pour sécuriser la piscine. Elle est fixée sur les margelles du bassin. C'est un enrouleur qui permet sa mise en place, puis son retrait.
La bâche piscine : de type filet, cette couverture laisse passer l'eau et la lumière et empêche les gros éléments polluants de tomber dans votre piscine. La couverture solaire : appelée aussi bâche à bulles ou couverture d'été, cette protection permettra de conserver la chaleur dans votre piscine.
Pour éviter les risques de noyade dans les piscines privées, celles-ci doivent être équipées d'un dispositif de sécurité : une alarme, une couverture, une barrière ou un abri. Petit rappel de ce qu'impose la loi aux propriétaires de bassins et tour d'horizon des dernières innovations.
Le fonctionnement d'une alarme pour piscine repose sur un ensemble de capteurs qui surveillent en permanence la piscine ou ses alentours. Dès qu'une intrusion est détectée, l'alarme est déclenchée. Le plus souvent, elle prend la forme d'une sirène dont le son perçant doit alerter toute personne présente à proximité.
Votre clôture doit être scellée au sol et située à 1 mètre au minimum du bassin. Cette distance permet d'assurer que la barrière de protection ne gêne pas l'entrée ou la sortie du bassin. Par ailleurs, elle ne doit pas être trop éloignée du bassin, puisqu'elle doit également indiquer la présence de la piscine.
Il faut opter pour une longueur de plus ou moins 10 à 25 mètres et une largeur qui va aller jusqu'à 4 mètres. Les dimensions standards d'une piscine couloir de nage sont de 12x3 m. Ainsi, une piscine avec de très grandes dimensions n'est pas forcément une bonne idée pour ceux qui veulent surtout nager.
Le permis de construire est obligatoire pour toutes piscines enterrées de plus de 100 m2 ou avec un abri de plus de 1,80 m de hauteur. Également, pour une piscine intérieure ou sous un abri de piscine de plus de 20 m2, le permis est obligatoire.
La loi française stipule clairement que le remplissage d'une piscine privée est strictement interdit dès le niveau 1 de l'alerte pour sécheresse. Néanmoins, vous pouvez bénéficier d'une dérogation si vous venez juste de construire votre piscine et que celle-ci doit être mise en eau pour la première fois.
Pour éviter que le bois de votre piscine ne pourrisse, il faut bien l'isoler de l'humidité qui provient du sol. Et plus particulièrement si votre piscine est enterrée ou semi-enterrée. Pour une piscine hors-sol, un tissu géotextile sous la structure sera suffisant pour la protéger de l'humidité.
L'alarme : simple d'utilisation et facile à installer
C'est le moyen de protection le moins coûteux (entre 200 et 400 euros) qui peut sécuriser tous les types de piscines (et notamment certaines piscines en forme de haricots difficiles à couvrir d'un abri ou d'une couverture) et qui s'avère simple à utiliser.