Naturellement, une analyse est terminée quand l'analysant ne vient plus voir l'analyste, mais il s'agit seulement, dans la plupart des cas, d'une analyse incomplète, ou d'une analyse dont le patient se satisfait.
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
La psychanalyse touche à sa fin lorsqu'on en a dit suffisamment pour s'être transformé et réconcilié avec soi-même et que l'on n'est plus gouverné par son ignorance. Pour parvenir à cette sortie, il faut que le « fantasme » inconscient du sujet ait été dégagé et traversé.
La dernière séance
D'après Freud, on peut considérer qu'une psychanalyse est réussie quand la personne a réappris à aimer et à travailler.
Lors d'une cure analytique classique, les séances durent chacune 45 à 50 minutes. Elles se déroulent trois, quatre, voire cinq fois par semaine sur une durée de quelques mois à quelques années, mais cela dépend bien sûr des difficultés et du vécu de l'analysant.
Dans la plupart des cas, la relation avec un psy se termine d'un commun accord: «La fin d'une analyse est l'aboutissement d'une créativité partagée», soutient Jean-Marc Chauvin, lui aussi psychanalyste à Genève. «A un moment du trajet analytique, on a l'impression, l'un et l'autre, que quelque chose a abouti.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
La position allongée facilite ce lâcher-prise et permet grâce au patient détendu, l'introspection. La parole est plus libre sans que le patient ne ressente un jugement critique et le psychanalyste ne risque pas de provoquer de l'autocensure. Le patient ne s'allonge pas forcément dès la première séance.
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.
Dans le cadre d'un processus psychanalytique ou d'une thérapie psychologique, la résistance s'exprime de différentes manières: pas le temps d'assister aux séances, perte de l'intérêt pour le processus, ou critique excessive du thérapeute ou du psychanalyste.
Le travail du psychologue, ici, c'est d'aider le patient à structurer sa pensée, à évaluer les choses, pour construire une analyse cohérente et efficace, ou s'articule mieux, l'imaginaire, le réel, les concepts et les affects.
Les trois étapes pour faire une analyse critique
Il vous faut d'abord identifier les éléments qui le composent, comme le thème, la problématique, les concepts, la thèse ainsi que et les arguments utilisés par le philosophe pour soutenir celle-ci, selon la nature du texte analysé.
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions. Sachez qu'il s'agit d'une séance de liberté d'expression, n'ayez pas peur d'être jugé.
La psychanalyse intervient soit quand on a déjà consulté un psychiatre ou un comportementaliste et que ça n'a pas marché, soit parce qu'on éprouve le désir de mieux se connaître. Certains font une analyse parce qu'ils ont le sentiment qu'une partie d'eux-mêmes ne parvient pas à s'exprimer.
Cependant le patient ne s'allonge pas dés la première séance. Lors des premiers entretiens, consacrés au repérage de sa problématique existentielle, familiale, amoureuse, il est assis. Le divan n'est utilisé que lorsque le travail est réellement engagé.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
LE « FOND » D'UNE FIN DE THÉRAPIE
incertitude, cycle, tranche, plaisir, satisfaction, deuil, renoncement, espoir, lâcher, reste !, bilan, rupture, évaluation, responsabilisation, autonomie, remaniement, liberté, confiance/inquiétude, joie, voyage, place libre, perte de fric...
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.