La procédure de divorce pour faute est longue et est la plus coûteuse. Si vous désirez divorcer de votre mari à cause de son alcoolisme, il est conseillé d'envisager l'option du divorce amiable si possible, car un divorce pour faute coûte cher et implique une procédure très longue.
Essayez, dans tous les cas, de leur expliquer ce qui se passe. Le mieux est de le faire dans un moment où vous êtes assez calme vous-même. Essayez de parler à leur «niveau», c'est-à-dire de façon adaptée à leur âge, mais ne les impliquez pas dans les problèmes relationnels que vous rencontrez avec votre partenaire.
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
Savoir se protéger quand on vit avec un alcoolique
Accordez-vous des moments de répit. Faites des activités seul(e). N'hésitez pas à vous faire aider par un professionnel : vous n'êtes pas malade, mais vous subissez l'alcoolisme de votre proche. Une aide psychologique peut être d'un grand soutien.
Il existe vraiment un lien entre l'affectivité et la compulsion. La plupart des alcooliques ont une intelligence émotionnelle moins développée. Leur réponse aux affects négatifs qui les assaillent est le craving. Le produit toxique, quel qu'il soit, a pour but d'éviter les effets négatifs des émotions.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Il peut s'agir d'une part de motifs dits de « coping » : la personne boit afin de gérer ses sentiments et émotions négatives, afin de les atténuer (je bois parce que cela m'aide lorsque je suis nerveux ou déprimé, ou pour oublier mes problèmes).
L'essentiel est de faire preuve d'empathie et de douceur, il est inutile d'attaquer frontalement ou d'accabler de reproches celui qui entend ça et ne s'y attendait peut-être pas du tout. Inutile aussi d'annoncer dans la foulée qu'on a rencontré quelqu'un d'autre à moins que ce soit la principale raison de la rupture.
L'important, c'est de se placer sur le registre de la maladie pour inciter son conjoint à consulter un spécialiste. Il faut en parler à froid, pas au moment d'une ivresse ou d'une crise. Et surtout, sans jugement moral. Les patients détestent se sentir "fliqués" ou jaugés.
Les effets de l'alcool varient selon les personnes. L'alcool désinhibe la plupart des gens et les rend plus sociables, moins anxieux, plus enjoués et humoristiques. Toutefois il existe un certain nombre de personnes qui ont "l'alcool mauvais", c'est-à-dire qui deviennent agressifs lorsqu'ils boivent trop.
Le problème d'alcool peut rendre les relations familiales tendues, ce qui peut entraîner des disputes. Si ce qui se passe chez vous vous inquiète, il est possible que vous ayez du mal à vous concentrer à la maison et à l'école. Le parent qui a un problème d'alcool peut dire des choses qu'il ne pense pas vraiment.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Boire une unité d'alcool de manière quotidienne ferait vieillir notre cerveau de six mois, selon les scientifiques. Ce vieillissement prématuré serait de l'ordre de deux ans, avec une consommation de deux unités quotidiennes.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
En ce qui concerne le trouble lié à l'usage de l'alcool (ou TLUA, autrefois appelé alcoolisme), les plus récentes données démontrent que la génétique explique environ 50 % du risque de développer ce trouble, alors que les comportements acquis, surtout issus de l'environnement familial et social, expliquent l'autre 50 % ...
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Les personnes qui ont bu de l'alcool avant d'aller se coucher ronflent plus fréquemment. En effet, la consommation d'alcool provoque un relâchement de la musculature des voies respiratoires.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.