La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans l'addiction au portable. Le diagnostic et le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable.
Un bon moyen de se sevrer de son smartphone consiste également à se rendre compte du temps que l'on passe dessus. Ainsi, essayez de chronométrer le temps écoulé entre le moment où vous le prenez dans votre main (hors travail ou urgence, bien sûr) et celui où vous le reposez de manière durable.
Vous êtes "nomophodes". Contraction de "no mobile phobia", la "nomophobie", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés.
La prise en charge d'une addiction est obligatoirement multidisciplinaire : elle repose le plus souvent sur l'association d'un traitement médicamenteux, d'une prise en charge psychologique individuelle (psychothérapie cognitivo-comportementale) et d'un accompagnement familial et social.
Les individus nomophobes tendent à vérifier de façon excessive leurs textos, ou les réseaux sociaux. Ils présentent des difficultés à s'impliquer dans les tâches quotidiennes, craignant la perte de connexion et d'accès à l'information.
Avec l'application DinnerTime, pour Android, les parents peuvent mettre en pause, à distance, les smartphones de leurs enfants.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l'usage précoce de drogues expose à un risque accru d'apparition d'une addiction par la suite. Dans l'ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
Il l'affirme : on peut très bien passer ses journées, et ses nuits, sans smartphone et autre tablette. Cela laisse plus de temps pour se consacrer à ses loisirs, à ses amis, ses proches.
55% des personnes de 70 ans et plus n'ont pas de téléphone mobile. Les personnes sans accès au réseau vivent en général seules (41%) ou à deux (39%). Du côté économique, elles n'ont souvent aucun diplôme (43%) et disposent pour les deux tiers de faibles revenus ou sont dans la classe moyenne inférieure.
Vivre sans Internet est possible, tout comme l'électricité, une connexion Internet n'a rien de vital. Les deux inventions sont comparables car une fois que l'on s'y est accoutumé, il est difficile de revenir en arrière, comme une fois qu'on a trouvé le confort, il est difficile de le perdre.
Nous sommes tous sujets à une forme de solitude. Mais les personnes qui sont accros au portable présentent des signaux d'immaturité, de carence affective. Ils peuvent faire preuve d'un certain matérialisme. Le portable nous conforte dans notre image virtuelle, et on communique par portables interposés.
Le mot nomophobie vient d'être élu mot de l'année 2018 par le Cambridge Dictionary, est-ce le signe que cette peur d'être loin de son e-doudou s'amplifie ? Oui, ce terme souligne le caractère pathologique de nos rapports avec le smartphone. Le rapport au téléphone a beaucoup évolué, ces dernières années.
En mode avion, le téléphone n'émet aucune onde. Non. Patch à coller sur le téléphone, système à placer à proximité de l'antenne, étui de protection… les accessoires dits anti-ondes, censés réduire le niveau d'exposition aux ondes radiofréquences, sont nombreux.
Pour éviter de recevoir des radiations durant la nuit, certains enclenchent le "mode avion", qui coupe la réception réseau du téléphone. Pour le scientifique, cette disposition est là encore inutile.
Les dangers des ondes et du Wifi
Il est donc conseillé d'éloigner le terminal de votre tête durant la nuit, voire de l'éteindre ou de le passer en mode "avion" pour plus de sécurité. Et si vous ne pouvez vraiment pas vous en passer, pensez à couper les connexions comme le Wifi.
Je vous conseille d'organiser un emploi du temps afin de ne pas tourner en rond et de programmer des sorties, des activités pour pas céder à la tentation des écrans. Commencer petit à petit si vous avez envie de tenter l'expérience, genre de 8h à 20h sans téléphone ou sans écran.