Dans le cas où il existe de nombreux kystes, un traitement hormonal mettant les ovaires au repos pendant 6 à 9 mois permet d'obtenir une diminution de la taille des kystes.
En conclusion le kyste fonctionnel disparait spontanément et se complique rarement. En cas de persistance on peut suspecter un kyste organique. Une ponction sous échographie est réalisée quelquefois pour accélérer sa disparition ou éliminer formellement un kyste de nature organique.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
L'ablation chirurgicale d'un kyste de l'ovaire est une intervention chirurgicale est pratiquée sous anesthésie générale par un chirurgien gynécologue. Cette opération peut se réaliser de 2 façons. Soit, par cœlioscopie soit exceptionnellement par laparotomie.
La plupart des kystes fonctionnels mesurent < 1,5 cm de diamètre; quelques-uns dépassent 5 cm. Les kystes fonctionnels guérissent habituellement spontanément après plusieurs jours ou semaines. Les kystes fonctionnels sont peu fréquents après la ménopause.
La grande majorité des kystes ovariens sont dits fonctionnels et disparaissent avec le temps, sans traitement. Toutefois, certains kystes peuvent se rompre, se tordre, grossir beaucoup et entraîner des douleurs ou des complications.
Mais un kyste peut parfois tordre l'ovaire autour de son axe, entraînant une interruption de l'apport sanguin et un risque de nécrose de l'ovaire. Cela provoque une douleur violente et brutale avec des nausées et des vomissements. Dans ce cas il est urgent d'opérer pour sauver l'ovaire.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Pour éviter les complications, il convient de ne pas reporter vos examens gynécologiques réguliers et de prendre rendez-vous avec votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants : Cycles menstruels irréguliers. Sensation de pression dans le bassin. Sensation de ballonnement dans l'abdomen.
Kyste de la peau
Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher. Le kyste a une croissance lente.
La visualisation du pédicule lombo-ovarien en IRM et scanner confirme la nature ovarienne du kyste. Les critères macroscopiques de malignité de la littérature sont excessivement variés, taille lésionnelle importante, bilatéralité, portion solide, végétations, critères de dissémination péritonéaux ou ganglionnaires.
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
Causes : médicaments, pilule, endométriose...
Certaines pilules, notamment les microdosées, sont aussi un facteur favorisant. Quant aux kystes organiques, les causes dépendent de la nature de la tuméfaction. Ils peuvent être liés à l'endométriose ou à la persistance de cellules immatures dans l'ovaire.
L'IRM précise le côté du kyste, sa taille, l'aspect de sa paroi, la présence ou l'absence de cloisons ou de végétations, la présence d'une composante solide ou liquide. Elle permet également d'explorer le péritoine, l'épiploon, les aires ganglionnaires et l'atteinte éventuelle des organes de voisinage.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Son pronostic reste très mauvais, avec pas moins de 3 500 décès chaque année environ, ce qui en fait la 4e cause de décès par cancer féminin. Cette mortalité du cancer des ovaires est notamment liée au stade avancé de la maladie au moment du diagnostic, avec une extension tumorale notable.
Causes et facteurs de risque
Le kyste synovial peut être idiopathique, c'est à dire sans cause connue, ou survenir à la suite d'un traumatisme ou de mouvements inhabituels et répétés. Il est également plus fréquent chez les personnes au terrain arthrosique.
L'extrait de fenugrec s'est révélé efficace pour améliorer les symptômes du SOPK, ainsi que le taux de LH, effet qui s'amplifiait à mesure que l'on avançait dans le traitement. Citons aussi le tribulus ou le lin, qui semblent avoir de multiples activités bénéfiques sur le SOPK.
Les kystes peuvent éclater si la cavité est perforée. Dans ce cas, le liquide va se vider. « Sur la peau, on essuie, mais dans le cas d'un kyste ovarien, le liquide va se répandre dans la cavité abdominale et ça peut causer des douleurs importantes. Ça peut même entraîner une hémorragie interne », conclut-il.
"Les kystes ne provoquent souvent aucun symptôme mais s'ils compriment les racines nerveuses, les kystes de Tarlov sont alors responsables de douleurs du sacrum dans le bas du dos, dans les fesses, le bassin et les jambes. "
Les kystes ovariens sont de deux types : fonctionnels et organiques. Les kystes fonctionnels régressent spontanément et leur présence ne favoriserait pas un cancer de l'ovaire. Les kystes organiques peuvent devenir très volumineux et, dans de rares cas, évoluer vers un cancer de l'ovaire.
Ainsi, les adénomes sont parfois cancéreux mais dans la grande majorité des cas, ils sont bénins. Parmi eux, on classe les polypes du colon, les adénomes du canal biliaire, et les adénomes hépatiques ; Fibromes se développent sur les tissus connectifs ou fibreux et surtout sur ou autour de l'utérus.