L'HAD intervient exclusivement sur prescription médicale et avec l'accord de votre médecin traitant. C'est lui qui assure la prise en charge médicale tout au long du séjour. L'HAD est remboursée par l'Assurance maladie.
L'HAD peut être envisagée si les 3 conditions suivantes sont réunies : il faut être hospitalisé et le médecin estime que les soins peuvent être poursuivis à domicile ou il juge que votre état n'exige pas que vous restiez à l'hôpital, les conditions de domicile le permettent (l'assistante sociale fera une enquête).
Le champ d'intervention de l'HAD est polyvalent : soins palliatifs, médecine, post-chirurgical, soins de médicaux et de réadaptation, traitement du cancer, pansements complexes…
Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD. L'accord du médecin traitant est nécessaire et donc toujours sollicité, car il prend, pendant le séjour en HAD, la responsabilité médicale des soins, conjointement, le cas échéant, avec des confrères spécialistes.
Seul un médecin hospitalier ou votre médecin traitant peut vous orienter vers l'HAD. Lorsque l'initiative vient d'un médecin hospitalier, l'accord de votre médecin traitant est toujours sollicité. En effet, c'est ce dernier qui planifie le projet de soins en coordination avec l'équipe soignante de l'établissement.
D'après notre enquête, le coût moyen global de l'hospitalisation à domicile (HAD) est estimé à environ 140 € par journée. Ce coût englobe les prestations incluses dans le prix de journée des structures d'HAD (119 €) et les éventuelles consommations remboursées en sus par l'Assurance maladie (21 €, soit 15 % du total).
Différents avantages de l'hospitalisation à domicile
Une hospitalisation à domicile permet de se faire soigner chez soi sans être obligé d'aller à l'hôpital. Ce qui évitera à la famille de faire des va-et-vient entre la maison et l'hôpital. Le ou la malade pourra bénéficier de son chez soi et rester auprès des siens.
Les seules personnes pouvant autoriser une hospitalisation à domicile sont : le médecin hospitalier ; le médecin traitant en charge de vos soins ; l'équipe de coordination de l'HAD.
L'organisation de la fin de vie à domicile
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
Les personnes pouvant prétendre à des soins à domicile doivent faire leur demande auprès de leur médecin traitant. Ce dernier envoie une demande à la caisse d'assurance maladie. En cas de non-réponse de cette dernière sous 10 jours, la demande de soins est considérée comme acceptée.
On distingue 3 catégories de soins : Les soins courants : les injections, pansements, prélèvements sanguins, perfusions, lavage' Les soins spécifiques : utilisation de cathéters pour les prélèvements et injections, prise en charge à domicile de patients diabétiques'
Cas général. L'HAD est prise en charge à 80 % par l'Assurance maladie comme toute hospitalisation. Vous pourrez bénéficier de la dispense d'avance de frais pour les frais suivants : Honoraires des médecins traitants et spécialisés que vous consultez dans le cadre de votre HAD.
LE SENTIMENT D'ÊTRE MOINS MALADE
Certains ont déjà exprimé que le fait d'être chez-soi était meilleur pour le moral. Il est moins déprimant d'être à domicile que dans un lit à l'hôpital. Ils se sentent moins malades et la maladie leur semble moins pénible, moins lourde à porter que pendant une hospitalisation.
L'HAD intervient exclusivement sur prescription médicale et avec l'accord de votre médecin traitant. C'est lui qui assure la prise en charge médicale tout au long du séjour. L'HAD est remboursée par l'Assurance maladie.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
groupe homogène de tarif. Dés l'admission en HAD, le séjour fait l'objet d'une facturation des soins directement auprès de l'Assurance Maladie ; les frais d'hospitalisation à domicile font l'objet d'un forfait de séjour et de soins dénommé « groupe homogène de tarif » (GHT) payé à l'établissement prestataire de soins.
Les douleurs à la poitrine et la dyspnée font partir des symptômes les plus souvent évoqués par les personnes âgées à leur arrivée aux urgences. Ces troubles peuvent être le signe de maladies cardiaques, deuxième cause de décès en France (après le cancer).
Les différents types d'hospitalisation
L'hospitalisation complète signifie que vous allez passer au moins une nuit à l'hôpital : vous y serez hébergé et serez installé dans un lit. Parfois, vous dormirez seul dans une chambre, plus fréquemment, vous partagerez cette chambre avec d'autres patients.
L'HAD coordonne l'ensemble de la prise en charge et organise le suivi médical. Le SSIAD assure la réalisation des soins de nursing. Le médecin traitant reste le référent du patient. Par la suite, selon son état de santé, le patient peut de nouveau bénéficier d'une prise en charge plus légère par le SSIAD.
par voie veineuse, péri-nerveuse ou sous-cutanée.
Pour mettre en place une perfusion intra-veineuse ou sous-cutanée, l'infirmier installe un cathéter grâce à une aiguille adaptée. Puis, un système de ligne (tubulures) relie la poche de perfusion au point de ponction.
Vous avez le droit de refuser une HAD
Le patient doit obligatoirement donner son consentement, ainsi que son médecin traitant. Les refus sont rares, la plupart étant motivés par l'anxiété ou le souci de préserver son foyer.